ur 190 points de rassemblement et à l’appel, le plus souvent, de la
seule CGT, près de 300 000 salari-é-e-s se sont mobilisés avec, parfois,
des appels à la grève s’ajoutant à celui des cheminots, toujours aussi
fortement et unitairement mobilisés.
Des rassemblements ou cortèges déterminés malgré la période de congés.
Salariés du privé, du public, électriciens et gaziers, usagers des
services publics, retraités, jeunes lycéens et étudiants : rassemblés
autour du refus de la société que Macron et son gouvernement nous
proposent. Et, aussi, mobilisés sur leurs propres revendications autour
de l’emploi, des salaires, des garanties collectives, du service public,
de la suppression de la CSG, de l’accès à l’université.
Partout, dans le calme et la détermination, les jalons ont été posés
pour poursuivre et amplifier partout les mobilisations, à partir des
entreprises, professions et des cahiers revendicatifs locaux.
À quelques endroits, comme à Paris où la préfecture de police a
multiplié les provocations, les salariés sont restés calmes et dignes,
refusant de répondre à la violence. Violence qui décidément devient la
seule réponse gouvernementale aux justes exigences des salariés et
populations. En témoigne la situation à Notre-Dame-des-Landes.
Les exigences et mécontentements montent sur de multiples sujets et le gouvernement écoute, dit-il, mais n’entend pas.
Il serait pourtant inspiré de le faire !
Les cheminots restent durablement déterminés, les électriciens et
gaziers les rejoignent. Les fonctionnaires unis ont d’ores et déjà le 22
mai et ses suites en ligne de mire. Les retraités, unis eux aussi, vont
continuer à se mobiliser.
ADP, Air France, les transporteurs routiers, les chômeurs et précaires,
les salariés des Ehpad, de la collecte des déchets, s’organisent sous
formes différentes pour faire avancer leurs légitimes revendications… et
ils ne sont pas seuls.
La CGT les soutient plus que jamais. Elle va travailler à l’unité la
plus large, au plus près du terrain, pour que, partout, s’ouvrent de
sérieuses négociations et soient entendues nos propositions.
Le Président Macron et son gouvernement doivent entendre l’exigence
sociale et prendre la mesure des oppositions grandissantes à sa
politique qui flatte les plus riches et punit le plus grand nombre quand
les moyens existent pour faire autrement.
Nous ne lâcherons rien !
De nombreuses initiatives auront lieu dans les professions et les territoires dès la semaine prochaine.
Nous appelons à faire du 1er-Mai, dans l’unité la plus large, une
puissante journée de mobilisation et travaillons, dès à présent, à ses
nécessaires suites, pour gagner.
Montreuil, le 19 avril 2018
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