Au sein de la Fonction publique, les atteintes aux
libertés syndicales, les menaces de sanctions et la répression sont des
pratiques de plus en plus courantes et prennent des formes variées.
Aujourd’hui, tous les prétextes sont bons pour entraver l’action
syndicale et la liberté d’expression.
Ainsi, des camarades CGT du syndicat du ministère du Travail d’Île-de-France ont récemment fait l’objet d’un blâme pour leur action en soutien aux travailleurs sans papiers. Une autre militante SUD, inspectrice de travail, a été sanctionnée pour sa participation, toujours dans un cadre syndical, à un rassemblement public, critiquant la réforme du Droit du travail.
Au ministère de la Justice, une autre femme fonctionnaire, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation et syndicaliste, qui s’était exprimée dans la presse pour porter la parole de son syndicat CGT sur les politiques de lutte contre la radicalisation a, elle aussi, été sanctionnée au niveau disciplinaire.
Aujourd’hui, le Secrétaire général de la fédération CGT police, Alexandre Langlois, est menacé de sanctions pour avoir dénoncé, dans un cadre syndical, les agissements d’un supérieur hiérarchique et des pressions exercées sur des policiers afin qu’ils diminuent la qualification pénale des infractions. Irrespect des textes et ordres illégaux pour des besoins statistiques, comment ne pas dénoncer ces choix d’une direction ?
Souvent, dans les différents ministères, des codes de « déontologie » sont utilisés comme des leviers d’asservissement d’un autre temps et d’atteintes à la liberté d’expression syndicale.
La multiplication de ces procédures et menaces constituent autant de manœuvres visant à intimider toutes celles et tous ceux qui voudraient exprimer une simple appréciation critique et résister aux politiques actuelles.
Ces sanctions et ces menaces représentent une atteinte grave à la liberté d’expression et au droit syndical, pourtant garantis par la Constitution et le droit international.
La CGT combat vigoureusement des conceptions et des pratiques visant à faire taire les syndicalistes ou, ce qui revient à peu près au même, à ne les autoriser à s’exprimer que sur ce qui convient aux employeurs.
La CGT soutient Alexandre Langlois et tous les militants dans leur combat pour le respect des libertés syndicales essentielles aux conquêtes sociales, à la démocratie et au progrès social.
Montreuil, le 9 avril 2018
Ainsi, des camarades CGT du syndicat du ministère du Travail d’Île-de-France ont récemment fait l’objet d’un blâme pour leur action en soutien aux travailleurs sans papiers. Une autre militante SUD, inspectrice de travail, a été sanctionnée pour sa participation, toujours dans un cadre syndical, à un rassemblement public, critiquant la réforme du Droit du travail.
Au ministère de la Justice, une autre femme fonctionnaire, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation et syndicaliste, qui s’était exprimée dans la presse pour porter la parole de son syndicat CGT sur les politiques de lutte contre la radicalisation a, elle aussi, été sanctionnée au niveau disciplinaire.
Aujourd’hui, le Secrétaire général de la fédération CGT police, Alexandre Langlois, est menacé de sanctions pour avoir dénoncé, dans un cadre syndical, les agissements d’un supérieur hiérarchique et des pressions exercées sur des policiers afin qu’ils diminuent la qualification pénale des infractions. Irrespect des textes et ordres illégaux pour des besoins statistiques, comment ne pas dénoncer ces choix d’une direction ?
Souvent, dans les différents ministères, des codes de « déontologie » sont utilisés comme des leviers d’asservissement d’un autre temps et d’atteintes à la liberté d’expression syndicale.
La multiplication de ces procédures et menaces constituent autant de manœuvres visant à intimider toutes celles et tous ceux qui voudraient exprimer une simple appréciation critique et résister aux politiques actuelles.
Ces sanctions et ces menaces représentent une atteinte grave à la liberté d’expression et au droit syndical, pourtant garantis par la Constitution et le droit international.
La CGT combat vigoureusement des conceptions et des pratiques visant à faire taire les syndicalistes ou, ce qui revient à peu près au même, à ne les autoriser à s’exprimer que sur ce qui convient aux employeurs.
La CGT soutient Alexandre Langlois et tous les militants dans leur combat pour le respect des libertés syndicales essentielles aux conquêtes sociales, à la démocratie et au progrès social.
Montreuil, le 9 avril 2018
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