Le plan d’économie que vous nous présentez fait partie du « Pacte de
responsabilité et de solidarité » de 50 milliards d’euros entre 2015 et
2017 auquel la CGT est vivement opposée.
Dans ce plan, sont ciblés 10 milliards d’euros économisés sur l‘Assurance maladie et 1,2 milliard sur les frais de gestion des caisses de Sécurité sociale.
Les autres mesures portent sur le gel ou la remise en cause de prestations sociales et de protection sociale telles que la politique familiale, l’assurance chômage, la retraite…
« Il n’y aura pas d’après sans rompre avec l’avant » : cette déclaration que vous avez faite en juin 2014, pouvait nous laisser espérer un autre engagement politique que celui que vous entendez mettre en œuvre aujourd’hui.
La population a subi les effets des Objectifs nationaux de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) précédents et devrait se résoudre à connaitre des difficultés plus grandes encore, avec des objectifs fixés à 2,1 % en 2015, jusqu’à 1,9 % en 2017.
La CGT a d’autres ambitions de politique nationale de santé et de protection sociale pour lutter contre les inégalités sociales, contre le renoncement aux soins et pour un véritable service public hospitalier capable de répondre pleinement aux besoins de la population par un réel accès aux soins.
En plus des Conentions d’objectifs et de gestion (COG) contraintes que vous imposez aux caisses de Sécurité sociale, vous réclamez un effort supplémentaire de 1,2 milliard d’euros qui aura pour conséquence de dégrader davantage encore le service rendu aux assurés sociaux, allocataires et retraités, ce qui, en ces temps de crise, est inacceptable.
L’actualité nous impose de vous exprimer notre profond désaccord sur votre projet de loi santé car celui-ci ne répond pas aux aspirations de la population. Si certaines mesures, de prime abord pouvaient apparaitre séduisantes, dans les faits, votre projet de loi déconstruit une partie du système de santé public pour donner toujours plus de place au secteur privé et à la médecine libérale.
La remise en cause du contrat État/Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) et votre volonté d’encadrement de la politique conventionnelle, avec des pouvoirs accrus aux Agences régionales de santé sur les politiques conventionnelles régionales sont en contradiction avec nos principes d’unicité et d’universalité.
« Rompre avec l’avant », c’est garder le concept le plus universel et le plus opérant du domaine de la santé au travail et de la santé en général, c’est-à-dire la Sécurité sociale.
Or, force est de constater que notre système de santé est marqué à la fois par la beauté de l’engagement des personnels du monde de la santé, toujours dans l’absolue recherche de pouvoir bien faire leur travail, au prix de sacrifices, et par la misère de l’état réel du secteur de la santé sinistré par plus de trente années de logique de maîtrise de dépenses de santé et de réduction de ses coûts.
La CGT porte donc l’exigence d’un véritable débat national destiné à transformer, par une « loi organique » ou « loi cadre », l’offre de soins, de prévention, d’éducation, de promotion de la santé et du travail pour en faire un système de santé en phase avec les besoins d’aujourd’hui et de demain.
La CGT agira pour reconquérir une Sécurité sociale de haut niveau, pour une mise en œuvre d’une politique globale de santé et de travail.
Montreuil, le 16 mars 2015
Dans ce plan, sont ciblés 10 milliards d’euros économisés sur l‘Assurance maladie et 1,2 milliard sur les frais de gestion des caisses de Sécurité sociale.
Les autres mesures portent sur le gel ou la remise en cause de prestations sociales et de protection sociale telles que la politique familiale, l’assurance chômage, la retraite…
« Il n’y aura pas d’après sans rompre avec l’avant » : cette déclaration que vous avez faite en juin 2014, pouvait nous laisser espérer un autre engagement politique que celui que vous entendez mettre en œuvre aujourd’hui.
La population a subi les effets des Objectifs nationaux de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) précédents et devrait se résoudre à connaitre des difficultés plus grandes encore, avec des objectifs fixés à 2,1 % en 2015, jusqu’à 1,9 % en 2017.
La CGT a d’autres ambitions de politique nationale de santé et de protection sociale pour lutter contre les inégalités sociales, contre le renoncement aux soins et pour un véritable service public hospitalier capable de répondre pleinement aux besoins de la population par un réel accès aux soins.
En plus des Conentions d’objectifs et de gestion (COG) contraintes que vous imposez aux caisses de Sécurité sociale, vous réclamez un effort supplémentaire de 1,2 milliard d’euros qui aura pour conséquence de dégrader davantage encore le service rendu aux assurés sociaux, allocataires et retraités, ce qui, en ces temps de crise, est inacceptable.
L’actualité nous impose de vous exprimer notre profond désaccord sur votre projet de loi santé car celui-ci ne répond pas aux aspirations de la population. Si certaines mesures, de prime abord pouvaient apparaitre séduisantes, dans les faits, votre projet de loi déconstruit une partie du système de santé public pour donner toujours plus de place au secteur privé et à la médecine libérale.
La remise en cause du contrat État/Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) et votre volonté d’encadrement de la politique conventionnelle, avec des pouvoirs accrus aux Agences régionales de santé sur les politiques conventionnelles régionales sont en contradiction avec nos principes d’unicité et d’universalité.
« Rompre avec l’avant », c’est garder le concept le plus universel et le plus opérant du domaine de la santé au travail et de la santé en général, c’est-à-dire la Sécurité sociale.
Or, force est de constater que notre système de santé est marqué à la fois par la beauté de l’engagement des personnels du monde de la santé, toujours dans l’absolue recherche de pouvoir bien faire leur travail, au prix de sacrifices, et par la misère de l’état réel du secteur de la santé sinistré par plus de trente années de logique de maîtrise de dépenses de santé et de réduction de ses coûts.
La CGT porte donc l’exigence d’un véritable débat national destiné à transformer, par une « loi organique » ou « loi cadre », l’offre de soins, de prévention, d’éducation, de promotion de la santé et du travail pour en faire un système de santé en phase avec les besoins d’aujourd’hui et de demain.
La CGT agira pour reconquérir une Sécurité sociale de haut niveau, pour une mise en œuvre d’une politique globale de santé et de travail.
Montreuil, le 16 mars 2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire