L'Union Locale sur le ouèbe


Désormais, pour suivre l'Union Locale CGT de Cherbourg, il faut se rendre sur :

jeudi 19 décembre 2019

Initiatives unitaires Manche - week-end 20/22 décembre


La SNCF prive 6000 enfants de train pour noël (fédération cheminots)

Hier, la direction SNCF a annoncé que le service « Junior & Cie » ne serait pas assuré pour les fêtes, laissant 6 000 enfants sans solution de transport. Cette situation est inacceptable !
Les utilisateurs de Junior & Cie sont détenteurs de places vendues par un centre d’appels privé, et ne font donc pas partie des billets vendus directement par la SNCF. De plus, ce service est externalisé et donc non assuré par les cheminots.

Comment la SNCF peut se déresponsabiliser de cette façon ?


Pour rester fidèle aux déclarations irresponsables du gouvernement, la direction SNCF concentre donc tous ses moyens sur les billets TGV vendus directement par la SNCF afin de satisfaire les élucubrations de certains ministres.

Les personnels non-grévistes sont détournés des Ouigo, les places vendues par des structures externes sont récupérées, tout cela pour que la propagande et les engagements inconsidérés du gouvernement puissent être respectés.


Le motif de la sécurité, invoqué pour habiller cette décision, ne tient pas debout

Les trajets J&C sont directs, ils utilisent les TGV, les plans de transport peuvent être garantis 48h à l’avance puisque les personnels grévistes ont l’obligation de se déclarer, il n’y a donc pas de raison de considérer ce service plus difficile à réaliser qu’un autre.

Comme à son habitude, la direction SNCF et le gouvernement sacrifient les plus pauvres, les plus jeunes et les plus fragiles.

La direction SNCF est donc prête à tout et même au pire pour servir les déclarations belliqueuses des ministres, face à un conflit qui mobilise très largement les cheminots.

La CGT des cheminots dénonce cet acte de sabotage délibéré qui n’est pas du fait des grévistes et qui instrumentalise les enfants et leur famille pour tenter de discréditer ceux qui luttent pour le progrès social.
Cette méthode est abjecte !

La CGT appelle une nouvelle fois le Gouvernement à la raison : face à une opinion publique largement hostile à la réforme, à des salariés du public et du privé qui font le sacrifice de leur salaire pour traduire leur refus de la casse des retraites, à des organisations syndicales (CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFE-CGC, UNEF, UNL) qui contestent le projet et proposent des alternatives, le gouvernement doit retirer son projet, annoncer des négociations sur l’amélioration du système actuel, et permettre au pays de retrouver le calme.

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Communiqué départemental unitaire du 19 décembre : Sans annonce du retrait, il n'y aura pas de trêve !



mercredi 18 décembre 2019

Jeudi 19 décembre - on continue à Cherbourg !


Pas de trêve jusqu’au retrait ! (communiqué national)

Communiqué intersyndical du 17 décembre 2019 
 
Ce mardi 17 décembre à l'appel de nos organisations syndicales CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL, UNL, a été un nouveau temps fort impressionnant tant par la mobilisation que par les grèves. Plus de 260 cortèges ont été organisés sur l'ensemble du territoire.
Quelques jours après la présentation du projet du gouvernement, cette mobilisation est un nouveau signe du rejet massif du projet de retraite à points, en dépit des tentatives grossières de décrédibiliser les actions multiples, dont les grèves reconductibles.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL et UNL soutenues par une majorité grandissante de la population, demandent au gouvernement le retrait total du projet sans délai. Elles rappellent leur disponibilité pour discuter d'un autre projet pour le renforcement et l'amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.

Nos organisations appellent l'ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.

Sans annonce du retrait, il n’y aura pas de trêve. Nous appelons à organiser des actions de grève et de manifestation partout où c'est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations locales et ce, jusqu’à la fin de l’année.

Sans réponse du gouvernement dans les heures qui viennent, elles décideront des suites nécessaires, au-delà du mois de décembre.

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UNE MOBILISATION QUI S’AMPLIFIE POUR GAGNER UNE AUTRE RÉFORME DES RETRAITES

Ce mardi 17 décembre a marqué un nouveau record de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites du gouvernement.
Plus de 260 manifestations ont eu lieu sur tout le territoire, rassemblant plus de 1,8 millions de manifestant.e.s, soit 300 000 de plus que le 5 décembre. De nombreux secteurs et salarié.e.s sont entré.e.s dans l’action.

Ceci démontre que les tentatives de division et de mise en opposition entre génération du gouvernement ne fonctionnent pas et font, au contraire, grandir la colère.

Les jeunes étaient nombreux dans les cortèges, la détermination est toujours aussi forte pour gagner le retrait de la réforme des retraites. Dans les territoires, le 19 décembre sera un prochain rendez-vous de mobilisation et d’action en attendant les propositions de l’intersyndicale.

Par ailleurs, la journée a été marquée par une forte mobilisation de la santé avec plus de 200 établissements mobilisés et toutes les catégories impliquées (aides-soignantes et infirmières mobilisées défendant leur départ anticipé, internes en reconductible depuis le 10 décembre, menace de démission des médecins).

Le gouvernement se doit d’entendre le message des manifestants, des grévistes et de l’opinion publique qui a dit, aujourd’hui et une nouvelle fois, son souhait d’une autre réforme des retraites.

Montreuil, le 17 décembre 2019

mardi 10 décembre 2019

Communiqué UD CGT 50 du 10 décembre - appel au 12 et 17 décembre

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://ekladata.com/R40KwLyB8sej1gPQDhJio1QxJGY/2019-12-10-COMMUNIQUE-ud-cgt-manche-10-decembre-et-apres.pdf

L’opposition à la réforme des retraites se confirme !

Avec 1 million de manifestants dans plus de 200 manifestations organisées ce mardi 10 décembre, c’est une nouvelle journée de mobilisation réussie alors même que cette date est apparue très récemment dans le calendrier après une première journée d’ampleur historique.
Enfermé dans son déni, le Gouvernement et sa majorité tenteront de réduire l’action d’aujourd’hui au seul nombre de manifestants présents dans les rues. Il apparaît clairement que l’opposition sur le fond de la réforme s’installe durablement dans l’opinion publique.

Ainsi, les actions de grève se multiplient dans des entreprises du secteur privé à l’instar des raffineries, dans les secteurs de l’Agro-alimentaire (Madrange, Danone, Bonduelle...) de la métallurgie (à l’instar d’Airbus, Téfal ...) ; dans l’énergie où les baisses de production sont importantes ; comme dans le secteur public où les taux de grévistes restent élevés amenant des fermetures d’écoles et d’administrations diverses.

L’excès de communication déployé par le Gouvernement pour tenter de désamorcer la situation est un échec, force est de constater que le monde du travail, de la jeunesse et des retraité.e.s se sont de nouveau massivement mobilisés ce jour pour exprimer leur volonté de bénéficier d’un régime de retraite solidaire et intergénérationnel à l’opposé du projet présidentiel. Allant même jusqu’à entraîner la mobilisation de secteurs professionnels peu enclin à la manifestation à l’instar des syndicats de la Police Nationale.

