Après le Premier Ministre à l’Assemblée nationale et à la
télévision, c’est le Président de la République qui s’est adressé à la
presse. Lui aussi a tenté de justifier sa politique vis-à-vis des
français sans tenir compte de la réalité du vécu et des attentes de
l’immense majorité de la population.
Il fait semblant de sermonner le Patronat en lui demandant des
engagements sur les aides publiques dont il bénéficie (220 milliards par
an). La CGT demande depuis plusieurs mois, des engagements concrets en
préalable de l’obtention de ces aides. Il n’est pas trop tard pour le
faire.
Au contraire, le Président de la République confirme le plan
d’économies pour le pays de 50 milliards, sans jamais annoncer dans
quels domaines elles vont être réalisées. On peut craindre pour le
modèle social français en matière de services publics, de santé et de
protection sociale.
Aussi, il confirme le recul sur le droit des salariés à être
représentés dans les entreprises (seuils sociaux) et continue de céder à
la pression patronale à propos de l’ouverture des magasins le dimanche.
Plus que jamais la CGT estime indispensable des mesures immédiates
sur le pouvoir d’achat pour relancer la croissance comme, par exemple,
une augmentation des minima sociaux et du SMIC. Le Patronat pour sa
part, doit relever tous les minima de branches à hauteur du SMIC.
Montreuil, le 18 septembre 2014
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