Mardi 9 juin, le tribunal correctionnel de
Cherbourg a reporté au 7 juillet le jugement dans l’affaire des emplois
dissimulés sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville.
Plus de 50 militants CGT, qui étaient réunis devant le tribunal, ont
d’ores et déjà prévu de se rassembler de nouveau en juillet pour le
délibéré.
De 2008 à 2011, le grand chantier EPR de
Flamanville a été le théâtre de pratiques illégales à l’égard de
salariés intérimaires polonais et roumains. Ce sont actuellement des
millions de salariés qui se retrouvent menacés de déclassement social
par leur mise en concurrence partout en Europe.
Sur le banc des accusés on retrouve de grands groupes Français tel que le groupe Bouygues, les entreprises Quille et Welbond ainsi que les sociétés d’intérim Atlanco et Elco. C’est un véritable trafic de main d’oeuvre qui a été mis a jour, où les accusés ont sciemment contourné le code du travail et les règles de détachement de salariés.
Altanco et Elco, deux entreprises étrangères basées respectivement à Chypre et Bucarest, disposent de plusieurs dizaines de bureaux d’embauches en Europe. Ce sont plus de 460 intérimaires Polonais et Roumain que ces sociétés ont embauché pour travailler en France sans respecter leurs obligations de paiement des charges sociales, des heures supplémentaires et des congés payés.
Les sociétés françaises, quant à elles, étaient poursuivies pour avoir fait travailler ces salariés en omettant de contrôler la régularité de leurs situation.
A l’occasion du rendu de jugement plus de 50 militants CGT rassemblés, mardi 9 juin devant le tribunal de Cherbourg attendaient une décision de justice. Le tribunal a prononcé une nouvelle fois, le report du rendu et son renvoi au 7 juillet prochain. Une nouvelle manifestation est prévue à l’occasion.
Télécharger le communiqué de l’UD de la Manche
Sur le banc des accusés on retrouve de grands groupes Français tel que le groupe Bouygues, les entreprises Quille et Welbond ainsi que les sociétés d’intérim Atlanco et Elco. C’est un véritable trafic de main d’oeuvre qui a été mis a jour, où les accusés ont sciemment contourné le code du travail et les règles de détachement de salariés.
Altanco et Elco, deux entreprises étrangères basées respectivement à Chypre et Bucarest, disposent de plusieurs dizaines de bureaux d’embauches en Europe. Ce sont plus de 460 intérimaires Polonais et Roumain que ces sociétés ont embauché pour travailler en France sans respecter leurs obligations de paiement des charges sociales, des heures supplémentaires et des congés payés.
Les sociétés françaises, quant à elles, étaient poursuivies pour avoir fait travailler ces salariés en omettant de contrôler la régularité de leurs situation.
A l’occasion du rendu de jugement plus de 50 militants CGT rassemblés, mardi 9 juin devant le tribunal de Cherbourg attendaient une décision de justice. Le tribunal a prononcé une nouvelle fois, le report du rendu et son renvoi au 7 juillet prochain. Une nouvelle manifestation est prévue à l’occasion.
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