Au regard de cette journée, la CGT appelle celles et ceux qui ne se sont pas encore mobilisés à s’inscrire dans les prochaines mobilisations interprofessionnelles du jeudi 12 décembre et du mardi 17 décembre 2019.

Montreuil, le 10 décembre 2019
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samedi 7 décembre 2019

Communiqué CGT FO FSU Solidaires CNT MNL : Après le 5 décembre, déterminé́ -es pour gagner !


Département de la Manche – 6 décembre 2019 16h30

Les organisations syndicales CGT FO FSU Solidaires CNT et MNL se félicitent de l’ampleur des
mobilisations par la grève lancée ce 5 décembre dans la Manche et par la participation massive aux manifestations organisées partout dans le pays.
D’ores et déjà̀ de nombreuses reconductions de la grève sont lancées et d’autres sont prévues dès ce vendredi, dans le privé et dans le public : SNCF, Orano, Education nationale, Santé publique et privée, Territoriaux etc.
Nos organisations syndicales appellent en conséquence le gouvernement à entendre le message envoyé́ par les salarié-es et la jeunesse et à prendre ses responsabilités.
Elles revendiquent le renforcement et l’amélioration du système actuel de retraite solidaire et intergénérationnel.
Elles réaffirment leur refus d’un système par points dit universel qui immanquablement conduirait à une baisse des pensions et à devoir reculer encore l’âge de départ. C’est par l’amélioration de l’emploi, par la fin du chômage massif et de la précarité́ tout au long de la vie, par l’augmentation des salaires et l’égalité́ entre les femmes et les hommes, que la pérennité́ des retraites sera garantie.
Rendez-vous le mardi 10 décembre pour une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles à Cherbourg, Carentan, Saint-Lô, Coutances, Granville, Avranches.
Les organisations CGT FO FSU Solidaires CNT et MNL appellent à renforcer et élargir encore la mobilisation par la grève et la reconduction de celle-ci là où les salarié-es le décident dès ce vendredi, ce week-end et lundi, ainsi qu’à participer aux initiatives, rassemblements, distributions de tract… organisées partout dans le département.

Nouvelle journée de mobilisation le 10 décembre !

La CGT, depuis déjà plusieurs mois, alerte le grand public sur les dangers de la réforme des retraites qui ne dit pas son nom : Précarité !

Toutes et tous concernés


À quel âge vais-je pouvoir prendre ma retraite ? Avec combien ? Voici les questions que tout
le monde se pose et auxquelles il faut apporter des réponses concrètes.
Nous avons un des meilleurs systèmes de retraite au monde, si ce n’est le meilleur. Pourtant, le président de la République a décidé, par idéologie pure, de l’anéantir. Au nom du marché, on remet en cause le principe de solidarité qui fait la force de la protection sociale en France.
Tout ce qui touche aux questions sociales, ou à la santé, est désormais considéré comme une dépense qu’il faut réduire. Le projet présenté vise à nous faire travailler plus longtemps, avec une pension aléatoire en fonction d’une valeur de point fluctuante.
C’est une gestion individualisée des retraites visant à opposer les professions entre elles.
Au contraire, la CGT considère que la protection sociale, la retraite, la santé, sont des investissements qu’il faut développer. Ils sont les symboles d’un pays moderne qui protège ses citoyens de la maladie et de la misère, car si nous considérons que notre système actuel doit évoluer, il n’est pas nécessaire d’en changer les fondements.
Certains sujets ont peu de liens avec la question des retraites. Ainsi, pour réduire les inégalités de pensions entre les hommes et les femmes, il faudrait d’abord que ces dernières soient payées comme les hommes durant leur activité.
À ce jour, et malgré de nombreuses déclarations présidentielles, cet écart n’est pas réduit faute de mesures contraignantes pour les entreprises, notamment les plus grandes.
La CGT a proposé plusieurs pistes pour améliorer notre système :
  • que les années d’études soient prises en compte afin que les futures générations ne soient pas contraintes de partir à 70 ans ;
  • que toutes les formes de travail soient assujetties à cotisations, des employeurs ou donneurs d’ordre, à l’instar des travailleurs de plateformes face aux géants du numérique.
La retraite, ce n’est ni une affaire de spécialistes, ni de techniciens de l’économie. C‘est du concret.
À la CGT, nous croyons au débat, un débat contradictoire qui permet à chacune et chacun de se forger une opinion mais nous sommes également persuadés que pour se faire entendre, la mobilisation s’impose.
Après la réussite du 5 décembre, amplifions la mobilisation partout en France, toutes et tous en grève le 10 décembre !

Réforme des retraites : une mobilisation massive

Les manifestations contre la réforme des retraites ont été massives un peu partout en France. La grève à la RATP et à la SNCF, dans l’enseignement, la métallurgie, l’énergie… ont d’ores et déjà été reconduites.
Particularité de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites du 5 décembre : elle a été massivement suivie dans de nombreux secteurs, des agents de la RATP et de la SNCF, aux éboueurs, avocats, retraité·e·s, personnels hospitaliers, salarié-e-s du privé, pompiers ou encore transporteurs routiers  et « gilets jaunes ». Et ce, un peu partout en France, y compris dans de très petites villes.

Des chiffres records !

À Paris, plus de 250 000 personnes ont marché dans une ambiance calme et bon enfant à l’avant et à l’arrière du défilé, malgré quelques incidents place de la République.

Ailleurs dans l’Hexagone, ce sont 1,5 million de manifestants qui ont défilé dans plus de 250 manifestations. Dans de grandes villes comme Marseille (150 000 manifestants), Montpellier (20 000), Toulouse (100 000) ou Bordeaux (53 000), mais aussi à Évreux (10 000 manifestants), Landerneau (300), Albi (12 000), Avignon (12 000) et jusqu’à Belle-Île où 102 personnes se sont déplacée… À Guéret, petite préfecture de la Creuse, police et syndicats s’accordaient sur le chiffre de 2 000 participants, un chiffre inédit depuis des années.
Le mouvement a entraîné l’annulation de 90 % des TGV et 80 % des TER et les syndicats de la SNCF et de la RATP reconduisent la grève suivie hier par 61,4 % des agents, jusqu’aux 6 et au 9 décembre respectivement.
À la RATP, le trafic restera également « extrêmement perturbé » ce week-end, avec 10 lignes de métro fermées vendredi. Jeudi, Air France a annulé 30 % de ses vols intérieurs et 15 % de ses vols moyens courrier. Et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes de réduire de 20 % leur programme de vols pour vendredi.
Dans l’énergie, EDF annonce 43,9 % de salariés grévistes avec et 85 % de grévistes dans la conduite nucléaire, et 100 % dans le thermique selon la CGT, qui annonce la reconduction de la grève. Comme dans la métallurgie et l’enseignement, où la grève a été suivie par 70 % des enseignants, en grève également vendredi. Mais ni les syndicats ni le ministère ne disposent encore de prévisions sur l’ampleur du mouvement, qui variera d’une école à l’autre.
Dans la fonction publique, le mouvement aurait touché jeudi 40 à 45 % des agents, un chiffre exceptionnel. Sept raffineries françaises sur huit ont également été bloquées. Mais les dépôts ont été peu touchés par les blocages (12 sur 200) et la mobilisation n’a pas eu d’impact sur les stations-service, d’après Total.

Et maintenant ?


De nombreuses assemblées générales ont lieu ce matin et la CGT va proposer deux temps forts la semaine prochaine.
Pendant ce temps, le gouvernement tergiverse toujours. Le Premier ministre devrait vraisemblablement s’exprimer en milieu de semaine prochaine, sur « l’architecture générale de la réforme » qui prendra en compte les situations spécifiques, a annoncé de façon assez surréaliste la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
Au préalable, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, doit remettre une synthèse des consultations qu’il aura effectuées avec les partenaires sociaux, lundi 9 ou mardi 10 décembre.

Suite à l'intersyndicale du 6 décembre

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNL et Unef se félicitent de l’ampleur des mobilisations par la grève lancée ce 5 décembre et par la participation massive aux manifestations organisées partout dans le pays.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNL et Unef appellent à renforcer et élargir encore la mobilisation par la grève et la reconduction de celle-ci là où les salariés le décident dès ce vendredi, ce week-end et lundi.
Dans ce cadre, elles donnent rendez-vous le mardi 10 décembre pour une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles.

lundi 2 décembre 2019

Réforme des retraites : construire le rapport de force

La tentative d’opération médiatique autour de la rencontre entre les organisations syndicales et le gouvernement le 26 novembre n’aura trompé personne. Elle renforce notre volonté de poursuivre et d’amplifier les mobilisations et la grève à partir du 5 décembre.
Derrière les discours affichant sa volonté de dialogue, le gouvernement choisi le bras de fer. Discuter oui, mais pas question de revenir sur « les fondamentaux de la réforme » et d’écouter nos propositions.
Ainsi, il reste sourd aux deux Français·es sur trois qui expriment leur opposition à la réforme des retraites et aux 93 % d’entre elles et eux qui refusent la baisse de leur pension. Il se contente d’affirmer que « les retraites ne baisseront pas ».
Quid de la « règle d’or » qui fixe un plafond de dépense à 14 % du PIB actuel (produit intérieur brut), alors que la part des retraité·e·s va augmenter de 9 % ces cinquante prochaines années ?
Le gouvernement joue la carte du flou sur ces nouvelles règles qui régiront le calcul des pensions… Pensions qui sont aujourd’hui calculées sur les vingt-cinq meilleures années. Demain, elles le seront sur toute la carrière.
Facile de deviner que les pensions baisseront pour tou·te·s, quelles que soient les situations, même si les salarié·e·s ayant eu des périodes d’inactivités seront particulièrement perdant·e·s.
Pour calculer les effets de cette réforme, nous avons mis un calculateur en ligne, qui intègre les paramètres connus du rapport Delevoye.

À la CGT, nos propositions sont claires : pas besoin de réforme pour améliorer les pensions.

Il suffit d’augmenter de façon significative les salaires et le point d’indice dès le mois de décembre.
Augmenter les salaires et les traitements influe directement sur le niveau des retraites et assure des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale – et donc le système de retraites – par le biais des cotisations sociales.
Pas besoin de réforme pour réduire les années de référence de calcul des pensions aux dix meilleures années dans le privé ou aux six derniers mois dans le public pour réduire les inégalités et minimiser l’impact des « accidents » de carrière.
Pas besoin de réforme pour élargir le droit aux départs anticipés pour les métiers pénibles plutôt que de stigmatiser celles et ceux qui en bénéficient.
revoir la politique d’exonération de cotisations patronales. Celles-ci sont inefficaces pour l’emploi et amputent le régime de retraite de recettes supplémentaires. Les cotisations sociales doivent servir au plus grand nombre, pas aux actionnaires.
Nous appelons à la grève le 5 décembre et à une mobilisation massive qui impose l’abandon du projet Delevoye-Macron et l’ouverture de négociations sur la base de nos propositions.

Réforme des retraites : les syndicats appellent à la grève interprofessionnelle

La journée de mobilisation du 5 décembre promet d'être puissante, avec des grèves pas uniquement à la SNCF et à la RATP… La CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, Unef… appellent à une première journée de grève interprofessionnelle.
Selon l’enquête Elabe du 7 novembre, 64 % des Français approuve la mobilisation du 5 décembre, contre la réforme des retraites. Un signe qui déjoue la manœuvre de l’exécutif qui souhaitait enfermer la contestation dans le seul périmètre des régimes spéciaux.
Certes, dans un climat social de plus en plus pesant, le mouvement s’annonce massif à la SNCF et à la RATP et dans toutes les entreprises des services publics, mais les appels se multiplient dans les entreprises des industries chimiques de la métallurgie, du commerce, etc. Sans oublier les étudiants, dont les organisations s'engagent à construire « un plan d'action contre le projet de réforme de retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel ».
Dans les unions départementales de la CGT, une vraie construction intersyndicale avec la FSU, Solidaire, FO et les organisations de jeunesse étudiante se met en place. Des syndicats Unsa et CFDT, rares organisations à se montrer favorable au principe d’un système de retraite universel à point, se joignent aux mouvements dans quelques départements.
L’heure est au déploiement général pour aller à la rencontre des salariés dans les entreprises où il n’y a pas d’organisation syndicale. Les sollicitations de leur part se multiplient.
Les questions sont simples : « Comment faire grève ? » Pour y répondre, la CGT a édité un kit spécial.
Une chose est sûre, la mobilisation se structure et s’étend… L’idée qu'améliorer le système des retraites en élevant le niveau des droits passe par une meilleure répartition des richesses gagne du terrain dans les têtes, en même temps que grandit celle que la politique menée par le gouvernement aggrave la situation du plus grand nombre.
Selon le « Portrait social de la France » publié le 19 novembre par l’Insee, les plus aisés ont été les principaux bénéficiaires des mesures fiscales mises en œuvre en 2018.
En attendant, l’exécutif, sous pression, montre des signes de fébrilité… Il multiplie les manœuvres pour tenter de diviser tout en tentant de montrer sa volonté de dialogue. Une simple opération médiatique de plus…
Pas vraiment de quoi dégonfler l’effervescence actuelle autour du 5  décembre…

samedi 23 novembre 2019

TPE : Donne-toi le droit, vote CGT !

La campagne TPE 2020 sera officiellement lancée ces 20 et 21 novembre auprès des salarié·e·s.
L'enjeu fondamental de ce scrutin est de co-construire une campagne avec et pour les salarié·e·s des TPE, qui ne nous connaissent pas ou peu, et faire en sorte qu'elles et ils soient dorénavant mieux représenté·e·s.
Il s’agit d’une campagne de terrain, résolument tournée vers la proximité, afin d’aller à la rencontre des salarié·e·s dans leur diversité et pour gagner la participation des travailleur·se·s aux élections qui se tiendront en novembre et décembre 2020.
Cette campagne va se dérouler de novembre 2019 à novembre 2020, et sera ponctuée d’initiatives et de débat qui seront initiés par les organisations de la CGT en territoire et les fédérations selon leurs secteurs professionnels.

mardi 12 novembre 2019

La révolte gronde aux quatre coins du monde

Argentine,Chili, Algérie, Liban, Hong-Kong, Soudan, Catalogne, Équateur… une flambée de révoltes populaires, sans précédent depuis un demi-siècle, frappe les quatre coins du monde depuis plusieurs semaines.

