Le groupe Renault vient de publier ses
résultats 2014 : 2 milliards d’euros de bénéfices, près de 15 milliards
d’euros de trésorerie. Pour faire quoi ? Pour verser 560 millions
d’euros de dividendes aux actionnaires et, probablement, pour augmenter
le PDG. Et pour les salariés ?
La direction parle de l’embauche de 1 000 CDI, alors qu’elle a supprimé 3 860 emplois depuis 2013 et qu’elle a recours à 4 000 intérimaires. La CGT Renault appelle donc les salariés à débrayer, vendredi 13 février 2015, jour des négociations annuelles sur les salaires, « pour une plus juste répartition des richesses ».
Dans un communiqué publié le 12 février 2015, la CGT Renault explique que « la baisse colossale des effectifs de Renault France, couplée à une baisse drastique du pouvoir d’achat imposée aux salariés par l’accord de compétitivité du 13 mars 2013 » s’est traduite par une dégradation des conditions de travail et de vie des salariés.
Le syndicat dénonce une « baisse abyssale des effectifs » en France alors que le chiffre d’affaire et les volumes vendus sur le territoire national sont croissants. Le PDG ayant été augmenté de 17% l’année dernière et les dividendes versés aux actionnaires augmentant de 10%, la CGT Renault réclame une juste revalorisation généralisée des salaires, ainsi que l’embauche des salariés intérimaires.
Voir le dossier sur la campagne de la CGT contre le coût du capital.
La direction parle de l’embauche de 1 000 CDI, alors qu’elle a supprimé 3 860 emplois depuis 2013 et qu’elle a recours à 4 000 intérimaires. La CGT Renault appelle donc les salariés à débrayer, vendredi 13 février 2015, jour des négociations annuelles sur les salaires, « pour une plus juste répartition des richesses ».
Dans un communiqué publié le 12 février 2015, la CGT Renault explique que « la baisse colossale des effectifs de Renault France, couplée à une baisse drastique du pouvoir d’achat imposée aux salariés par l’accord de compétitivité du 13 mars 2013 » s’est traduite par une dégradation des conditions de travail et de vie des salariés.
Le syndicat dénonce une « baisse abyssale des effectifs » en France alors que le chiffre d’affaire et les volumes vendus sur le territoire national sont croissants. Le PDG ayant été augmenté de 17% l’année dernière et les dividendes versés aux actionnaires augmentant de 10%, la CGT Renault réclame une juste revalorisation généralisée des salaires, ainsi que l’embauche des salariés intérimaires.
Voir le dossier sur la campagne de la CGT contre le coût du capital.
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