Des
dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées derrière un mot
d’ordre « Pas de droits sociaux sans libertés publiques ».
Si, dans des dizaines de d’endroits, tout s’est bien passé, certains préfets ont, eux, jeté de l’huile sur le feu.
Certains, comme à Bordeaux, Montpellier, Rouen ou Lyon, ont pris des
interdictions, de tout ou parties, des manifestations, au dernier
moment, afin de priver les organisateurs de tout recours judiciaire.
Le tristement célèbre préfet Lallement, à Paris, a, lui, choisi la
politique de la terre brulée. Suite à son échec judiciaire lors de la
manifestation précédente, il n’a pas pu renouveler son interdiction de
manifester. Qu’à cela ne tienne, au bout de quelques centaines de
mètres, le cortège sera bloqué et le service d’ordre de la CGT sera
matraqué, en voulant protéger les manifestants. Nous dénonçons les
arrestations violentes et abusives comme celle d’une de nos camarades
privés d’emploi dont le seul tort serait d’être présente ou, plus
sûrement, de porter les revendications des travailleurs impactés par le
chômage.
Les chaînes infos auront eu leurs images de violence et les
revendications sont passées sous silence, à la grande satisfaction du
gouvernement.
Hausse de la précarité, multiplication des licenciements, réformes de
l’assurance-chômage et des retraites, libertés publiques, libertés
d’expression… Tant que les politiques ultralibérales et autoritaires ne
cesseront pas, le gouvernement trouvera la CGT sur sa route.
Plus que jamais, il y a urgence à imposer notre « jour d’après », à base de vivre ensemble et de solidarité.
Montreuil, le 7 décembre 2020
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