Une révolte sociale 

La grande majorité de ces mouvements sociaux sont partis d’un détonateur en apparence anodin : augmentation du ticket de métro au Chili, taxe sur WhatsApp et Facebook au Liban – ce qui n’est pas sans rappeler l’étincelle de l’augmentation du prix de l’essence à l’origine de la mobilisation des "gilets jaunes" en France en novembre 2018.
Certaines mobilisations commencent à porter leurs fruits :
  • Au Liban la contestation a entraîné le départ mardi 29 octobre du premier ministre Saad Hariri, sans apaiser le mouvement.
  • En Argentine, les mobilisations massives à l’encontre des politiques de libéralisation de l’économie, de destruction massive des services publics et d’austérité menées par le président Macri ont poussé le gouvernement à déclarer l’état d’urgence alimentaire. Le premier tour des élections présidentielles le 27 octobre s’est traduit par la victoire du candidat péroniste de centre gauche. « Cette flambée des colères prend des formes très différentes.
  • Au Chili, on observe un mouvement très populaire, qui se lève contre une augmentation injuste des frais de transport, c’est une question sociale qui est déclencheur.
  • En Catalogne, c’est une décision de justice vécue comme injuste qui frappe des délits d’opinion politiques, des figures politiques ayant appelé à un référendum.
  • En Russie, on observe une multiplication de luttes locales et de “zones à défendre” de type ZAD de Notre-Dame-des-Landes, sur fond de mobilisations citoyennes sociales et environnementales.
Et finalement, c’est peut être ça le point commun de tous ces mouvements, au delà du fait que certains posent ou non la question sociale, c’est l’aspiration à plus de démocratie », analyse un conseiller au secteur international de la CGT.
Au-delà des mouvements nationaux, le mouvement international de la jeunesse pour le climat interroge les responsabilité individuelle et collectives du réchauffement climatique, en l’articulant avec des revendications à plus de justice sociale.

Des manifestations réprimandées

Ces mouvements sont l’expression d’une démocratie directe qui reprend la rue et occupe l’espace public que les pouvoirs en place tentent de museler, allant parfois jusqu’à tuer des manifestants : c’est le cas au Chili, en Irak, Guinée-Conakry.
Cette démocratie directe remet en cause les représentations parlementaires, les dirigeants, les institutions.
En Catalogne, la tentation indépendantiste a pris les aspects d'une révolte contre le pouvoir central incarné par Madrid.
Comment déboucher sur une convergence des luttes et créer un rapport de force contre la marche libérale-autoritaire empruntée par de très nombreux gouvernements ?
C’est la question qui agite le mouvement syndical. « Ces mouvements doivent nous interroger en tant qu’organisation syndicale, dans une période où le syndicalisme fixe un agenda. Le cadre de la réforme des retraites nous permet d’envisager des voies de mobilisation pour prendre la suite des autres colères sociales qui ont pu s’exprimer depuis un an, et je pense à celle des “gilets  jaunes” qui n’est d’ailleurs pas éteinte. », estime le conseiller au secteur international de la CGT.
Les mobilisations à venir et notamment celle du 5 décembre, seront à regarder de très près, pour voir comment la conjonction des colères peut créer un rapport de force suffisant pour faire plier le gouvernement, et ses derniers projets de réformes.
Comme l’annonçait l’ancien secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault : « La troisième guerre mondiale est sociale », et elle se traduit par une multiplication des fronts.

Le taux de pauvreté et les inégalités en augmentation

Le taux de pauvreté et les inégalités augmenteraient en 2018, selon les mesures prospectives de l’Insee, publiée en octobre 2019. L’indice de Gini, qui mesure les inégalités, augmenterait de 0,005 pour s’établir à 0,294 tandis que le taux de pauvreté augmenterait de 0,6 point en 2018, pour atteindre 14,7 % de la population.

Hausse du taux de pauvreté : la plus importante depuis 2010

Elle s’expliquerait en partie par la diminution des allocations logement dans le parc HLM en 2018, les niveaux de vie n’intégrant pas la baisse de loyer équivalente. En neutralisant l’effet de la baisse des allocations logement dans le parc social, cette hausse serait plus modérée (+ 0,2 point).
Le deuxième élément marquant de cette étude sur les niveaux de vie concerne l’augmentation des inégalités, avec un indice de Gini qui augmente de manière assez importante : 0,005. « Cette augmentation des inégalités est tirée par une augmentation des dividendes, qui concerne les ménages les plus aisés. Le fait qu’il y a un prélèvement forfaitaire unique fait augmenter aussi les inégalités, car ça diminue la taxation sur les revenus du capital », précise la responsable de l’unité des études démographiques et sociale au sein de l’Insee.
Cette augmentation des dividendes versés aux ménages découlerait de la mise en place du prélèvement forfaitaire unique (PFU) qui abaisse la fiscalité de certains revenus du patrimoine [France stratégie, 2019]. « Cette année c’est très compliqué, car il y a aussi la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune en impôt sur la fortune immobilière. Ces données ont été mises en accès récemment, du coup ces données ne sont pas intégrées pour le moment dans les enquêtes revenus fiscaux. Dans le cadre de l’ouvrage France portrait social qui paraît le 19 novembre, on a pu faire une simulation de l’impôt sur la fortune, et montrer que sa transformation fait augmenter les inégalités ».
Preuve, s'il en fallait encore une, que les politiques menées par le gouvernement sont à destination des plus riches et contribuent à creuser davantage les inégalités et à augmenter le taux de pauvreté dans notre pays.

Il faut revoir les exonérations de cotisations sociales

L’Assemblée nationale a voté le 23 octobre la non-compensation à la Sécurité sociale des exonérations de cotisation sociale, ce qui entraîne une perte de 2,8 milliards d’euros. Pour la CGT, le problème n’est pas tant le déficit que l’insuffisance des recettes.
La présentation faite par les ministres Darmanin et Buzyn laisse apparaître un déficit de 5,4 milliards d’euros pour 2019 et une prévision de 5,1 milliards d’euros pour 2020, incluant plus de 4 milliards d’économies nouvelles sur l’assurance maladie.

Loin de l’euphorie du PLFSS 2019, qui annonçait un retour à l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale

« Pour la CGT, il est clair que le principe de non-compensation va aggraver le déficit, mais c’est le principe même des exonérations de cotisations sociales sans aucune contrepartie sur les salaires et l’emploi qu’il faut revoir », explique Nathalie Verdeil, membre du bureau confédéral de la CGT.
La Cour des comptes, dans son récent rapport, chiffre à 90 milliards d’euros les « niches sociales », soit autant que les « niches fiscales ». Ce sont les allègements de cotisations patronales qui sont visés : 26 milliards de plus d’allègements entre 2013 et 2019, sans que le gouvernement soit capable d’apporter la moindre preuve de l’efficacité de ces dispositifs sur l’emploi.

