Les chiffres du chômage du mois de septembre
dévoilés par Pôle Emploi confirment la montée permanente de la
précarisation de l’emploi. La publication de ces chiffres nous permet de
suivre la réalité du nombre de chômeurs en France.
Concernant les demandeurs d’emploi en catégorie A (personnes n’ayant pas travaillé du tout), leur nombre baisse certes très légèrement : moins 0.2% sur trois mois et moins 0.5 % sur un an pour s’établir à 3.494.000.
Mais les catégories B et C (personnes ayant travaillé moins ou plus de 78h dans le mois) s’établissent respectivement à 755.800 personnes et 1.384.500 en France métropolitaine donc 2.140.000 inscrits, soit encore une tendance lourde à l’augmentation ;
▪ En catégorie B (de +4 % sur trois mois et +3.2 % sur un an),
▪ En catégorie C (de +2.3 % sur trois mois et +11 % sur un an).
Cette situation plonge notre modèle social et économique dans une dangereuse spirale où le chômage subsiste à un haut niveau tandis que la précarité ne cesse de progresser.
Ces chiffres plombent le total des catégories A, B et C : sur la France métropolitaine (+ 1% sur trois mois, + 2.6 sur un an) comme en incluant les pays d’outremer (+ 1% sur trois mois et + 2.5 % sur un an).
▪ La catégorie D qui recense les personnes en formation, accuse au contraire une inquiétante baisse de 7.4% sur trois mois et 16.4% sur un an avec l’arrêt du plan « 500.000 ».
Les dangers qui pèsent sur l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), le risque d’en diminuer le périmètre et d’y supprimer des milliers d’emplois n’aideront pas les demandeurs d’emploi à accéder à des formations réellement qualifiantes. L’accent mis sur le développement des organismes privés de formation augmentera inéluctablement les prises de bénéfices par ces organismes sur le dos des chômeurs.
Lors des concertations qui s’engagent sur les secteurs de la formation professionnelle et l’assurance chômage, la CGT placera en avant le nouveau statut du travail salarié et sa sécurité sociale professionnelle et mettra toutes ses forces pour faire en sorte que ces formations ne soient pas de simples voies de garage pour faire varier les statistiques.
Les privés d’emploi doivent être réellement bénéficiaires des formations qu’ils suivront après une orientation concertée, puis d’un accompagnement vers l’emploi à hauteur des besoins de chacun.
Nous réaffirmons le droit à un travail de qualité, à un emploi stable, à des formations qualifiantes, assurées en priorité par un service public de qualité et le droit à une assurance chômage étendue pour commencer à tous les salariés privés d’emploi !
Montreuil, le 24 octobre 2017
Concernant les demandeurs d’emploi en catégorie A (personnes n’ayant pas travaillé du tout), leur nombre baisse certes très légèrement : moins 0.2% sur trois mois et moins 0.5 % sur un an pour s’établir à 3.494.000.
Mais les catégories B et C (personnes ayant travaillé moins ou plus de 78h dans le mois) s’établissent respectivement à 755.800 personnes et 1.384.500 en France métropolitaine donc 2.140.000 inscrits, soit encore une tendance lourde à l’augmentation ;
▪ En catégorie B (de +4 % sur trois mois et +3.2 % sur un an),
▪ En catégorie C (de +2.3 % sur trois mois et +11 % sur un an).
Cette situation plonge notre modèle social et économique dans une dangereuse spirale où le chômage subsiste à un haut niveau tandis que la précarité ne cesse de progresser.
Ces chiffres plombent le total des catégories A, B et C : sur la France métropolitaine (+ 1% sur trois mois, + 2.6 sur un an) comme en incluant les pays d’outremer (+ 1% sur trois mois et + 2.5 % sur un an).
▪ La catégorie D qui recense les personnes en formation, accuse au contraire une inquiétante baisse de 7.4% sur trois mois et 16.4% sur un an avec l’arrêt du plan « 500.000 ».
Les dangers qui pèsent sur l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), le risque d’en diminuer le périmètre et d’y supprimer des milliers d’emplois n’aideront pas les demandeurs d’emploi à accéder à des formations réellement qualifiantes. L’accent mis sur le développement des organismes privés de formation augmentera inéluctablement les prises de bénéfices par ces organismes sur le dos des chômeurs.
Lors des concertations qui s’engagent sur les secteurs de la formation professionnelle et l’assurance chômage, la CGT placera en avant le nouveau statut du travail salarié et sa sécurité sociale professionnelle et mettra toutes ses forces pour faire en sorte que ces formations ne soient pas de simples voies de garage pour faire varier les statistiques.
Les privés d’emploi doivent être réellement bénéficiaires des formations qu’ils suivront après une orientation concertée, puis d’un accompagnement vers l’emploi à hauteur des besoins de chacun.
Nous réaffirmons le droit à un travail de qualité, à un emploi stable, à des formations qualifiantes, assurées en priorité par un service public de qualité et le droit à une assurance chômage étendue pour commencer à tous les salariés privés d’emploi !
Montreuil, le 24 octobre 2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire