L'Union Locale sur le ouèbe


Désormais, pour suivre l'Union Locale CGT de Cherbourg, il faut se rendre sur :

dimanche 14 décembre 2014

Création d’un entretien professionnel

Lors de son embauche, le salarié doit désormais être informé qu’il bénéficiera tous les deux ans d’un entretien professionnel avec son employeur. Cet entretien sera consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et emploi. Cet entretien doit être distinct des entretiens d’évaluation du travail.

L’entretien professionnel doit être formalisé dans un document écrit dont l’employeur remet une copie au salarié. L’entretien professionnel doit être également proposé systématiquement au salarié qui reprend son activité à l’issue d’un congé de maternité, d’un congé parental d’éducation, d’un congé de soutien familial, d’un congé d’adoption, d’un congé sabbatique, d’une période de mobilité volontaire sécurisée, d’une période de travail à temps partiel après un congé de maternité ou d’adoption, d’une période d’arrêt de longue maladie ou à l’issue d’un mandat syndical.
Tous les six ans, l’entretien professionnel comporte un objectif spécifique. Il fait un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié. Cette durée de six ans s’apprécie par référence à l’ancienneté du salarié dans l’entreprise. L’employeur doit vérifier que le salarié a bénéficié au cours des six dernières années d’un entretien professionnel tous les deux ans et, si nécessaire, des entretiens prévus au retour de certaines absences. Il doit également apprécier si l’intéressé  :
-  a suivi au moins une action de formation  ;
- a acquis des éléments de certification, par la formation ou par une VAE  ;
-  a bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsque, au cours de ces six dernières années, le salarié n’a pas bénéficié des entretiens prévus et d’au moins deux des trois mesures mentionnées ci-dessus, son compte personnel de formation sera abondé de 100 heures (130 heures pour un salarié à temps partiel)  ; son employeur versera une somme forfaitaire à l’OPCA et il n’aura plus besoin de l’accord de l’employeur sur le contenu de la formation qu’il souhaitera financer avec le CPF

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