La CGT demande plus de transparence sur ces 90 milliards en moins pour les caisses de la Sécurité sociale

« À titre d’exemple, si on divise par deux les exonérations actuelles on dégage 45 milliards d’euros supplémentaires. La transformation du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) en réduction de 6 points de cotisations maladie, c’est 22 milliards d’euros par an (en moins pour les caisses de la Sécurité sociale, ndlr) », détaille Nathalie Verdeil. « Toujours à titre d’exemple, ce sont au bas mot 5,5 milliards d’euros par an qu’on peut retrouver en supprimant les exonérations pour les entreprises du CAC 40 (2,7 milliards d’euros pour le CICE, 800 millions pour le taux réduit sur les allocations familiales et 2 milliards d’euros pour les allègements Fillon pour les salaires autour du Smic). »
Conséquences : les choix budgétaires du gouvernement entraînent un assèchement des caisses pour justifier l’austérité, la dégradation des services publics et de notre système de protection sociale.

lundi 16 septembre 2019

Retraite : une autre réforme est possible

Le régime à points préconisé par le gouvernement fera baisser les pensions. Pourtant financer un régime solidaire de retraite par répartition est possible. À condition d’appuyer sur les bons leviers.
Les partenaires sociaux ont été reçus ces 5 et 6 septembre par le Premier ministre et les membres du gouvernement chargés du dossier des retraites. L'occasion de tenter d'infléchir le projet du gouvernement qui n’a pas montré, depuis dix-huit mois, la moindre volonté de concertation.
Pourtant, un autre type de réforme est possible pour améliorer le niveau des pensions de tous les travailleurs et revenir à un âge de départ légal à 60 ans. La CGT s’oppose à la mise en place d’un régime à points qui ferait baisser les pensions de 10 à 30 %, et propose une amélioration significative des retraites de tous les régimes à hauteur de 120 milliards d’euros d’ici 2050.
Où les trouver ? En jouant sur les différents curseurs, tout en maintenant un droit à un départ anticipé à taux plein pour les métiers les plus pénibles. Il faudra tout d’abord modifier la répartition des richesses. En instituant l’égalité salariale hommes / femmes, en augmentant les salaires et en assurant des emplois stables et qualifiés jusqu’à l’âge de la retraite. Contrairement à ce qui passe actuellement, où plus d’un travailleur sur deux est privé d’emploi à partir de 55 ans.
Il faudra aussi supprimer les exonérations de cotisations sociales mises en place par les lois de financement de la Sécurité sociale 2018 et 2019 et soumettre à cotisation sociale tous les éléments de rémunération (intéressement, participation, épargne salariale et épargne retraite).
Au programme également : la mise en place d’un malus sur les emplois précaires, la modernisation de la fiscalité du capital en créant une contribution sociale sur les revenus financiers distribués par les entreprises et la lutte contre l’évasion fiscale.
De quoi abonder les ressources des différents régimes de retraite.
tract retraite
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Pour une retraite plus juste, mobilisons-nous le 24 septembre partout en France.

mercredi 4 septembre 2019

Jeudi 5 septembre : débat pour défendre la protection sociale à Cherbourg


Retraite : nous ne sommes pas dupes !

Emmanuel Macron reparle de durée de cotisation pour pouvoir partir en retraite, pensant ainsi pouvoir berner les Français.
Pourtant, ceux-ci ont bien compris que le régime universel à points a pour but de les faire travailler plus longtemps avec des droits à la retraite plus faibles – même si l'opération de communication orchestrée par le chef de l'État et son gouvernement veut nous faire croire le contraire.

Ainsi, il s'agirait d'allonger la durée des cotisations mais de ne plus recourir à un âge pivot avec une décote avant 64 ans... sauf que cela revient au même !
Infographie NVO
Infographie de la NVO

En tenant compte de l’entrée de plus en plus tardive dans un emploi stable (27 ans en moyenne aujourd’hui), les annonces de Macron reviennent à repousser l’âge légal de départ à la retraite bien au-delà de 64 ans.

Les français ne seront pas dupes

La réforme Delevoye / Macron ne ferait que des perdants : femmes, jeunes, salariés du privé comme agents publics, y compris les retraités actuels qui verraient la valeur du point fondre comme neige au soleil. C'est la raison pour laquelle, pour la CGT, ce projet ne peut constituer une base de négociation.

C'est à se demander si tout cela n'est pas destiné à rassurer le patronat le jour de l’ouverture de l’université d’été du Medef. Le président de la République veut-il donner des gages au patronat qui ne veut plus payer de cotisations et reculer encore et toujours l’âge de la retraite ?

La CGT appelle à la mobilisation le 24 septembre partout en France


La CGT porte des propositions de progrès social avec comme condition préalable l’augmentation du financement consacré à la retraite – puisque le nombre de retraités va fortement augmenter d’ici les prochaines années. Nous le savons, les richesses ne manquent pas, la France étant même la championne du monde du versement des dividendes.

La CGT exige l’ouverture de négociations :
  • pour améliorer les salaires, particulièrement en appliquant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ce qui fera rentrer de nouvelles recettes pour nos retraites (plus de 6,5 milliards d’euros pour la dernière mesure) ;
  • sur les conditions et la réalité du travail, notamment sur les questions de pénibilité au travail comme le réclament depuis des mois, par exemple, les personnels soignants très mobilisés.
La CGT appelle tous les salariés, retraités et privés d’emploi à se mobiliser dès le 24 septembre pour obliger le gouvernement à renoncer à son projet de réforme et gagner une retraite à 60 ans sans décote et avec un minimum de pension à 1 200 euros nets mensuels.

Retraite : la bataille reste à venir

Le vaste chantier de la réforme des retraites a franchi un cap le 18 juillet dernier, quand le haut-commissaire a dévoilé ses préconisations après dix-huit mois de concertation avec les partenaires sociaux. Mais tout reste à faire pour défendre un système juste où tout le monde bénéficiera des mêmes droits.

Quelles sont les intentions réelles du gouvernement pour la réforme des retraites ?

Ce ne sont pas les annonces de M. Delevoye le 18 juillet dernier, après dix-huit mois de concertation avec les syndicats, qui ont permis de lever le flou. Seule certitude à ce jour : le gouvernement souhaite que l’application du nouveau système universel par points, qui a vocation à remplacer les 42 régimes existants, entre en vigueur en 2025.
Le calendrier de mise en œuvre s'oriente vers un projet de loi présenté en Conseil des ministres d’ici à la fin de l’année puis débattu au Parlement en 2020, avant ou après les élections municipales.
En attendant, la bataille à venir sur l’âge de « départ à taux plein à 64 ans» (distinct de l’âge légal), à laquelle tous les syndicats sont fermement opposés, rendra la concertation – qui reprend en septembre – difficile. D’autant que l’on ne sait rien sur le montant des pensions ou l’âge auquel chacun pourra partir à la retraite à taux plein. Ce qui est sûr, c'est qu'un retraité partant à l'âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète, verra sa pension amputée d'une décote de 10 %.
La non-prise en compte des propositions des syndicats sur la pénibilité par exemple ou la référence à la carrière complète plutôt qu'aux 25 meilleures années risque aussi d’envenimer les débats.
Comme la valeur du point, qui n’est pas connue et dont la revalorisation n’est garantie par aucun mécanisme, Comment va-t-elle évoluer ? En fonction de l’inflation, des salaires, de la croissance, de l’espérance de vie ? Et qui en décidera ?
La CGT réclame des droits garantissant dans tous les secteurs professionnel, la possibilité d'un départ dès 60 ans et revendique de meilleures retraites par l'augmentation des financements qui reposent sur les cotisations sociales.
Pour l’heure seul « le blocage du niveau de financement des retraites et l’allongement de la vie active » apparaît comme une certitude. La CGT est convaincue que l'absence de ressources nouvelles, conjuguée à l'augmentation du nombre de retraités d'ici à 2050, entraînera un effondrement du montant des pensions d'environ un tiers.
La CGT appelle d’ores et déjà à descendre dans la rue le 24 septembre.

jeudi 27 juin 2019

RIP ADP : première escale vers la démocratie

La procédure pour demander un Référendum d’Initiative Partagée (RIP) sur l’avenir d’ADP a été gagnée, c’est la première étape d’un processus complexe et c’est une première en France !
L’enjeu de ce référendum porte sur une proposition de loi visant à « Affirmer le caractère de service public national de l'exploitation des aérodromes de Paris ». Il réside aussi et surtout dans une exigence de plus de démocratie, dans la capacité des citoyennes et citoyens à décider du devenir des biens et richesses de la nation, ce qui n’a pas été le cas, par exemple, lors des privatisations des autoroutes…

Soutenir le référendum sur ADP (pensez à vous munir d'une pièce d'identité)


Pour gagner ce référendum, il faut maintenant que 4,7 millions de citoyens et citoyennes le demande dans un délai de 9 mois (du 13 juin 2019 au 13 mars 2020).


Fiche 1 : Qu'est ce que le RIP ?
 
 Télécharger la fiche 1
 
 
 Fiche 2 : ADP : notre bien commun
 
 Télécharger la fiche 2
 
 
 Fiche 3 : Comment voter ?
 
 Télécharger la fiche 3
 
 Voir le tutoriel CGT pour soutenir le référendum sur le site gouvernemental
 
 
 Fiche 4 : Pourquoi il ne faut pas privatiser ADP
 
 Télécharger la fiche 4

Assurance chômage : les travailleurs précaires pris pour cible

Alors que le gouvernement a présenté, la réforme de l'assurance chômage ce mardi 18 juin, la CGT appelle à manifester le 26 juin prochain.
Le gouvernement annonce donc des mesures très dures à l'encontre des travailleurs déjà très précaires qui vont perdre toute indemnité, d’autres vont voir leurs droits baisser. Les grands perdants sont donc les travailleurs précaires, catégorie en constante augmentation. L'accès à l'indemnisation devient plus difficile pour les précaires et les plus pauvres, mais aussi pour les cadres.

Ces mesures doivent être adoptées d'ici la fin de l'été par le parlement et mises en place selon le calendrier suivant :


Au 1er novembre 2019
  • augmentation du seuil d’accès au droit à 6 mois au lieu de 4, soit près de 300 000 personnes qui perdent toute indemnisation 
  • recul de 1 mois à 6 mois du rechargement des droits : encore des milliers de perdants 
  • dégressivité de 30% pour les cadres après 6 mois au-delà de 4500 euros bruts mensuel, sauf après 57 ans. Quelques centaines de personnes qui servent de leurre : le Medef a aussitôt demandé à baisser les cotisations, confirmant la mise en danger de la solidarité interprofessionnelle.
  • mise en œuvre d’une indemnisation pour quelques milliers de travailleurs indépendants et de démissionnaires 



Au 1er janvier 2020
  • bonus-malus, limité à 7 secteurs d’activité, avec variation de 1 point de la cotisation : autant dire une mesure symbolique qui ne fera pas vraiment renoncer le patronat à la précarité 
  • taxe forfaitaire de 10 euros par contrat d’usage



Au 1er  avril 2020
  • baisse de l’indemnisation avec sans doute un plafond mensuel qui baissera les droits de 1 chômeur sur 5


 Le gouvernement n’a retenu aucune mesure proposée par les syndicats en particulier de la CGT, qui a proposé d’augmenter le nombre d’indemnisés en abaissant le seuil ou de mettre à contribution les gros employeurs qui abusent des contrats précaires et les imposent à leurs sous-traitants.

Décryptages : Quel est le coût du Capital ?

Parfois, certaines notions peuvent nous paraître floues, c'est pour cela que la CGT a imaginé une série de vidéos "Décryptages".
  • Quel est le coût du Capital ?
Qu'est-ce qui coûte le plus cher à l'économie ? Est-ce le salarié au SMIC, dont le coût serait trop élevé du fait de son salaire ou est-ce que ce sont les actionnaires qui reçoivent plusieurs millions de dividendes ? Combien coûte en réalité le capital ?
Bizarrement, peu de gens parlent du coût du capital mais tout le monde se focalise sur le coût du travail. L'occasion donc pour la CGT de rétablir quelques vérités.


dimanche 28 avril 2019

1er mai à Cherbourg


CONCLUSIONS DU GRAND DÉBAT : ON NE CHANGE RIEN

Les annonces du président de la République confirment la mise en place de mesures qui ne sont pas à la hauteur des exigences portées par les différents mouvements sociaux qui secouent le pays ces derniers mois. Dans la panique générale, il avait lancé l’opération Grand Débat cherchant à neutraliser voire réprimer  les résistances aux orientations politiques engagées et à échapper aux revendications portées par de nombreux Français sur les ronds-points comme dans les entreprises, les établissements...
Les annonces du président de la République confirment la mise en place de mesures qui ne sont pas à la hauteur des exigences portées par les différents mouvements sociaux qui secouent le pays ces derniers mois.
Dans la panique générale, il avait lancé l’opération Grand Débat cherchant à neutraliser voire réprimer  les résistances aux orientations politiques engagées et à échapper aux revendications portées par de nombreux Français sur les ronds-points comme dans les entreprises, les établissements.
Ce grand débat, organisé officiellement pour écouter les Français, s’est transformé en un faux débat, en une campagne électorale Macronienne cadenassée.
L’empressement à baliser cet exercice, soi-disant démocratique, débouche sur ce résultat : un contraste, un gouffre immense entre les conclusions et les attentes, les aspirations, les revendications des Français et des travailleurs. Un mépris pour leurs galères quotidiennes, alors qu’ils ne demandent qu’un avenir meilleur pour eux et leurs enfants.
Les tergiversations gouvernementales aboutissent à des décisions qui ne  changent  aucunement le cap des politiques menées depuis le début du mandat présidentiel.
Il exonère une nouvelle fois le patronat, les plus fortunés et ne met aucunement à contribution le capital pour répondre aux fractures sociales et territoriales.
Plusieurs annonces cosmétiques ou « symboliques » ne changeront en rien la vie de nos concitoyens sur le long terme, d’autres sont loin de rattraper la perte de pouvoir d’achat subie depuis des décennies par une grande partie de la population. Les décisions sur les services publics relèvent de la supercherie au regard des réformes passées, imposées ou celles en préparation dans ces secteurs, toutes aussi nocives les unes après les autres. Enfin, les quelques mesures fiscales proposées ouvrent très modestement un débat qu’il faudrait engager en profondeur sur la fiscalité et évitent surtout de rétablir l’ISF, de mettre à contribution les détenteurs de capitaux, encore moins les actionnaires du CAC40.
Le summum de l’hypocrisie est atteint sur la question des retraites. Vouloir instaurer la retraite par points c’est, de fait, diminuer le niveau des pensions et obliger les travailleurs à partir après l’âge légal pour échapper à une décote.
Quant à « l’art d’être français » et à la teneur inquiétante des propos sur l’immigration et l’identité nationale, la CGT dénonce un discours nauséabond renouant avec une période très sombre de notre histoire. Ces propos ne peuvent que fractionner la société.
Nous avions donc raison : la tenue du Grand débat a oscillé, entre frustrations, rancœurs et enfumage.
Il s’agit donc toujours de répondre en urgence aux enjeux économiques, sociaux  et écologiques de la période.
Les conclusions génèrent à la fois colère, indignation
et appellent nécessairement à des mobilisations pour modifier profondément les orientations politiques actuelles, ouvrir d’autres perspectives et réduire les inégalités sociales et territoriales de notre pays, que les propositions risquent au contraire d’aggraver.
Les salariés, retraités, privés d’emploi, les  travailleurs en général ne peuvent se contenter des annonces de ce soir et devront se mobiliser pour gagner une autre répartition des richesses, seule solution pour entrevoir des horizons meilleurs :
•    l’amélioration du pouvoir d’achat, en particulier, par la revalorisation du Smic, des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux ;
•    la relance des dynamiques budgétaires pour développer l’emploi, des investissements sur l’ensemble du territoire ;
•    la modernisation et le développement des services publics attaqués encore récemment par une réforme rétrograde de la Fonction publique.
Nous appelons à la mobilisation, le plus largement possible, dans les entreprises, les établissements, dans les localités, le 1er-Mai puis le 9 mai pour gagner des avancées contribuant au progrès social.
Montreuil, le 25 avril 2019
Télécharger le communiqué

