Emmanuel Macron reparle de durée de cotisation pour pouvoir partir en retraite, pensant ainsi pouvoir berner les Français.
Pourtant, ceux-ci ont bien compris
que le régime universel à points a pour but de les faire travailler plus
longtemps avec des droits à la retraite plus faibles – même si
l'opération de communication orchestrée par le chef de l'État et son
gouvernement veut nous faire croire le contraire.
Ainsi, il s'agirait d'allonger la durée des cotisations mais de ne plus recourir à un âge pivot avec une décote avant 64 ans... sauf que cela revient au même !
En tenant compte de l’entrée de plus en plus tardive dans un emploi stable (27 ans en moyenne aujourd’hui), les annonces de Macron reviennent à repousser l’âge légal de départ à la retraite bien au-delà de 64 ans.
C'est à se demander si tout cela n'est pas destiné à rassurer le patronat le jour de l’ouverture de l’université d’été du Medef. Le président de la République veut-il donner des gages au patronat qui ne veut plus payer de cotisations et reculer encore et toujours l’âge de la retraite ?
La CGT porte des propositions de progrès social avec comme condition préalable l’augmentation du financement consacré à la retraite – puisque le nombre de retraités va fortement augmenter d’ici les prochaines années. Nous le savons, les richesses ne manquent pas, la France étant même la championne du monde du versement des dividendes.
La CGT exige l’ouverture de négociations :
Ainsi, il s'agirait d'allonger la durée des cotisations mais de ne plus recourir à un âge pivot avec une décote avant 64 ans... sauf que cela revient au même !
En tenant compte de l’entrée de plus en plus tardive dans un emploi stable (27 ans en moyenne aujourd’hui), les annonces de Macron reviennent à repousser l’âge légal de départ à la retraite bien au-delà de 64 ans.
Les français ne seront pas dupes
La réforme Delevoye / Macron ne ferait que des perdants : femmes, jeunes, salariés du privé comme agents publics, y compris les retraités actuels qui verraient la valeur du point fondre comme neige au soleil. C'est la raison pour laquelle, pour la CGT, ce projet ne peut constituer une base de négociation.C'est à se demander si tout cela n'est pas destiné à rassurer le patronat le jour de l’ouverture de l’université d’été du Medef. Le président de la République veut-il donner des gages au patronat qui ne veut plus payer de cotisations et reculer encore et toujours l’âge de la retraite ?
La CGT appelle à la mobilisation le 24 septembre partout en France
La CGT porte des propositions de progrès social avec comme condition préalable l’augmentation du financement consacré à la retraite – puisque le nombre de retraités va fortement augmenter d’ici les prochaines années. Nous le savons, les richesses ne manquent pas, la France étant même la championne du monde du versement des dividendes.
La CGT exige l’ouverture de négociations :
- pour améliorer les salaires, particulièrement en appliquant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ce qui fera rentrer de nouvelles recettes pour nos retraites (plus de 6,5 milliards d’euros pour la dernière mesure) ;
- sur les conditions et la réalité du travail, notamment sur les questions de pénibilité au travail comme le réclament depuis des mois, par exemple, les personnels soignants très mobilisés.
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