L'Union Locale sur le ouèbe


Désormais, pour suivre l'Union Locale CGT de Cherbourg, il faut se rendre sur :

jeudi 19 décembre 2019

Initiatives unitaires Manche - week-end 20/22 décembre


La SNCF prive 6000 enfants de train pour noël (fédération cheminots)

Hier, la direction SNCF a annoncé que le service « Junior & Cie » ne serait pas assuré pour les fêtes, laissant 6 000 enfants sans solution de transport. Cette situation est inacceptable !
Les utilisateurs de Junior & Cie sont détenteurs de places vendues par un centre d’appels privé, et ne font donc pas partie des billets vendus directement par la SNCF. De plus, ce service est externalisé et donc non assuré par les cheminots.

Comment la SNCF peut se déresponsabiliser de cette façon ?


Pour rester fidèle aux déclarations irresponsables du gouvernement, la direction SNCF concentre donc tous ses moyens sur les billets TGV vendus directement par la SNCF afin de satisfaire les élucubrations de certains ministres.

Les personnels non-grévistes sont détournés des Ouigo, les places vendues par des structures externes sont récupérées, tout cela pour que la propagande et les engagements inconsidérés du gouvernement puissent être respectés.


Le motif de la sécurité, invoqué pour habiller cette décision, ne tient pas debout

Les trajets J&C sont directs, ils utilisent les TGV, les plans de transport peuvent être garantis 48h à l’avance puisque les personnels grévistes ont l’obligation de se déclarer, il n’y a donc pas de raison de considérer ce service plus difficile à réaliser qu’un autre.

Comme à son habitude, la direction SNCF et le gouvernement sacrifient les plus pauvres, les plus jeunes et les plus fragiles.

La direction SNCF est donc prête à tout et même au pire pour servir les déclarations belliqueuses des ministres, face à un conflit qui mobilise très largement les cheminots.

La CGT des cheminots dénonce cet acte de sabotage délibéré qui n’est pas du fait des grévistes et qui instrumentalise les enfants et leur famille pour tenter de discréditer ceux qui luttent pour le progrès social.
Cette méthode est abjecte !

La CGT appelle une nouvelle fois le Gouvernement à la raison : face à une opinion publique largement hostile à la réforme, à des salariés du public et du privé qui font le sacrifice de leur salaire pour traduire leur refus de la casse des retraites, à des organisations syndicales (CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFE-CGC, UNEF, UNL) qui contestent le projet et proposent des alternatives, le gouvernement doit retirer son projet, annoncer des négociations sur l’amélioration du système actuel, et permettre au pays de retrouver le calme.

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Communiqué départemental unitaire du 19 décembre : Sans annonce du retrait, il n'y aura pas de trêve !



mercredi 18 décembre 2019

Jeudi 19 décembre - on continue à Cherbourg !


Pas de trêve jusqu’au retrait ! (communiqué national)

Communiqué intersyndical du 17 décembre 2019 
 
Ce mardi 17 décembre à l'appel de nos organisations syndicales CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL, UNL, a été un nouveau temps fort impressionnant tant par la mobilisation que par les grèves. Plus de 260 cortèges ont été organisés sur l'ensemble du territoire.
Quelques jours après la présentation du projet du gouvernement, cette mobilisation est un nouveau signe du rejet massif du projet de retraite à points, en dépit des tentatives grossières de décrédibiliser les actions multiples, dont les grèves reconductibles.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL et UNL soutenues par une majorité grandissante de la population, demandent au gouvernement le retrait total du projet sans délai. Elles rappellent leur disponibilité pour discuter d'un autre projet pour le renforcement et l'amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.

Nos organisations appellent l'ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.

Sans annonce du retrait, il n’y aura pas de trêve. Nous appelons à organiser des actions de grève et de manifestation partout où c'est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations locales et ce, jusqu’à la fin de l’année.

Sans réponse du gouvernement dans les heures qui viennent, elles décideront des suites nécessaires, au-delà du mois de décembre.