Grand débat : des mesures qui ne sont pas à la hauteur des enjeux

Les annonces du président de la République confirment la mise en place de mesures qui ne sont pas à la hauteur des exigences portées par les différents mouvements sociaux qui secouent le pays ces derniers mois.
Les conclusions du grand débat génèrent à la fois colère, indignation et appellent nécessairement à des mobilisations pour modifier profondément les orientations politiques actuelles, ouvrir d’autres perspectives et réduire les inégalités sociales et territoriales de notre pays, que les propositions risquent au contraire d’aggraver.

Une nouvelle fois, le patronat, les plus fortunés sont exonérés et le capital n'est aucunement mis à contribution pour répondre aux fractures sociales et territoriales.

Quant à « l’art d’être français » et à la teneur inquiétante des propos sur l’immigration et l’identité nationale, la CGT dénonce un discours nauséabond renouant avec une période très sombre de notre histoire. Ces propos ne peuvent que fractionner la société.

Les salariés, retraités, privés d’emploi, les  travailleurs en général ne peuvent se contenter des annonces de ce soir et devront se mobiliser pour gagner une autre répartition des richesses, seule solution pour entrevoir des horizons meilleurs :

•    l’amélioration du pouvoir d’achat, en particulier, par la revalorisation du Smic, des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux ;
•    la relance des dynamiques budgétaires pour développer l’emploi, des investissements sur l’ensemble du territoire ;
•    la modernisation et le développement des services publics attaqués encore récemment par une réforme rétrograde de la Fonction publique.
Nous appelons à la mobilisation, le plus largement possible, dans les entreprises, les établissements, dans les localités, le 1er-Mai puis le 9 mai pour gagner des avancées contribuant au progrès social.
Lire le communiqué de presse

jeudi 21 mars 2019

Mobilisation du 19 mars : fin du grand débat, maintenant il faut répondre aux exigences sociales !

Le succès de la mobilisation du 19 mars 2019, qui a rassemblé plus de 350 000 manifestants dans toute la France, illustre la détermination des travailleurs, retraités, privés d’emploi à faire entendre leur voix et leurs revendications pour pouvoir vivre dignement. 
 
 
Alors que le patronat et le gouvernement font mine d’ignorer la juste colère qui s’exprime en ne répondant que par le mépris, la répression ou la restriction des libertés, le succès de la mobilisation – à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL – qui a rassemblé plus de 350 000 manifestants dans toute la France démontre bel et bien la détermination des salariés, retraités, privés d’emploi à faire entendre leurs voix et leurs revendications. Dans les nombreux cortèges présents dans les rues, ce 19 mars 2019, émanait une soif de démocratie et de progrès social.

19 mars 2019
Les retraités étaient bel et bien mobilisés contre l’austérité en ce 19 mars. Retour de l’indexation des pensions sur les salaires, suppression de la hausse de la CSG, maintien des pensions de reversions, ces derniers ont également exprimé leur solidarité vis-à-vis de leurs enfants et petits-enfants, en condamnant les violences policières. Dans un mouvement intergénérationnel, les retraités ont partagé les inquiétudes de la jeunesse quant aux projets du gouvernement : de l’accès à l’enseignement supérieur aux gels des prestations. Opposés à la transformation de nos régimes de retraite par répartition, solidaires et intergénérationnels en régime par points, ils exigeaient dans les rues l’annulation du projet Delevoye. Catherine Perret, dirigeante de la CGT a, à cette occasion, réagi aux propos d'Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé sur le recul de l'âge de la retraite.




19 mars 2019 revalorisation pensions
Contre la « loi pour la confiance », les enseignants ont dit « non » aux 25 articles de la loi balayant tout le système éducatif promu par Blanquer. Tout le corps enseignant, comme la CGT, dénonce cette loi ainsi que le projet de réforme de la fonction publique, qui a pour objectif principal et commun de
faire exploser le cadre global de l’Éducation nationale et du bien commun à partager.

école de la confianssss
Cette loi est guidée par une idéologie libérale à tous les étages : un école pour les élites empreinte de tri social, de sélection, d’autoritarisme, de concurrence. Contre la mutualisation des moyens matériels et humains, qui ne vise que la suppression de 120 000 postes (CAP 2022), la CGT exige une école émancipatrice, égalitaire et qualifiante !

point d'indice
Les agents de la RATP ont une nouvelle fois exprimé leur opposition à l’égard du projet d’ouverture à la concurrence qui sera réalisé à compter du 1er janvier 2025. Ils dénoncent cette étape vers la privatisation à terme de l’entreprise et la casse du service public du transport urbain en Île-de-France.

19 mars 2019 ratp
Les travailleurs de la métallurgie étaient là pour clamer haut et fort leurs exigences de projets alternatifs pour bâtir notre avenir industriel. Pour la CGT métallurgie, nos industries ont de l’avenir : elles sont au cœur des enjeux pour répondre aux besoins stratégiques en matière d’énergie ou de transports. La construction d’alternative et de projets industriels qui protègent l’environnement et la santé au travail, pérennisant l’emploi et le développement des territoires.

