Les missions assumées par le personnel
pénitentiaire et les conditions de travail ô combien spécifiques de
cette profession appellent à une meilleure considération du gouvernement
envers ses agents en charge de missions de service public.
La légitime colère exprimée par le personnel pénitentiaire dans le cadre d’une vaste mobilisation, depuis dix jours maintenant, et à laquelle nous réaffirmons tout notre soutien porte sur un ensemble de revendications qui, si elles étaient entendues, amélioreraient notablement les conditions de vie et de travail des agents et redonneraient un visage plus humain à une administration en charge de faire exécuter des peines de prison selon une ambition de non-récidive.
Il y a une corrélation directe entre les moyens humains et financiers donnés à l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, la sécurité des personnels et le taux de récidive. Ce dont il s’agit pour la CGT, c’est d’avoir une approche globale des problématiques, des réponses concrètes et immédiates — en termes de détentions et des conditions dans lesquelles celles-ci s’opèrent — telles que la reconnaissance des personnels, de leur savoir-faire, des spécificités et pénibilités de leur métier.
Surpopulation carcérale, conditions de vie indignes des détenus, multiplication des agressions et de leur gravité à l’encontre des agents, augmentation des détenus présentant des troubles psychiatriques… sont autant de situations qui appellent à plus de moyens en direction de cette administration et de ses agents.
Le gouvernement doit apporter des réponses concrètes et octroyer les moyens nécessaires. En termes d’emplois, la CGT revendique la création de 1800 postes supplémentaires afin de pallier les actuelles vacances de poste et d’assurer les nouvelles missions de l’administration pénitentiaire.
En termes de missions de service public, de revalorisation des métiers et des carrières, la CGT revendique l’augmentation des indemnités afférentes au métier et le passage en catégorie B des surveillants.
Il s’agit aussi de sécurisation des agents et de gestion des détenus radicalisés. Autant de questions qui sont au cœur de ce conflit social et qui, au regard de l’impasse des discussions, appellent à la mise en place d’un médiateur et à l’implication du gouvernement au plus haut niveau.
Montreuil, le 24 janvier 2018
La légitime colère exprimée par le personnel pénitentiaire dans le cadre d’une vaste mobilisation, depuis dix jours maintenant, et à laquelle nous réaffirmons tout notre soutien porte sur un ensemble de revendications qui, si elles étaient entendues, amélioreraient notablement les conditions de vie et de travail des agents et redonneraient un visage plus humain à une administration en charge de faire exécuter des peines de prison selon une ambition de non-récidive.
Il y a une corrélation directe entre les moyens humains et financiers donnés à l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, la sécurité des personnels et le taux de récidive. Ce dont il s’agit pour la CGT, c’est d’avoir une approche globale des problématiques, des réponses concrètes et immédiates — en termes de détentions et des conditions dans lesquelles celles-ci s’opèrent — telles que la reconnaissance des personnels, de leur savoir-faire, des spécificités et pénibilités de leur métier.
Surpopulation carcérale, conditions de vie indignes des détenus, multiplication des agressions et de leur gravité à l’encontre des agents, augmentation des détenus présentant des troubles psychiatriques… sont autant de situations qui appellent à plus de moyens en direction de cette administration et de ses agents.
Le gouvernement doit apporter des réponses concrètes et octroyer les moyens nécessaires. En termes d’emplois, la CGT revendique la création de 1800 postes supplémentaires afin de pallier les actuelles vacances de poste et d’assurer les nouvelles missions de l’administration pénitentiaire.
En termes de missions de service public, de revalorisation des métiers et des carrières, la CGT revendique l’augmentation des indemnités afférentes au métier et le passage en catégorie B des surveillants.
Il s’agit aussi de sécurisation des agents et de gestion des détenus radicalisés. Autant de questions qui sont au cœur de ce conflit social et qui, au regard de l’impasse des discussions, appellent à la mise en place d’un médiateur et à l’implication du gouvernement au plus haut niveau.
Montreuil, le 24 janvier 2018
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