Ce n’est pas de chance pour notre gouvernement qui
souhaitait masquer l’évolution du chômage, en ne communiquant que les
chiffres publiés par l’Insee tous les trois mois.
Une augmentation de 64 000 chômeurs (au sens du BIT) en trois mois, soit + 0.2%, nous confirme que la partie n’est pas gagnée face à la pression inexorable du capitalisme. Le chômage des seniors est lui aussi en hausse de + 0.1%. Quant aux chômeurs de longue durée, ils sont 46 000 de plus, soit une hausse de + 0.2%.
Le sous-emploi, gangrène du système, est aussi en augmentation de 0.1%. Ciment de la précarité et de la misère, celui-ci sera le combat de la CGT lors des mois et des années à venir. Nous ne pouvons pas accepté que ces modes d’emploi soient utilisés simplement dans le but de faire varier la courbe du nombre des chômeurs. On demande aux privés d’emploi de choisir entre le chômage et la misère dans l’emploi, c’est inacceptable.
L’assurance chômage, aujourd’hui financée par les cotisations des salariés, permet à ceux-ci de bénéficier d’une allocation lorsqu’ils sont dans des difficultés d’emploi. Ces allocations sont le fruit de négociations entre les organisations syndicales et les organisations patronales. Demain, si les cotisations sociales sont supprimées pour être remplacées par la CSG, les chômeurs deviendront des assistés, soumis au bon vouloir du politique qui soutiendra en priorité le capitalisme et la fuite des capitaux des plus favorisés.
La CGT sera des plus intransigeante pour se battre aux côtés des privés d’emploi, pour un emploi qui leur permette de vivre dignement.
Montreuil, le 17 novembre 2017
Une augmentation de 64 000 chômeurs (au sens du BIT) en trois mois, soit + 0.2%, nous confirme que la partie n’est pas gagnée face à la pression inexorable du capitalisme. Le chômage des seniors est lui aussi en hausse de + 0.1%. Quant aux chômeurs de longue durée, ils sont 46 000 de plus, soit une hausse de + 0.2%.
Le sous-emploi, gangrène du système, est aussi en augmentation de 0.1%. Ciment de la précarité et de la misère, celui-ci sera le combat de la CGT lors des mois et des années à venir. Nous ne pouvons pas accepté que ces modes d’emploi soient utilisés simplement dans le but de faire varier la courbe du nombre des chômeurs. On demande aux privés d’emploi de choisir entre le chômage et la misère dans l’emploi, c’est inacceptable.
L’assurance chômage, aujourd’hui financée par les cotisations des salariés, permet à ceux-ci de bénéficier d’une allocation lorsqu’ils sont dans des difficultés d’emploi. Ces allocations sont le fruit de négociations entre les organisations syndicales et les organisations patronales. Demain, si les cotisations sociales sont supprimées pour être remplacées par la CSG, les chômeurs deviendront des assistés, soumis au bon vouloir du politique qui soutiendra en priorité le capitalisme et la fuite des capitaux des plus favorisés.
La CGT sera des plus intransigeante pour se battre aux côtés des privés d’emploi, pour un emploi qui leur permette de vivre dignement.
Montreuil, le 17 novembre 2017
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