19 mars 2019 santé
Le secteur de la santé était également présent dans cette mobilisation d’ampleur, fruit d’une colère légitime et d’une volonté d’être enfin entendu. Les nouvelles exonérations de cotisations sociales continuent d’affaiblir notre système de sécurité sociale. Dénonçant le reste à charge pour les malades qui ne cesse d’augmenter, la forte dégradation des conditions de travail des personnels, le développement des déserts médicaux, ainsi que les attaques incessantes contre nos services publics, ils exigent que s’ouvrent de véritables négociations qui ne se réduisent pas à des simulacres.
Ainsi, la CGT poursuit son engagement dans la construction de fortes mobilisations avec les salariés, retraités, privés d’emploi, au plus près de leurs aspirations pour obtenir la satisfaction des revendications. La lutte continue !

L’obscurantisme tue encore et partout ! / Obscurantism kills again and again everywhere !

Communiqué de la CGT 
 
L'attaque de deux mosquées à Christchurch en Nouvelle-Zélande le vendredi 15 mars par un individu se revendiquant d'extrême droite a fait 50 morts dans la communauté musulmane néo-zélandaise.
La CGT adresse en premier lieu ses sincères condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés touchés lors de ce massacre. La CGT s’associe à la douleur de la population de Nouvelle-Zélande.
Les idées politiques et les raisons affichées qui justifient ce passage à l'acte  nous rappellent à quel point le rejet de l'autre mène à la haine, la violence, la guerre, la terreur.
La CGT qui œuvre pour la paix, la solidarité et contre le racisme continuera de combattre sans relâche les idées d'extrême droite et les organisations qui véhiculent ces idées.
Il est urgent d’aller vers une société plus progressiste et ouverte sur les cultures.
La CGT renouvelle sa solidarité à la population de Nouvelle-Zélande et fait part de sa solidarité et de sa fraternité à New-Zealand Confederation Trade Union (NZCTU) ainsi qu'à toutes et tous les travailleurs.euse.s touché.e.s directement ou indirectement par ces assassinats.

The attack on two mosques in Christchurch, New Zealand on Friday, March 15, by an individual from the Alt-right, killed 50 people in the New Zealand Muslim community.
The CGT expresses its heart-felt condolences to the bereaved families and wishes a speedy recovery to the wounded affected by this massacre. The CGT associates itself with the pain of the people of New Zealand.
The political ideas and stated reasons that justify this action remind us of the extent to which the rejection of the other leads to hatred, violence, war and terror.
The CGT, which works for peace, solidarity and against all forms of racism, will continue to fight relentlessly against extreme right-wing ideas and organisations that convey such ideas.
There is an urgent need to move towards a more progressive and culturally sensitive society.
The CGT renews its solidarity with the people of New Zealand and expresses its solidarity and fraternity to the New Zealand Confederation Trade Union (NZCTU) and to all workers directly or indirectly affected by the murders.


Montreuil, le 18 mars 2019

Télécharger le communiqué

lundi 11 mars 2019

Le 19 mars, tous en lutte pour des réponses concrètes !

Alors que la situation en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles, les organisations CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL appellent à une puissante journée d’action, de mobilisation et de grève le 19 mars.
Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouvernement n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux libertés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas remise en cause, que le chômage progresse… Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.
Dans un contexte où la précarité s’aggrave partout, la nécessité de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes-hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation devient primordiale. Tout comme la nécessité de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Enfin, la nécessité de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité. C’est dans ce but que nos organisations appellent à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale.
Nos organisations – CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL – s’engagent à poursuivre un travail commun donnant des perspectives à la mobilisation sociale. Pour une puissante journée d’action, de mobilisation et de grève le 19 mars !

Les douaniers aussi font leur grand débat

A l’heure des grandes « consultations citoyennes », les douaniers ont décidé de faire, en intersyndicale CGT, CFDT, Solidaire, UNSA, FO et CFTC leur grand débat sur fond de lutte.
Face à un gouvernement qui fait la sourde oreille, les actions ont commencé dès ce lundi 4 mars et vont se poursuivre jusqu’à ce que leurs ministres de tutelle daignent les entendre.
Pour eux, la mise en œuvre du BREXIT, aux forceps, replace les douaniers au centre des enjeux économiques, fiscaux et de lutte contre toutes les fraudes. Ils entendent également alerter les autorités et les populations sur l’état de délabrement de cette administration. C’est 6000 postes de douaniers supprimés en 25 ans, de nombreuses fermetures de bureaux et brigades, des conditions de travail dégradées. Ce sont aussi toutes les conséquences que cela va engendrer en matière de santé publique, de perte de recettes fiscales… A cela, se rajoute, comme pour toute la fonction publique, une politique salariale en berne, sans aucune revalorisation ni reconnaissance.
L’intersyndicale a demandé en urgence une audience auprès de Gérard Darmanin pour l’ouverture d’une véritable négociation.

La SNCF condamnée pour délit d’entrave !

Dans une procédure initiée par la CGT et portée par le CEE, la SNCF a été condamnée pour non-respect des prérogatives des élus du personnel et entrave au fonctionnement du Comité d’Entreprise Européen (CEE)
Lors de la vente de sa filiale de transports et de logistiques de véhicules automobiles (STVA) en 2017, la SNCF considère qu’elle n’a pas à informer les élus du personnel. Or, outre le montant de la vente au profit du groupe Renault, c’est l’avenir de plus de 2 000 salariés du groupe SNCF qui préoccupe les élus de la CGT, rejoints par l’ensemble des syndicats représentatifs du Comité d’Entreprise Européen.
Sur interpellation des représentants du personnel et face à une direction de la SNCF qui refuse alors d’informer et consulter les élus du comité, la CEE a engagé une démarche juridique. Cette dernière a abouti, le lundi 22 février 2019, par la condamnation de la SNCF pour entrave au comité dans l’information et la consultation.
Avec cette décision, la SNCF devra à l’avenir changer d’attitude, en procédant aux informations et consultations en temps utile, conformément aux lois en vigueur ! La fédération CGT des Cheminots continuera de se battre afin de faire respecter les droits des salariés, les prérogatives de leurs élus dans chaque instance représentative du personnel.
Fondée en 1950, STVA est devenue « un des leaders de la logistique de véhicules automobiles finis » en Europe, générant un chiffre d’affaires de 312 millions d’euros en 2016

dimanche 3 février 2019

Journée interprofessionnelle de grève, mardi 5 février


Le 5 février, tous ensemble Public/Privé en grève 24h et en manifestation !

Pour dire NON à une politique sociale et économique qui favorise la rémunération du capital, l’enrichissement des plus fortunés du pays.
Les organisations syndicales CGT et et de jeunesse UNL-SD font des propositions porteuses de garanties collectives de haut niveau pour l’ensemble des salariés, les retraités, les privés d’emploi et la jeunesse.
Les organisations syndicales CGT et de jeunesse UNL-SD du département de la Manche appellent les salariés, retraités, privés d’emploi, jeunes et plus largement la population à se mobiliser

                                     à Cherbourg à 10h30 
devant la mairie.
                                     à Saint-Lô à 10h30 devant la mairie
                                     à Avranches à 10h30

Comptant sur l’implication de toutes et tous, pour la réussite de la mobilisation par la grève et la participation aux manifestations !

Collectivement gagnons la mobilisation ... partout !