Les chiffres du chômage pour le mois de décembre viennent de nous
être communiqués. Ils montrent une nouvelle augmentation du chômage. Le
nombre total de chômeurs, toutes catégories, s’élève à 5 218 200, soit
une augmentation de 6,4% sur un an.
Le nombre de demandeurs d’emploi augmente sur l’année 2014 de 5,7%, pour la catégorie A pour atteindre le chiffre de 3 496 000.
Évolution par catégorie pour le mois de décembre :
Chez les jeunes de moins de 25 ans : - 0,2% (+ 1,7% sur un an) ;
Chez les seniors : + 0,6% (+10 ,4 sur un an) ;
Chez les chômeurs de longue durée : + 1,3% (+ 9,7 sur un an).
Nous ne voyons pas le bout du tunnel et les prévisions de l’UNEDIC
qui annoncent 104 000 chômeurs de plus d’ici à fin 2015 nous laissent
penser que ce ne sera pas pour tout de suite. Pas plus que la loi
MACRON, qui vise à dérèglementer le travail, à libéraliser le travail du
dimanche, à remettre en cause la prud’homie, à privatiser et à diminuer
les protections et les garanties collectives des salariés au profit du
patronat.
Peut-on inverser cette courbe du chômage ?
La CGT affirme que oui, à condition de changer de politique. Il faut
stopper les aides aux entreprises sans conditions, moduler les
cotisations patronales en fonction de critères objectifs (part de la
masse salariale dans la valeur ajoutée, politique d’emploi dans les
entreprises comme l’égalité salariale femme/homme, le niveau de
précarité, le taux d’emploi des jeunes, etc..) et mettre à contribution
les revenus financiers des entreprises pour contribuer au financement de
la protection sociale.
C’est ce type de mesures qui permettra de se sortir de cette spirale
infernale qui coûte excessivement cher aux salariés et aux demandeurs
d’emploi.
Après les mobilisations de ce 26 janvier, les salariés, retraités et
privés d’emploi doivent rester mobilisés pour que nos propositions
soient entendues.
Montreuil, le 27 janvier 2015
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