Cette
réponse aux besoins est urgente pour des millions de personnes et leur
famille ; elle est aussi d’utilité publique pour favoriser la croissance
dont le pays est en manque alors qu’il en a tant besoin.
Il faut d’urgence que s’ouvrent des négociations dans les entreprises et
les administrations ainsi que dans les branches professionnelles ;
avec, à l’ordre du jour, l’augmentation générale des salaires, comme la
CGT vient de la demander aux organisations patronales dans le cadre
d’une réunion paritaire.
Ce n’est pas d’une prime versée au bon vouloir des patrons et sous
conditions drastiques dont les travailleurs ont besoin mais bien d’une
augmentation générale des salaires, sonnante et trébuchante. En effet,
le gouvernement de Macron n’en finit pas avec ses cadeaux au Patronat.
Déjà, en janvier dernier, il avait refusé d’augmenter le Smic au-delà de
0,99%, soit moins de 15 euros bruts par mois, alors qu’il distribue des
milliards d’euros d’argent public aux entreprises, sans
conditionnalité, ni contrepartie.
Aussi, tout montre actuellement que le niveau d’augmentation des
salaires dans les entreprises est en-dessous de l’inflation réelle, sauf
quand les travailleurs se mobilisent. Nous rappelons que la CGT demande
que le Smic et les départs de grille de salaires mensuels dans les
professions soient revalorisés immédiatement, pour être placés à 1 800
euros.
Contrairement à une augmentation générale des salaires, une prime
défiscalisée et exonérée de cotisations sociales ne crée pas de droits
supplémentaires pour les travailleurs et ne participe pas au financement
de la protection sociale, c'est-à-dire l’assurance maladie, le chômage
ou encore la retraite. Une fois de plus, le gouvernement répond aux
désidératas du patronat.
Le salaire c’est aussi le paiement de notre qualification et nos
compétences professionnelles, quel que soit notre métier. Il faut donc
revaloriser les qualifications des travailleurs et, par là-même
occasion, les reconnaitre en assurant une évolution de carrière à toutes
et tous ainsi qu’un respect scrupuleux de l’égalité salariale et
professionnelle.
Montreuil, le 17 mars 2021
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