Le document d’orientation du gouvernement en vue
de l’ouverture de la négociation interprofessionnelle sur la formation
professionnelle vient de nous être communiqué.
L’importance de la formation pour préparer le futur y est affirmée. Au-delà de l’affichage, la CGT tient à réaffirmer que l’obligation de former est un enjeu majeur à la fois socialement et économiquement.
La logique gouvernementale proposée est claire. Il s’agit de mettre en permanence à disposition du patronat les compétences dont il a besoin le désengageant de ses responsabilités financières.
Ainsi, la ministre du Travail propose de donner aux seules entreprises la maîtrise des objectifs et des dispositifs de formation ainsi que de la définition des certifications.
Il s’agit de rendre l’individu seul responsable du maintien de ses qualifications et donc seul face à sa capacité à occuper un emploi et de son "employabilité".
Il s’agit de réduire les possibilités d’évolution professionnelle notamment rendues possibles par le CIF (congé individuel de formation) aux seules attentes des entreprises.
Le gouvernement propose la création d’un compte que chaque personne contribuerait à alimenter, y compris en le finançant sur ses fonds propres. La CGT refuse cette logique mortifère pour chacun et chacune et, à plus long terme également, pour le développement durable notamment économique de notre pays.
Nous avons tous besoin, au contraire, d’inverser cette logique.
Pour la CGT, vaincre le chômage de masse et gagner le plein emploi, ce n’est pas seulement porter l’effort sur la formation des demandeurs d’emplois donc, a posteriori, quand ils ont été mis à la porte des entreprises.
Faut-il rappeler que la formation n’est pas un remède miracle pour créer de l’emploi. Sans politique de relance de l’emploi, notamment industriel et des services publics, aucune insertion, reconversion, évolution professionnelle n’est réalisable pour le plus grand nombre.
Il faut une réelle Formation Tout au Long de la Vie dont chacune a la maîtrise à partir de ses réalités notamment de travail et ses besoins.
Elle doit s’appuyer sur une formation initiale et continue de qualité favorisant l’acquisition, le maintien et l’évolution d’une qualification reconnue notamment par des augmentations de salaire.
Ceci implique des financements à la hauteur des enjeux. Ils ont jusqu’ici manqué. La CGT propose d’y consacrer 10% des richesses produites. On pourra alors parler d’un réel investissement.
Montreuil, le 15 novembre 2017
L’importance de la formation pour préparer le futur y est affirmée. Au-delà de l’affichage, la CGT tient à réaffirmer que l’obligation de former est un enjeu majeur à la fois socialement et économiquement.
La logique gouvernementale proposée est claire. Il s’agit de mettre en permanence à disposition du patronat les compétences dont il a besoin le désengageant de ses responsabilités financières.
Ainsi, la ministre du Travail propose de donner aux seules entreprises la maîtrise des objectifs et des dispositifs de formation ainsi que de la définition des certifications.
Il s’agit de rendre l’individu seul responsable du maintien de ses qualifications et donc seul face à sa capacité à occuper un emploi et de son "employabilité".
Il s’agit de réduire les possibilités d’évolution professionnelle notamment rendues possibles par le CIF (congé individuel de formation) aux seules attentes des entreprises.
Le gouvernement propose la création d’un compte que chaque personne contribuerait à alimenter, y compris en le finançant sur ses fonds propres. La CGT refuse cette logique mortifère pour chacun et chacune et, à plus long terme également, pour le développement durable notamment économique de notre pays.
Nous avons tous besoin, au contraire, d’inverser cette logique.
Pour la CGT, vaincre le chômage de masse et gagner le plein emploi, ce n’est pas seulement porter l’effort sur la formation des demandeurs d’emplois donc, a posteriori, quand ils ont été mis à la porte des entreprises.
Faut-il rappeler que la formation n’est pas un remède miracle pour créer de l’emploi. Sans politique de relance de l’emploi, notamment industriel et des services publics, aucune insertion, reconversion, évolution professionnelle n’est réalisable pour le plus grand nombre.
Il faut une réelle Formation Tout au Long de la Vie dont chacune a la maîtrise à partir de ses réalités notamment de travail et ses besoins.
Elle doit s’appuyer sur une formation initiale et continue de qualité favorisant l’acquisition, le maintien et l’évolution d’une qualification reconnue notamment par des augmentations de salaire.
Ceci implique des financements à la hauteur des enjeux. Ils ont jusqu’ici manqué. La CGT propose d’y consacrer 10% des richesses produites. On pourra alors parler d’un réel investissement.
Montreuil, le 15 novembre 2017
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