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UNE MOBILISATION QUI S’AMPLIFIE POUR GAGNER UNE AUTRE RÉFORME DES RETRAITES

Ce mardi 17 décembre a marqué un nouveau record de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites du gouvernement.
Plus de 260 manifestations ont eu lieu sur tout le territoire, rassemblant plus de 1,8 millions de manifestant.e.s, soit 300 000 de plus que le 5 décembre. De nombreux secteurs et salarié.e.s sont entré.e.s dans l’action.

Ceci démontre que les tentatives de division et de mise en opposition entre génération du gouvernement ne fonctionnent pas et font, au contraire, grandir la colère.

Les jeunes étaient nombreux dans les cortèges, la détermination est toujours aussi forte pour gagner le retrait de la réforme des retraites. Dans les territoires, le 19 décembre sera un prochain rendez-vous de mobilisation et d’action en attendant les propositions de l’intersyndicale.

Par ailleurs, la journée a été marquée par une forte mobilisation de la santé avec plus de 200 établissements mobilisés et toutes les catégories impliquées (aides-soignantes et infirmières mobilisées défendant leur départ anticipé, internes en reconductible depuis le 10 décembre, menace de démission des médecins).

Le gouvernement se doit d’entendre le message des manifestants, des grévistes et de l’opinion publique qui a dit, aujourd’hui et une nouvelle fois, son souhait d’une autre réforme des retraites.

Montreuil, le 17 décembre 2019

mardi 10 décembre 2019

Communiqué UD CGT 50 du 10 décembre - appel au 12 et 17 décembre

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/R40KwLyB8sej1gPQDhJio1QxJGY/2019-12-10-COMMUNIQUE-ud-cgt-manche-10-decembre-et-apres.pdf

L’opposition à la réforme des retraites se confirme !

Avec 1 million de manifestants dans plus de 200 manifestations organisées ce mardi 10 décembre, c’est une nouvelle journée de mobilisation réussie alors même que cette date est apparue très récemment dans le calendrier après une première journée d’ampleur historique.
Enfermé dans son déni, le Gouvernement et sa majorité tenteront de réduire l’action d’aujourd’hui au seul nombre de manifestants présents dans les rues. Il apparaît clairement que l’opposition sur le fond de la réforme s’installe durablement dans l’opinion publique.

Ainsi, les actions de grève se multiplient dans des entreprises du secteur privé à l’instar des raffineries, dans les secteurs de l’Agro-alimentaire (Madrange, Danone, Bonduelle...) de la métallurgie (à l’instar d’Airbus, Téfal ...) ; dans l’énergie où les baisses de production sont importantes ; comme dans le secteur public où les taux de grévistes restent élevés amenant des fermetures d’écoles et d’administrations diverses.

L’excès de communication déployé par le Gouvernement pour tenter de désamorcer la situation est un échec, force est de constater que le monde du travail, de la jeunesse et des retraité.e.s se sont de nouveau massivement mobilisés ce jour pour exprimer leur volonté de bénéficier d’un régime de retraite solidaire et intergénérationnel à l’opposé du projet présidentiel. Allant même jusqu’à entraîner la mobilisation de secteurs professionnels peu enclin à la manifestation à l’instar des syndicats de la Police Nationale.

Au regard de cette journée, la CGT appelle celles et ceux qui ne se sont pas encore mobilisés à s’inscrire dans les prochaines mobilisations interprofessionnelles du jeudi 12 décembre et du mardi 17 décembre 2019.

Montreuil, le 10 décembre 2019
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samedi 7 décembre 2019

Communiqué CGT FO FSU Solidaires CNT MNL : Après le 5 décembre, déterminé́ -es pour gagner !


