L’entretien professionnel doit être
formalisé dans un document écrit dont l’employeur remet une copie au
salarié.
L’entretien professionnel doit être également proposé systématiquement
au salarié qui reprend son activité à l’issue d’un congé de maternité,
d’un congé parental d’éducation, d’un congé de soutien familial, d’un
congé d’adoption, d’un congé sabbatique, d’une période de mobilité
volontaire sécurisée, d’une période de travail à temps partiel après un
congé de maternité ou d’adoption, d’une période d’arrêt de longue
maladie ou à l’issue d’un mandat syndical.
Tous les six ans, l’entretien professionnel comporte un objectif
spécifique. Il fait un état des lieux récapitulatif du parcours
professionnel du salarié. Cette durée de six ans s’apprécie par
référence à l’ancienneté du salarié dans l’entreprise. L’employeur doit
vérifier que le salarié a bénéficié au cours des six dernières années
d’un entretien professionnel tous les deux ans et, si nécessaire, des
entretiens prévus au retour de certaines absences. Il doit également
apprécier si l’intéressé :
a suivi au moins une action de formation ;
a acquis des éléments de certification, par la formation ou par une VAE ;
a bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
a suivi au moins une action de formation ;
a acquis des éléments de certification, par la formation ou par une VAE ;
a bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsque, au cours de ces
six dernières années, le salarié n’a pas bénéficié des entretiens
prévus et d’au moins deux des trois mesures mentionnées ci-dessus, son
compte personnel de formation sera abondé de 100 heures (130 heures pour
un salarié à temps partiel) ; son employeur versera une somme
forfaitaire à l’OPCA et il n’aura plus besoin de l’accord de l’employeur
sur le contenu de la formation qu’il souhaitera financer avec le CPF
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