Les annonces du Premier ministre concernant la « modernisation du
dialogue social » ont de quoi satisfaire le président du Medef, mais
inquiéter les syndicats de salariés.
En effet, les options présentées par Manuel Valls, notamment le regroupement des instances représentatives du personnel et le recul sur les prérogatives des CHSCT, reprennent une bonne part des exigences patronales qui ont déjà fait échouer la négociation.
La CGT estime qu’il faut développer une plus grande démocratie sociale dans les entreprises qui permette l’expression et l’intervention des salariés sur leur travail. Ces options annoncées prévoient tout le contraire.
Le projet gouvernemental ne doit pas valider une discussion qui a échoué, mais prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales.
Pour sa part, la CGT a développé de nombreuses propositions visant à améliorer la qualité et l’efficacité du dialogue social dans les petites et dans les grandes entreprises.
Parmi celles-ci :
Montreuil, le 26 février 2015
En effet, les options présentées par Manuel Valls, notamment le regroupement des instances représentatives du personnel et le recul sur les prérogatives des CHSCT, reprennent une bonne part des exigences patronales qui ont déjà fait échouer la négociation.
La CGT estime qu’il faut développer une plus grande démocratie sociale dans les entreprises qui permette l’expression et l’intervention des salariés sur leur travail. Ces options annoncées prévoient tout le contraire.
Le projet gouvernemental ne doit pas valider une discussion qui a échoué, mais prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales.
Pour sa part, la CGT a développé de nombreuses propositions visant à améliorer la qualité et l’efficacité du dialogue social dans les petites et dans les grandes entreprises.
Parmi celles-ci :
- permettre la représentation effective des salariés de toutes les entreprises de petite taille. En outre, il faut d’urgence des droits réels pour les salariés des TPE ;
- développer partout les droits d’expression des salariés et le droit syndical ;
- maintenir les institutions représentatives et leurs prérogatives ;
- renforcer le poids et la légitimité des CHSCT, instaurer des CHSCT de site, surtout à un moment où la santé au travail se dégrade dans de nombreuses entreprises ;
- mettre en place des comités inter-entreprises, notamment pour mieux prendre en compte les salariés de la sous-traitance.
Montreuil, le 26 février 2015
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