Département de la Manche – 6 décembre 2019 16h30

Les organisations syndicales CGT FO FSU Solidaires CNT et MNL se félicitent de l’ampleur des
mobilisations par la grève lancée ce 5 décembre dans la Manche et par la participation massive aux manifestations organisées partout dans le pays.
D’ores et déjà̀ de nombreuses reconductions de la grève sont lancées et d’autres sont prévues dès ce vendredi, dans le privé et dans le public : SNCF, Orano, Education nationale, Santé publique et privée, Territoriaux etc.
Nos organisations syndicales appellent en conséquence le gouvernement à entendre le message envoyé́ par les salarié-es et la jeunesse et à prendre ses responsabilités.
Elles revendiquent le renforcement et l’amélioration du système actuel de retraite solidaire et intergénérationnel.
Elles réaffirment leur refus d’un système par points dit universel qui immanquablement conduirait à une baisse des pensions et à devoir reculer encore l’âge de départ. C’est par l’amélioration de l’emploi, par la fin du chômage massif et de la précarité́ tout au long de la vie, par l’augmentation des salaires et l’égalité́ entre les femmes et les hommes, que la pérennité́ des retraites sera garantie.
Rendez-vous le mardi 10 décembre pour une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles à Cherbourg, Carentan, Saint-Lô, Coutances, Granville, Avranches.
Les organisations CGT FO FSU Solidaires CNT et MNL appellent à renforcer et élargir encore la mobilisation par la grève et la reconduction de celle-ci là où les salarié-es le décident dès ce vendredi, ce week-end et lundi, ainsi qu’à participer aux initiatives, rassemblements, distributions de tract… organisées partout dans le département.

Nouvelle journée de mobilisation le 10 décembre !

La CGT, depuis déjà plusieurs mois, alerte le grand public sur les dangers de la réforme des retraites qui ne dit pas son nom : Précarité !

Toutes et tous concernés


À quel âge vais-je pouvoir prendre ma retraite ? Avec combien ? Voici les questions que tout
le monde se pose et auxquelles il faut apporter des réponses concrètes.
Nous avons un des meilleurs systèmes de retraite au monde, si ce n’est le meilleur. Pourtant, le président de la République a décidé, par idéologie pure, de l’anéantir. Au nom du marché, on remet en cause le principe de solidarité qui fait la force de la protection sociale en France.
Tout ce qui touche aux questions sociales, ou à la santé, est désormais considéré comme une dépense qu’il faut réduire. Le projet présenté vise à nous faire travailler plus longtemps, avec une pension aléatoire en fonction d’une valeur de point fluctuante.
C’est une gestion individualisée des retraites visant à opposer les professions entre elles.
Au contraire, la CGT considère que la protection sociale, la retraite, la santé, sont des investissements qu’il faut développer. Ils sont les symboles d’un pays moderne qui protège ses citoyens de la maladie et de la misère, car si nous considérons que notre système actuel doit évoluer, il n’est pas nécessaire d’en changer les fondements.
Certains sujets ont peu de liens avec la question des retraites. Ainsi, pour réduire les inégalités de pensions entre les hommes et les femmes, il faudrait d’abord que ces dernières soient payées comme les hommes durant leur activité.
À ce jour, et malgré de nombreuses déclarations présidentielles, cet écart n’est pas réduit faute de mesures contraignantes pour les entreprises, notamment les plus grandes.
La CGT a proposé plusieurs pistes pour améliorer notre système :
  • que les années d’études soient prises en compte afin que les futures générations ne soient pas contraintes de partir à 70 ans ;
  • que toutes les formes de travail soient assujetties à cotisations, des employeurs ou donneurs d’ordre, à l’instar des travailleurs de plateformes face aux géants du numérique.
La retraite, ce n’est ni une affaire de spécialistes, ni de techniciens de l’économie. C‘est du concret.
À la CGT, nous croyons au débat, un débat contradictoire qui permet à chacune et chacun de se forger une opinion mais nous sommes également persuadés que pour se faire entendre, la mobilisation s’impose.
Après la réussite du 5 décembre, amplifions la mobilisation partout en France, toutes et tous en grève le 10 décembre !

Réforme des retraites : une mobilisation massive

Les manifestations contre la réforme des retraites ont été massives un peu partout en France. La grève à la RATP et à la SNCF, dans l’enseignement, la métallurgie, l’énergie… ont d’ores et déjà été reconduites.
Particularité de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites du 5 décembre : elle a été massivement suivie dans de nombreux secteurs, des agents de la RATP et de la SNCF, aux éboueurs, avocats, retraité·e·s, personnels hospitaliers, salarié-e-s du privé, pompiers ou encore transporteurs routiers  et « gilets jaunes ». Et ce, un peu partout en France, y compris dans de très petites villes.

