Le mardi 12 janvier 2016, le Tribunal d’Amiens
avait condamné nos 8 camarades à 24 mois de prison dont neuf mois ferme.
Cette peine faisait suite à la poursuite du procureur de la république
pour une soi-disant séquestration, alors même que l’entreprise avait
abandonné toutes plaintes.
Cette condamnation à de la prison ferme constituait une grave atteinte aux libertés syndicales, un acharnement judiciaire mais aussi un cap supplémentaire dans la criminalisation de l’action syndicale.
Face à cette attaque et à toutes les autres, la CGT, dans son ensemble, a engagé de multiples actions pour obtenir la relaxe de nos camarades et défendre les libertés syndicales.
Le 11 janvier 2017, la cour d’appel d’Amiens revient sur la première condamnation et condamne, malgré tout, les camarades à de la prison avec sursis et mise à l’épreuve avec inscription au casier judiciaire.
Notre combat n’a pas été vain mais la relaxe aurait été la seule juste décision. Aussi, nos camarades ont entamé un recours auprès de la cour de cassation.
Mercredi 24 janvier 2018, cette instance a confirmé les peines d’emprisonnement avec sursis, les mises à l’épreuve et l’inscription au casier judiciaire pour 7 de nos camarades, n’en relaxant qu’un seul.
Cette décision est déplorable et confirme l’acharnement judiciaire dénoncé à maintes reprises à l’égard des militants et militantes CGT dans le cadre de leur activité syndicale.
Malgré cette condamnation, la CGT continuera à dénoncer la criminalisation et les attaques contre les militant-e-s syndicaux. Celles-ci visent à les empêcher d’agir alors que nous sommes engagés dans la lutte pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail. Nous sommes plus que jamais déterminés à nous opposer aux régressions sociales et à lutter pour une autre société dans l’intérêt général.
Ce sont les fondements mêmes de notre démocratie qui sont atteints lorsque les libertés syndicales sont attaquées.
Nous nous refusons à banaliser ces acharnements en les combattants sans relâche car ils découlent d’une stratégie qui vise à anéantir les droits d’expression, d’action et d’organisation des citoyens.
La CGT appelle ses organisations à ne rien lâcher sur les libertés et à se mobiliser pour en conquérir de nouvelles.
Nous exigeons l’arrêt des poursuites à l’encontre de toutes et tous les camarades poursuivis, l’amnistie pour toutes celles et ceux condamnés dans le cadre de leur activité militante.
Les libertés syndicales ne sont pas négociables, elles sont essentielles pour les conquêtes sociales !
Montreuil, le 26 janvier 2018
Cette condamnation à de la prison ferme constituait une grave atteinte aux libertés syndicales, un acharnement judiciaire mais aussi un cap supplémentaire dans la criminalisation de l’action syndicale.
Face à cette attaque et à toutes les autres, la CGT, dans son ensemble, a engagé de multiples actions pour obtenir la relaxe de nos camarades et défendre les libertés syndicales.
Le 11 janvier 2017, la cour d’appel d’Amiens revient sur la première condamnation et condamne, malgré tout, les camarades à de la prison avec sursis et mise à l’épreuve avec inscription au casier judiciaire.
Notre combat n’a pas été vain mais la relaxe aurait été la seule juste décision. Aussi, nos camarades ont entamé un recours auprès de la cour de cassation.
Mercredi 24 janvier 2018, cette instance a confirmé les peines d’emprisonnement avec sursis, les mises à l’épreuve et l’inscription au casier judiciaire pour 7 de nos camarades, n’en relaxant qu’un seul.
Cette décision est déplorable et confirme l’acharnement judiciaire dénoncé à maintes reprises à l’égard des militants et militantes CGT dans le cadre de leur activité syndicale.
Malgré cette condamnation, la CGT continuera à dénoncer la criminalisation et les attaques contre les militant-e-s syndicaux. Celles-ci visent à les empêcher d’agir alors que nous sommes engagés dans la lutte pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail. Nous sommes plus que jamais déterminés à nous opposer aux régressions sociales et à lutter pour une autre société dans l’intérêt général.
Ce sont les fondements mêmes de notre démocratie qui sont atteints lorsque les libertés syndicales sont attaquées.
Nous nous refusons à banaliser ces acharnements en les combattants sans relâche car ils découlent d’une stratégie qui vise à anéantir les droits d’expression, d’action et d’organisation des citoyens.
La CGT appelle ses organisations à ne rien lâcher sur les libertés et à se mobiliser pour en conquérir de nouvelles.
Nous exigeons l’arrêt des poursuites à l’encontre de toutes et tous les camarades poursuivis, l’amnistie pour toutes celles et ceux condamnés dans le cadre de leur activité militante.
Les libertés syndicales ne sont pas négociables, elles sont essentielles pour les conquêtes sociales !
Montreuil, le 26 janvier 2018
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