Si l’on en croit les estimations réalisées par
l’Unedic à partir des propositions des représentants des intermittents
présentées mercredi lors de la dernière réunion de la mission de
concertation sur leur statut, le régime d’indemnisation des
intermittents du spectacle peut être réformé à moindre coût.
Lors de cette réunion a été examiné le point
chiffré des trois scénarios de réforme proposés par la CGT Spectacle, la
Coordination des intermittents et le Syndeac (employeurs). Ils
prévoient une indemnisation sur la base de base de 507 heures de travail
sur douze mois, à partir d’une date anniversaire (au lieu de 10 mois
pour les techniciens et 10 mois et demi pour les artistes)."On peut arriver à un système plus juste sans surcoût",
a estimé Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle. Plus
juste en effet car cette mesure permettrait de réintégrer 2%
d’allocataires aujourd’hui exclus du système d’indemnisation, soit 2 à
3.000 personnes par an pour un coût réduit, estimé entre 35 et 40
millions d’euros, selon les estimations de l’Unedic.
Incontestablement, le dossier avance, mais on ne crie pas victoire pour autant du coté de la fédération CGT Spectacle qui appelle à la "vigilance" sur la suite : "Que va faire le gouvernement ? Prendre en compte nos propositions ou nous oublier ?"
Les préconisations de la mission de concertation nommée par le gouvernement devraient idéalement être examinées par les syndicats et le patronat gestionnaires de l’Unedic. Mais le Medef est opposé à rouvrir le dossier avant l’échéance normale de négociation de la prochaine convention de 2016. Dans ce cas, une proposition de loi pourrait être introduite, par exemple par un parlementaire du Comité de suivi sur l’intermittence.
Incontestablement, le dossier avance, mais on ne crie pas victoire pour autant du coté de la fédération CGT Spectacle qui appelle à la "vigilance" sur la suite : "Que va faire le gouvernement ? Prendre en compte nos propositions ou nous oublier ?"
Les préconisations de la mission de concertation nommée par le gouvernement devraient idéalement être examinées par les syndicats et le patronat gestionnaires de l’Unedic. Mais le Medef est opposé à rouvrir le dossier avant l’échéance normale de négociation de la prochaine convention de 2016. Dans ce cas, une proposition de loi pourrait être introduite, par exemple par un parlementaire du Comité de suivi sur l’intermittence.
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