Comme le dénonce la CGT depuis longtemps, la montée des emplois précaires est la donnée majeure des chiffres du chômage 2017.
Les demandeurs d’emploi en catégorie A (chômage total) sont au nombre de 3.451.400 soit une baisse légère de 0.5 % sur un an, de 0.7 % sur trois mois et de 0.1 % sur un mois.
Les catégories B (personnes ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) et C (personnes ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois), avec 2.160.900 travailleurs précaires, sont en augmentation de 8.2 % sur un an. Cela se traduit par + 4 %, plus précisément pour la catégorie B et + 10.6 % pour la catégorie C.
La catégorie D (entrée en formation) quant à elle est toujours en baisse de 18.3 % sur un an pour concerner aujourd’hui 277.400 personnes et la catégorie E baisse de 8 % sur un an.
Le total ABCDE se porte à 6.278.000 inscrits à Pôle Emploi, soit + 0.8% sur an… chiffre inquiétant !
La tendance est bien à l’amplification de la précarité : la faible « reprise » ne se faisant qu’au travers des CDD, l’intérim, etc.
D’une part, les nouvelles dispositions favorables aux employeurs leur ont permis de transformer des licenciements économiques en ruptures conventionnelles individuelles ou collectives. Le regain d’activité dans l’industrie se fait clairement en accroissant le recours déjà exorbitant à l’intérim. Dans la grande distribution, le développement des emplois précaires ne suffit pas au patronat, place aux suppressions de postes massives pour augmenter les bénéfices.
Les enjeux de la structuration de l’emploi comme des négociations portant sur l’assurance chômage appellent, plus que jamais, à lutter contre la précarité et notamment contre le développement et le fractionnement des contrats courts.
Le patronat, par ses pratiques, porte dans la situation de l’emploi, en France, une lourde responsabilité, avec la complicité du gouvernement qui accroît la flexibilité des plus bas salaires et des plus précaires ; telles les sanctions contre les chômeurs que la ministre du travail veut durcir.
La CGT revendique le droit à un emploi stable et des prestations d’assurance chômage assurant un revenu de remplacement pour toutes et tous.
Montreuil, le 24 janvier 2018
Les demandeurs d’emploi en catégorie A (chômage total) sont au nombre de 3.451.400 soit une baisse légère de 0.5 % sur un an, de 0.7 % sur trois mois et de 0.1 % sur un mois.
Les catégories B (personnes ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) et C (personnes ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois), avec 2.160.900 travailleurs précaires, sont en augmentation de 8.2 % sur un an. Cela se traduit par + 4 %, plus précisément pour la catégorie B et + 10.6 % pour la catégorie C.
La catégorie D (entrée en formation) quant à elle est toujours en baisse de 18.3 % sur un an pour concerner aujourd’hui 277.400 personnes et la catégorie E baisse de 8 % sur un an.
Le total ABCDE se porte à 6.278.000 inscrits à Pôle Emploi, soit + 0.8% sur an… chiffre inquiétant !
La tendance est bien à l’amplification de la précarité : la faible « reprise » ne se faisant qu’au travers des CDD, l’intérim, etc.
D’une part, les nouvelles dispositions favorables aux employeurs leur ont permis de transformer des licenciements économiques en ruptures conventionnelles individuelles ou collectives. Le regain d’activité dans l’industrie se fait clairement en accroissant le recours déjà exorbitant à l’intérim. Dans la grande distribution, le développement des emplois précaires ne suffit pas au patronat, place aux suppressions de postes massives pour augmenter les bénéfices.
Les enjeux de la structuration de l’emploi comme des négociations portant sur l’assurance chômage appellent, plus que jamais, à lutter contre la précarité et notamment contre le développement et le fractionnement des contrats courts.
Le patronat, par ses pratiques, porte dans la situation de l’emploi, en France, une lourde responsabilité, avec la complicité du gouvernement qui accroît la flexibilité des plus bas salaires et des plus précaires ; telles les sanctions contre les chômeurs que la ministre du travail veut durcir.
La CGT revendique le droit à un emploi stable et des prestations d’assurance chômage assurant un revenu de remplacement pour toutes et tous.
Montreuil, le 24 janvier 2018