Le projet de loi « Macron » affiche l’objectif de moderniser
l’économie et lever les freins à l’activité, pour renouer avec une
croissance durable.
Il s’agit en fait d’un texte fourre-tout allant de la libéralisation du transport non urbain voyageur par autocar aux professions règlementées, en passant par la justice sociale et le droit du travail. Nous pourrions le résumer très simplement : réduction des droits pour les salariés, liberté pour les patrons !
L’équation est simple, les droits des travailleurs et les règles qui régissent le « vivre ensemble » sont des obstacles à l’activité des entreprises, il faut les supprimer !
Quelle drôle de conception du rôle de la puissance publique : plutôt que de porter une réelle stratégie s’agissant de la politique économique, et notamment industrielle, le gouvernement préfère dérèglementer à tout va.
La mesure la plus médiatisée du projet de loi est l’élargissement du travail du dimanche et de nuit dans le commerce. Cette mesure représente un recul considérable des droits des salariés de ce secteur, et l’extension assurée à d’autres champs. Cet élargissement est aussi un puissant marqueur du changement de société : travailler et consommer 24 heures sur 24 ! L’enjeu, c’est d’abord d’augmenter les salaires, les pensions, et les minima sociaux.
Les propositions concernant la justice prud’homale constituent une véritable provocation. C’est la mise au pas des conseillers prud’hommes dont le rôle sera affaibli. Par ailleurs rien dans ce texte ne permet d’améliorer le fonctionnement des conseils de prud’hommes et les procédures pour les salariés.
La justice prud’homale est primordiale, elle doit absolument pouvoir se développer.
La loi porte par ailleurs un véritable projet de dépénalisation du droit du travail et cherche à éloigner les patrons des tribunaux et des audiences publiques… Inacceptable !
En conclusion ce projet constitue une nouvelle régression sociale et ne répond en rien à l’objectif de création d’emplois et de réduction du chômage.
Elle confirme le besoin de construire une mobilisation au plus près des salariés, nous nous y employons.
Montreuil, le 10 décembre 2014
Il s’agit en fait d’un texte fourre-tout allant de la libéralisation du transport non urbain voyageur par autocar aux professions règlementées, en passant par la justice sociale et le droit du travail. Nous pourrions le résumer très simplement : réduction des droits pour les salariés, liberté pour les patrons !
L’équation est simple, les droits des travailleurs et les règles qui régissent le « vivre ensemble » sont des obstacles à l’activité des entreprises, il faut les supprimer !
Quelle drôle de conception du rôle de la puissance publique : plutôt que de porter une réelle stratégie s’agissant de la politique économique, et notamment industrielle, le gouvernement préfère dérèglementer à tout va.
La mesure la plus médiatisée du projet de loi est l’élargissement du travail du dimanche et de nuit dans le commerce. Cette mesure représente un recul considérable des droits des salariés de ce secteur, et l’extension assurée à d’autres champs. Cet élargissement est aussi un puissant marqueur du changement de société : travailler et consommer 24 heures sur 24 ! L’enjeu, c’est d’abord d’augmenter les salaires, les pensions, et les minima sociaux.
Les propositions concernant la justice prud’homale constituent une véritable provocation. C’est la mise au pas des conseillers prud’hommes dont le rôle sera affaibli. Par ailleurs rien dans ce texte ne permet d’améliorer le fonctionnement des conseils de prud’hommes et les procédures pour les salariés.
La justice prud’homale est primordiale, elle doit absolument pouvoir se développer.
La loi porte par ailleurs un véritable projet de dépénalisation du droit du travail et cherche à éloigner les patrons des tribunaux et des audiences publiques… Inacceptable !
En conclusion ce projet constitue une nouvelle régression sociale et ne répond en rien à l’objectif de création d’emplois et de réduction du chômage.
Elle confirme le besoin de construire une mobilisation au plus près des salariés, nous nous y employons.
Montreuil, le 10 décembre 2014
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