L’avenir de l’industrie navale militaire française
est aujourd’hui profondément remis en question pour des intérêts
purement capitalistiques et négligeant toute dimension stratégique et
d’indépendance de la France dans ce secteur d’activités industrielles si
particulier qu’est l’armement.
Missionnés par les gouvernements français et Italien, les directions des entreprises « Naval Group », côté français, et « Fincantieri », côté italien, travaillent à leur « rapprochement ». L’objectif clairement annoncé est de former un géant mondial dans le seul objectif de gagner de nouveaux marchés !
La CGT dénonce cette opération de rapprochement/fusion qui, non seulement, va générer des suppressions d’emploi par centaines via des économies d’échelle mais, aussi, transférer certaines activités potentiellement stratégiques au partenaire italien. C’est là une mise en danger en termes de savoir-faire et de maitrise technologique. C’est aussi une question politique quant à l’indépendance de la France dans ce secteur d’activité hautement stratégique.
« Naval Group » est une entreprise industrielle de référence et de pointe dans plusieurs domaines d’activité : navires, sous-marins, maintien en conditions opérationnelles des forces, énergies marines renouvelables, nucléaire civil, construction de bases navales, etc. Elle répond, aujourd’hui encore, à l’ensemble des besoins de la Marine Nationale Française.
« Naval Group » doit rester sous le contrôle de l’État garant de l’indépendance et de la souveraineté de la nation.
Quel choix fera cette société italo-française de droit privé lorsqu’il s’agira de choisir entre un besoin de l’État français et un autre d’un client capable de payer le même matériel plus cher ? Cette même capacité à décider doit aussi permettre de maîtriser ce qui est vendu et à qui.
Les armes ne sont pas des marchandises comme les autres !
La CGT propose :
l’ouverture d’un débat parlementaire sur ce projet de rapprochement/fusion. Au regard des enjeux qu’elle recouvre, cette question ne peut être laissée aux seules directions d’entreprises (!) ;
la création d’un « Pôle Public National de Défense », seule structure capable de garantir la maîtrise publique des industries d’armement ;
d’instaurer la démocratie par l’intervention citoyenne sur les questions de défense ;
de développer l’intervention des salariés sur la gestion des établissements, industries et groupes concourant aux missions de la Défense nationale.
La CGT œuvre et milite pour la Paix. L’indépendance de la France en est une des conditions.
Montreuil, le 18 juin 2018
Missionnés par les gouvernements français et Italien, les directions des entreprises « Naval Group », côté français, et « Fincantieri », côté italien, travaillent à leur « rapprochement ». L’objectif clairement annoncé est de former un géant mondial dans le seul objectif de gagner de nouveaux marchés !
La CGT dénonce cette opération de rapprochement/fusion qui, non seulement, va générer des suppressions d’emploi par centaines via des économies d’échelle mais, aussi, transférer certaines activités potentiellement stratégiques au partenaire italien. C’est là une mise en danger en termes de savoir-faire et de maitrise technologique. C’est aussi une question politique quant à l’indépendance de la France dans ce secteur d’activité hautement stratégique.
« Naval Group » est une entreprise industrielle de référence et de pointe dans plusieurs domaines d’activité : navires, sous-marins, maintien en conditions opérationnelles des forces, énergies marines renouvelables, nucléaire civil, construction de bases navales, etc. Elle répond, aujourd’hui encore, à l’ensemble des besoins de la Marine Nationale Française.
« Naval Group » doit rester sous le contrôle de l’État garant de l’indépendance et de la souveraineté de la nation.
Quel choix fera cette société italo-française de droit privé lorsqu’il s’agira de choisir entre un besoin de l’État français et un autre d’un client capable de payer le même matériel plus cher ? Cette même capacité à décider doit aussi permettre de maîtriser ce qui est vendu et à qui.
Les armes ne sont pas des marchandises comme les autres !
La CGT propose :
l’ouverture d’un débat parlementaire sur ce projet de rapprochement/fusion. Au regard des enjeux qu’elle recouvre, cette question ne peut être laissée aux seules directions d’entreprises (!) ;
la création d’un « Pôle Public National de Défense », seule structure capable de garantir la maîtrise publique des industries d’armement ;
d’instaurer la démocratie par l’intervention citoyenne sur les questions de défense ;
de développer l’intervention des salariés sur la gestion des établissements, industries et groupes concourant aux missions de la Défense nationale.
La CGT œuvre et milite pour la Paix. L’indépendance de la France en est une des conditions.
Montreuil, le 18 juin 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire