A l’issue du premier comité interministériel de la
transformation publique, le Premier ministre et le ministre de la
Fonction Publique n’ont eu pour seules annonces qu’un plan de
suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, l’instauration à grande
échelle de la précarité via la contractualisation, l’individualisation à
outrance de la rémunération. Dans la droite ligne des ordonnances
Macron !
Que de mépris pour les fonctionnaires ; que de mépris pour les missions qu’ils exercent et pour l’ensemble de la population.
Y-a-t-il trop de fonctionnaires, alors que les salariés des EPHAD ont lancé un mouvement de grève inédit et massif, réunissant à la fois personnels, directions et usagers pour exiger de la dignité non seulement pour leur travail, mais principalement pour les personnes âgées qu’ils accueillent. En France, on ne compte qu’un agent pour dix patients, contre un pour un dans les pays scandinaves.
Y-a-t-il encore trop de fonctionnaires, lorsque les personnels de la pénitentiaire sont en grève pendant plus de 12 jours pour exiger de meilleures conditions de travail et la reconnaissance des classifications. Revendications permettant d’accroitre les chances de réinsertion pour les détenus et une meilleure assurance de sécurité pour tous.
Y-a-t-il toujours trop de fonctionnaires, dès lors que le nombre d’enseignants est en chute libre dans le budget 2018, que la fermeture de classes et l’absence de cours pour les élèves se multiplient sur l’ensemble du territoire. Quel avenir pour notre jeunesse si ce n’est aller à l’encontre de leur émancipation individuelle, de la réussite collective et économique du pays ?
Nous pourrions multiplier la liste à l’infini.
La CGT n’oppose pas privé et public comme le gouvernement s’y complait, honteusement. Vieille pratique politique que de dresser les salariés, les citoyens les uns contre les autres. Les fonctionnaires sont des salariés exerçant des métiers, dotés de qualification, de savoir-faire et de compétences. S’ils ont un statut c’est parce qu’ils œuvrent aux services de l’intérêt général et non d’un actionnaire.
Les services publics sont notre bien commun à destination de tous les citoyens, sans distinction sociale ni géographique. Les services publics sont garants de solidarité, d’équité, d’égalité d’accès et de traitement pour tous, ils favorisent le lien social.
Enquête après sondage, la population plébiscite les services publics et ses missions. Ils sont 75% à vouloir plus de proximité et de fonctionnaires notamment dans les zones rurales défavorisées.
Pour gagner cette exigence, la faire partager, la CGT a lancé une campagne « services publics partout pour tous » qui doit mettre en avant de façon incontestable le nombre de fonctionnaires dont le pays a besoin et servir d’appui à des projets de développement de services publics au-delà des luttes actuelles et nécessaires pour maintenir établissements hospitaliers, services et administrations.
Avec la CGT soyons fiers de nos fonctionnaires !
Montreuil, le 6 février 2018
Que de mépris pour les fonctionnaires ; que de mépris pour les missions qu’ils exercent et pour l’ensemble de la population.
Y-a-t-il trop de fonctionnaires, alors que les salariés des EPHAD ont lancé un mouvement de grève inédit et massif, réunissant à la fois personnels, directions et usagers pour exiger de la dignité non seulement pour leur travail, mais principalement pour les personnes âgées qu’ils accueillent. En France, on ne compte qu’un agent pour dix patients, contre un pour un dans les pays scandinaves.
Y-a-t-il encore trop de fonctionnaires, lorsque les personnels de la pénitentiaire sont en grève pendant plus de 12 jours pour exiger de meilleures conditions de travail et la reconnaissance des classifications. Revendications permettant d’accroitre les chances de réinsertion pour les détenus et une meilleure assurance de sécurité pour tous.
Y-a-t-il toujours trop de fonctionnaires, dès lors que le nombre d’enseignants est en chute libre dans le budget 2018, que la fermeture de classes et l’absence de cours pour les élèves se multiplient sur l’ensemble du territoire. Quel avenir pour notre jeunesse si ce n’est aller à l’encontre de leur émancipation individuelle, de la réussite collective et économique du pays ?
Nous pourrions multiplier la liste à l’infini.
La CGT n’oppose pas privé et public comme le gouvernement s’y complait, honteusement. Vieille pratique politique que de dresser les salariés, les citoyens les uns contre les autres. Les fonctionnaires sont des salariés exerçant des métiers, dotés de qualification, de savoir-faire et de compétences. S’ils ont un statut c’est parce qu’ils œuvrent aux services de l’intérêt général et non d’un actionnaire.
Les services publics sont notre bien commun à destination de tous les citoyens, sans distinction sociale ni géographique. Les services publics sont garants de solidarité, d’équité, d’égalité d’accès et de traitement pour tous, ils favorisent le lien social.
Enquête après sondage, la population plébiscite les services publics et ses missions. Ils sont 75% à vouloir plus de proximité et de fonctionnaires notamment dans les zones rurales défavorisées.
Pour gagner cette exigence, la faire partager, la CGT a lancé une campagne « services publics partout pour tous » qui doit mettre en avant de façon incontestable le nombre de fonctionnaires dont le pays a besoin et servir d’appui à des projets de développement de services publics au-delà des luttes actuelles et nécessaires pour maintenir établissements hospitaliers, services et administrations.
Avec la CGT soyons fiers de nos fonctionnaires !
Montreuil, le 6 février 2018
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