Le patronat reconnaît une baisse de 50% des fonds attribués au Congé Individuel de Formation (CIF) actuel des salariés
Au cours de la dernière séance de négociation programmée ce matin, les organisations syndicales ont enfin obtenu que les organisations patronales dévoilent un peu leur projet de baisse de leur contribution financière.
En effet, le Medef vient de reconnaître les baisses extrêmement importantes en matière de CIF ainsi que sur le CIF CDD et Intérim.
Pour la CGT, si l’accord était signé majoritairement, cela reviendrait à diminuer des deux tiers l’argent qui y est consacré aujourd’hui : passant de 850 millions d’euros par an à 320 millions.
A cela s’ajoute le refus du patronat de garantir le maintien de la rémunération du salarié en CDI ayant accès au CIF.
Il devient de plus en plus clair que le patronat fait la liaison avec la négociation assurance chômage en cours qui prévoit qu’il faudrait désormais être démissionnaire de son emploi pour avoir une chance d’obtenir une formation de reconversion.
D’aucuns prévoient même un volume de 7500 chômeurs financés en lieu et place des 50000 salariés en CDI, CDD et intérim y ayant accès aujourd’hui.
On voit assez aisément le tour de passe-passe en marche du côté patronal et les économies substantielles envisagées au détriment du monde du travail.
Pour la CGT il suffirait d’accepter de passer la contribution de 0,2 à 0,4 % de la masse salariale consacrée au CIF pour ouvrir le bénéfice d’une formation à 100 000 travailleurs de 800h rémunérée en moyenne à 90% du salaire.
Montreuil, le 16 février 2018
Au cours de la dernière séance de négociation programmée ce matin, les organisations syndicales ont enfin obtenu que les organisations patronales dévoilent un peu leur projet de baisse de leur contribution financière.
En effet, le Medef vient de reconnaître les baisses extrêmement importantes en matière de CIF ainsi que sur le CIF CDD et Intérim.
Pour la CGT, si l’accord était signé majoritairement, cela reviendrait à diminuer des deux tiers l’argent qui y est consacré aujourd’hui : passant de 850 millions d’euros par an à 320 millions.
A cela s’ajoute le refus du patronat de garantir le maintien de la rémunération du salarié en CDI ayant accès au CIF.
Il devient de plus en plus clair que le patronat fait la liaison avec la négociation assurance chômage en cours qui prévoit qu’il faudrait désormais être démissionnaire de son emploi pour avoir une chance d’obtenir une formation de reconversion.
D’aucuns prévoient même un volume de 7500 chômeurs financés en lieu et place des 50000 salariés en CDI, CDD et intérim y ayant accès aujourd’hui.
On voit assez aisément le tour de passe-passe en marche du côté patronal et les économies substantielles envisagées au détriment du monde du travail.
Pour la CGT il suffirait d’accepter de passer la contribution de 0,2 à 0,4 % de la masse salariale consacrée au CIF pour ouvrir le bénéfice d’une formation à 100 000 travailleurs de 800h rémunérée en moyenne à 90% du salaire.
Montreuil, le 16 février 2018
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