Dans les entreprises de petite taille, la CGT propose :
- l’instauration de nouveaux droits à la
représentation collective pour tou-te-s les salarié-e-s, quel que soit
l’effectif de l’entreprise, toute demande conjointe d’un ou de plusieurs
salarié-e-s, par l’intermédiaire d’une organisation syndicale, devant
entraîner obligatoirement l’organisation d’élections de délégué-e-s du
personnel ;
- le retour à un délai de deux ans entre chaque
élection dans l’entreprise, sur la demande d’un syndicat représentatif
ou d’un nouveau syndicat présent dans l’entreprise ;
- la mise en
place de sanctions à l’encontre des employeurs qui ne transmettent pas,
ou qui transmettent incorrectement, à l’administration les
procès-verbaux d’élections dans leur entreprise ;
- à défaut de
représentants salarié-e-s élu-e-s sur liste syndicale dans l’entreprise,
le droit pour les salarié-e-s concerné-e-s de voter tous les quatre
ans, à partir d’un scrutin sur liste présenté par les syndicats sur une
base territoriale : ces élus territoriaux organiseraient la défense des
salarié-e-s, l’aide au dialogue social avec l’employeur, et
négocieraient avec les employeurs concernés des droits collectifs et
communs aux salariés, tels que :
le droit à des activités sociales, culturelles et sportives ;
le droit à la santé, à la sécurité dans les conditions de travail ;
le droit à l’emploi, à la formation et à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) ;
le droit à un temps de travail et à des transports adaptés pour réaliser correctement leur travail.
Il s’agit de s’appuyer sur les constructions actuelles comme les
commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l’artisanat
(CPRIA), les particuliers employeurs, les professions libérales, pour
mettre sur pied des commissions paritaires territoriales par grand
secteurs économiques développant des droits réels pour les salariés des
entreprises de petite taille.
Dans les entreprises de plus de 50 salariés, la CGT propose :
- le retour à un délai de deux ans entre chaque
élection dans l’entreprise, sur la demande d’un syndicat représentatif
ou d’un nouveau syndicat présent dans l’entreprise ;
- la mise en
place de sanctions à l’encontre des employeurs qui ne transmettent pas,
ou qui transmettent incorrectement, à l’administration les
procès-verbaux d’élections dans leur entreprise ;
- l’encadrement
de l’utilisation de la norme responsabilité sociale des entreprises
(RSE), pour permettre le respect réel des libertés syndicales et un
dialogue social de qualité, l’utilisation abusive de cette norme devant
pouvoir faire l’objet d’une action de groupe de la part des instances
représentatives au nom des salariés ;
- l’amélioration des droits et moyens des élus du personnel par :
le doublement, la mutualisation et le cumul du crédit d’heures dont disposent les élus titulaires et suppléants ;
le
renforcement du droit à la formation syndicale dont disposent les élus
titulaires et suppléants, au-delà du droit au congé de formation
économique et sociale reconnu pour tous les salariés, pris en charge par
l’employeur ;
la
majoration du crédit d’heures attribué aux délégués syndicaux et
représentants des syndicats représentatifs dans l’entreprise ;
la
mise en place d’un accord majoritaire d’entreprise après chaque
élection précisant « le temps nécessaire à l’exercice de la fonction »
et fixant les dispositions pour remplacer les absences des salariés élus
pendant les heures de délégation, afin de garantir aux élus l’exercice
de leur mandat. Cet accord ne devra pas déroger aux dispositions
légales.
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