Des chiffres records !

À Paris, plus de 250 000 personnes ont marché dans une ambiance calme et bon enfant à l’avant et à l’arrière du défilé, malgré quelques incidents place de la République.

Ailleurs dans l’Hexagone, ce sont 1,5 million de manifestants qui ont défilé dans plus de 250 manifestations. Dans de grandes villes comme Marseille (150 000 manifestants), Montpellier (20 000), Toulouse (100 000) ou Bordeaux (53 000), mais aussi à Évreux (10 000 manifestants), Landerneau (300), Albi (12 000), Avignon (12 000) et jusqu’à Belle-Île où 102 personnes se sont déplacée… À Guéret, petite préfecture de la Creuse, police et syndicats s’accordaient sur le chiffre de 2 000 participants, un chiffre inédit depuis des années.
Le mouvement a entraîné l’annulation de 90 % des TGV et 80 % des TER et les syndicats de la SNCF et de la RATP reconduisent la grève suivie hier par 61,4 % des agents, jusqu’aux 6 et au 9 décembre respectivement.
À la RATP, le trafic restera également « extrêmement perturbé » ce week-end, avec 10 lignes de métro fermées vendredi. Jeudi, Air France a annulé 30 % de ses vols intérieurs et 15 % de ses vols moyens courrier. Et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes de réduire de 20 % leur programme de vols pour vendredi.
Dans l’énergie, EDF annonce 43,9 % de salariés grévistes avec et 85 % de grévistes dans la conduite nucléaire, et 100 % dans le thermique selon la CGT, qui annonce la reconduction de la grève. Comme dans la métallurgie et l’enseignement, où la grève a été suivie par 70 % des enseignants, en grève également vendredi. Mais ni les syndicats ni le ministère ne disposent encore de prévisions sur l’ampleur du mouvement, qui variera d’une école à l’autre.
Dans la fonction publique, le mouvement aurait touché jeudi 40 à 45 % des agents, un chiffre exceptionnel. Sept raffineries françaises sur huit ont également été bloquées. Mais les dépôts ont été peu touchés par les blocages (12 sur 200) et la mobilisation n’a pas eu d’impact sur les stations-service, d’après Total.

Et maintenant ?


De nombreuses assemblées générales ont lieu ce matin et la CGT va proposer deux temps forts la semaine prochaine.
Pendant ce temps, le gouvernement tergiverse toujours. Le Premier ministre devrait vraisemblablement s’exprimer en milieu de semaine prochaine, sur « l’architecture générale de la réforme » qui prendra en compte les situations spécifiques, a annoncé de façon assez surréaliste la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
Au préalable, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, doit remettre une synthèse des consultations qu’il aura effectuées avec les partenaires sociaux, lundi 9 ou mardi 10 décembre.

Suite à l'intersyndicale du 6 décembre

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNL et Unef se félicitent de l’ampleur des mobilisations par la grève lancée ce 5 décembre et par la participation massive aux manifestations organisées partout dans le pays.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNL et Unef appellent à renforcer et élargir encore la mobilisation par la grève et la reconduction de celle-ci là où les salariés le décident dès ce vendredi, ce week-end et lundi.
Dans ce cadre, elles donnent rendez-vous le mardi 10 décembre pour une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles.

lundi 2 décembre 2019

Réforme des retraites : construire le rapport de force

La tentative d’opération médiatique autour de la rencontre entre les organisations syndicales et le gouvernement le 26 novembre n’aura trompé personne. Elle renforce notre volonté de poursuivre et d’amplifier les mobilisations et la grève à partir du 5 décembre.
Derrière les discours affichant sa volonté de dialogue, le gouvernement choisi le bras de fer. Discuter oui, mais pas question de revenir sur « les fondamentaux de la réforme » et d’écouter nos propositions.
Ainsi, il reste sourd aux deux Français·es sur trois qui expriment leur opposition à la réforme des retraites et aux 93 % d’entre elles et eux qui refusent la baisse de leur pension. Il se contente d’affirmer que « les retraites ne baisseront pas ».
Quid de la « règle d’or » qui fixe un plafond de dépense à 14 % du PIB actuel (produit intérieur brut), alors que la part des retraité·e·s va augmenter de 9 % ces cinquante prochaines années ?
Le gouvernement joue la carte du flou sur ces nouvelles règles qui régiront le calcul des pensions… Pensions qui sont aujourd’hui calculées sur les vingt-cinq meilleures années. Demain, elles le seront sur toute la carrière.
Facile de deviner que les pensions baisseront pour tou·te·s, quelles que soient les situations, même si les salarié·e·s ayant eu des périodes d’inactivités seront particulièrement perdant·e·s.
Pour calculer les effets de cette réforme, nous avons mis un calculateur en ligne, qui intègre les paramètres connus du rapport Delevoye.

