La négociation sur le dialogue social se solde par un échec.
La responsabilité en incombe entièrement au patronat qui voulait
profiter de cette négociation pour faire une grande braderie des droits
des salariés et de leurs représentants.
On ne peut pas affirmer que le dialogue social est essentiel pour
l’efficacité de l’entreprise et considérer dans le même temps qu’il est
un coût.
Comme les autres organisations syndicales, la CGT a fait des
propositions concrètes pour faire enfin entrer la citoyenneté au travail
au plus près des salariés et pour tous les salariés. Elle l’a fait
notamment pour les salariés des petites et moyennes entreprises qui
n’ont pas de comité d’entreprise ou de comité d’hygiène, de sécurité et
des conditions de travail (CHSCT), ni même un droit effectif à des
représentants élus et à des délégués syndicaux. Elle l’a fait aussi pour
améliorer largement l’existant dans les entreprises de plus des 50
salariés.
L’échec de cette négociation nationale interprofessionnelle est aussi
l’échec d’une conception de la négociation qui est dépassée. Nous
devons avoir des négociations loyales, à égalité, qui ne se déroulent
pas au Medef mais dans un lieu neutre à l’écart de toute manœuvre. A
l’instar d’autres organisations, la CGT est disponible pour porter ses
propositions en ce sens.
Le dialogue social doit progresser dans toutes les entreprises, dans
les branches et au niveau national interprofessionnel et déboucher sur
des avancées concrètes pour les salariés.
Les propositions de la CGT sont à disposition des salariés pour faire grandir leurs exigences de démocratie sociale.
Montreuil, le 22 janvier 2015
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