Les métallos, en Allemagne, viennent d’obtenir une
hausse générale des salaires de 4,3%, une prime de 100€ pour les trois
premiers mois de l’année et des avancées sur leur demande de réduction
du temps de travail à 28 heures par semaine, pour les salariés
volontaires.
Cette
victoire des travailleurs allemands est le fruit d’un rapport de forces
et d’une mobilisation forte de près d’un mois dans les entreprises, et
d’une puissante convergence des luttes dans les régions. Les
travailleurs allemands des industries de la métallurgie ont montré, par
la lutte, que leur mobilisation collective en entreprise et l’adhésion
massive à un syndicat (près de 2,5 millions de syndiqués) sont la seule
solution pour obliger le patronat à négocier sérieusement sur leurs
revendications. Le syndicat IG Metall revendiquait 6% d’augmentation de
salaire.Pour les métallos, en Allemagne, la réduction du temps de travail est le moyen le plus juste et le plus efficace pour donner un emploi à toutes celles et ceux qui en sont privés, pour alléger la charge de ceux qui en ont déjà beaucoup trop et qui souffrent de la dégradation de leurs conditions de travail.
L’augmentation des salaires vise la reconnaissance des qualifications, améliore la qualité de vie et participe efficacement au financement de la protection sociale. Autant de revendications rejetées par le patronat et le gouvernement en France.
Les métallos en France ont donc toutes les cartes en mains pour, à leur tour, exiger le retour des fruits de la croissance et une autre répartition des milliards d’€ de richesses créées par le travail. La FTM-CGT propose aux salariés de la métallurgie d’en débattre et de rejoindre la CGT.
Voir le dossier de la CGT : Les 32 heures
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