La CGT a soutenu cette recherche dans le cadre du partenariat avec l’IRES.
En effet, l’étude montre, de façon très précise, que les droits des
personnes qui alternent petits boulots (CDD de plus en plus courts,
saisonniers, intérimaires, intermittents hors spectacle...) se sont
dégradés, sous l’effet de différentes conventions, notamment depuis 2011
et, surtout, s’effondrent avec la réglementation 2019 imposée par le
gouvernement.
Les chercheurs en sociologie Mathieu Grégoire, Claire Vivés et Jérôme
Deyris ont travaillé, pendant 2 ans, sur un « calculateur des droits »
qui permet de comparer l’évolution des droits à assurance chômage depuis
1979 jusqu’aux règles édictées en 2019. Cette étude, jamais réalisée
auparavant, modélise toute situation individuelle pour regarder la durée
et le montant des allocations (ou leur disparition) d’une
réglementation à l’autre.
Les 10 principales conventions d’assurance chômage – que la CGT n’a pas
signé – et la dernière réglementation décidée, unilatéralement, par le
gouvernement en 2019, sont ainsi étudiées ; ce qui complète grandement
les données macro-économiques fournies par l’Unedic.
La recherche nous permet de démonter de façon implacable la
communication du gouvernement qui nie ou minimise les effets
catastrophiques de sa réforme pour les droits des travailleuses et
travailleurs précaires alternant chômage et contrats courts.
La CGT a lancé une campagne pour exiger l’annulation de la réforme
assurance chômage et obtenir de nouveaux droits, alors que les
salarié.e.s en question sont doublement affectés par les nouvelles
règles et la crise de l’emploi due au Covid-19. L’unité des
travailleuses et travailleurs est de plus en plus large pour exiger
cette abrogation.
Pour lire l’étude en ligne, rendez-vous sur : http://www.ires.fr/index.php/etudes-recherches-ouvrages/etudes-des-organisations-syndicales/item/6177-quelle-evolution-des-droits-a-l-assurance-chomage-1979-2020
Montreuil, le 4 juin 2020
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