La tentative d’opération médiatique autour de la rencontre entre
les organisations syndicales et le gouvernement le 26 novembre n’aura
trompé personne. Elle renforce notre volonté de poursuivre et
d’amplifier les mobilisations et la grève à partir du 5 décembre.
Derrière les discours affichant sa
volonté de dialogue, le gouvernement choisi le bras de fer. Discuter
oui, mais pas question de revenir sur « les fondamentaux de la réforme » et d’écouter nos propositions.
Ainsi, il reste sourd aux deux Français·es sur trois qui expriment leur opposition à la réforme des retraites et aux 93 % d’entre elles et eux qui refusent la baisse de leur pension. Il se contente d’affirmer que « les retraites ne baisseront pas ».
Quid de la « règle d’or » qui fixe un plafond de dépense à 14 % du PIB actuel (produit intérieur brut), alors que la part des retraité·e·s va augmenter de 9 % ces cinquante prochaines années ?
Le gouvernement joue la carte du flou sur ces nouvelles règles qui régiront le calcul des pensions… Pensions qui sont aujourd’hui calculées sur les vingt-cinq meilleures années. Demain, elles le seront sur toute la carrière.
Facile de deviner que les pensions baisseront pour tou·te·s, quelles que soient les situations, même si les salarié·e·s ayant eu des périodes d’inactivités seront particulièrement perdant·e·s.
Pour calculer les effets de cette réforme, nous avons mis un calculateur en ligne, qui intègre les paramètres connus du rapport Delevoye.
Augmenter les salaires et les traitements influe directement sur le niveau des retraites et assure des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale – et donc le système de retraites – par le biais des cotisations sociales.
Pas besoin de réforme pour réduire les années de référence de calcul des pensions aux dix meilleures années dans le privé ou aux six derniers mois dans le public pour réduire les inégalités et minimiser l’impact des « accidents » de carrière.
Pas besoin de réforme pour élargir le droit aux départs anticipés pour les métiers pénibles plutôt que de stigmatiser celles et ceux qui en bénéficient.
revoir la politique d’exonération de cotisations patronales. Celles-ci sont inefficaces pour l’emploi et amputent le régime de retraite de recettes supplémentaires. Les cotisations sociales doivent servir au plus grand nombre, pas aux actionnaires.
Nous appelons à la grève le 5 décembre et à une mobilisation massive qui impose l’abandon du projet Delevoye-Macron et l’ouverture de négociations sur la base de nos propositions.
Ainsi, il reste sourd aux deux Français·es sur trois qui expriment leur opposition à la réforme des retraites et aux 93 % d’entre elles et eux qui refusent la baisse de leur pension. Il se contente d’affirmer que « les retraites ne baisseront pas ».
Quid de la « règle d’or » qui fixe un plafond de dépense à 14 % du PIB actuel (produit intérieur brut), alors que la part des retraité·e·s va augmenter de 9 % ces cinquante prochaines années ?
Le gouvernement joue la carte du flou sur ces nouvelles règles qui régiront le calcul des pensions… Pensions qui sont aujourd’hui calculées sur les vingt-cinq meilleures années. Demain, elles le seront sur toute la carrière.
Facile de deviner que les pensions baisseront pour tou·te·s, quelles que soient les situations, même si les salarié·e·s ayant eu des périodes d’inactivités seront particulièrement perdant·e·s.
Pour calculer les effets de cette réforme, nous avons mis un calculateur en ligne, qui intègre les paramètres connus du rapport Delevoye.
À la CGT, nos propositions sont claires : pas besoin de réforme pour améliorer les pensions.
Il suffit d’augmenter de façon significative les salaires et le point d’indice dès le mois de décembre.Augmenter les salaires et les traitements influe directement sur le niveau des retraites et assure des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale – et donc le système de retraites – par le biais des cotisations sociales.
Pas besoin de réforme pour réduire les années de référence de calcul des pensions aux dix meilleures années dans le privé ou aux six derniers mois dans le public pour réduire les inégalités et minimiser l’impact des « accidents » de carrière.
Pas besoin de réforme pour élargir le droit aux départs anticipés pour les métiers pénibles plutôt que de stigmatiser celles et ceux qui en bénéficient.
revoir la politique d’exonération de cotisations patronales. Celles-ci sont inefficaces pour l’emploi et amputent le régime de retraite de recettes supplémentaires. Les cotisations sociales doivent servir au plus grand nombre, pas aux actionnaires.
Nous appelons à la grève le 5 décembre et à une mobilisation massive qui impose l’abandon du projet Delevoye-Macron et l’ouverture de négociations sur la base de nos propositions.
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