À la CGT, nos propositions sont claires : pas besoin de réforme pour améliorer les pensions.

Il suffit d’augmenter de façon significative les salaires et le point d’indice dès le mois de décembre.
Augmenter les salaires et les traitements influe directement sur le niveau des retraites et assure des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale – et donc le système de retraites – par le biais des cotisations sociales.
Pas besoin de réforme pour réduire les années de référence de calcul des pensions aux dix meilleures années dans le privé ou aux six derniers mois dans le public pour réduire les inégalités et minimiser l’impact des « accidents » de carrière.
Pas besoin de réforme pour élargir le droit aux départs anticipés pour les métiers pénibles plutôt que de stigmatiser celles et ceux qui en bénéficient.
revoir la politique d’exonération de cotisations patronales. Celles-ci sont inefficaces pour l’emploi et amputent le régime de retraite de recettes supplémentaires. Les cotisations sociales doivent servir au plus grand nombre, pas aux actionnaires.
Nous appelons à la grève le 5 décembre et à une mobilisation massive qui impose l’abandon du projet Delevoye-Macron et l’ouverture de négociations sur la base de nos propositions.

Réforme des retraites : les syndicats appellent à la grève interprofessionnelle

La journée de mobilisation du 5 décembre promet d'être puissante, avec des grèves pas uniquement à la SNCF et à la RATP… La CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, Unef… appellent à une première journée de grève interprofessionnelle.
Selon l’enquête Elabe du 7 novembre, 64 % des Français approuve la mobilisation du 5 décembre, contre la réforme des retraites. Un signe qui déjoue la manœuvre de l’exécutif qui souhaitait enfermer la contestation dans le seul périmètre des régimes spéciaux.
Certes, dans un climat social de plus en plus pesant, le mouvement s’annonce massif à la SNCF et à la RATP et dans toutes les entreprises des services publics, mais les appels se multiplient dans les entreprises des industries chimiques de la métallurgie, du commerce, etc. Sans oublier les étudiants, dont les organisations s'engagent à construire « un plan d'action contre le projet de réforme de retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel ».
Dans les unions départementales de la CGT, une vraie construction intersyndicale avec la FSU, Solidaire, FO et les organisations de jeunesse étudiante se met en place. Des syndicats Unsa et CFDT, rares organisations à se montrer favorable au principe d’un système de retraite universel à point, se joignent aux mouvements dans quelques départements.
L’heure est au déploiement général pour aller à la rencontre des salariés dans les entreprises où il n’y a pas d’organisation syndicale. Les sollicitations de leur part se multiplient.
Les questions sont simples : « Comment faire grève ? » Pour y répondre, la CGT a édité un kit spécial.
Une chose est sûre, la mobilisation se structure et s’étend… L’idée qu'améliorer le système des retraites en élevant le niveau des droits passe par une meilleure répartition des richesses gagne du terrain dans les têtes, en même temps que grandit celle que la politique menée par le gouvernement aggrave la situation du plus grand nombre.
Selon le « Portrait social de la France » publié le 19 novembre par l’Insee, les plus aisés ont été les principaux bénéficiaires des mesures fiscales mises en œuvre en 2018.
En attendant, l’exécutif, sous pression, montre des signes de fébrilité… Il multiplie les manœuvres pour tenter de diviser tout en tentant de montrer sa volonté de dialogue. Une simple opération médiatique de plus…
Pas vraiment de quoi dégonfler l’effervescence actuelle autour du 5  décembre…