Les chiffres du chômage du 3ème trimestre 2018 sont en hausse significative :
• la catégorie A est en augmentation de 0.5% sur 3 mois pour atteindre 3 456 800 personnes privées d’emploi (+ 17 000 personnes) ;
• les catégories B et C qui représentent les catégories de travailleurs précaires sont en hausse de 0.2%, si la catégorie C (personnes ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois) est en légère baisse (-0.8%, ce qui représente 10 800 demandeurs d’emploi de moins) c’est parce que nous assistons à un transfert sur la catégorie B (personnes ayant travaillé moins de 78 heures par mois), laquelle augmente de 2.1%, soit +16 100 demandeurs d’emploi dans la catégorie des contrats très courts.
Nous pouvons constater, par ailleurs, une hausse permanente des chômeurs âgés de plus de 50 ans : leur nombre atteint 1 428 100, soit une augmentation de 0.7% sur 3 mois et de 3.1 % sur 1 an. Pour mémoire, ils étaient moitié moins en octobre 2013, soit 721 700.
La négociation sur l’assurance chômage s’ouvre dans ce contexte. Les travailleurs précaires sont donc de plus en plus nombreux.
La précarité prend de multiples visages à mesure que les gouvernements successifs autorisent le patronat à en abuser sous toutes les formes : intérim, CDD, CDI à temps partiels subis (notamment par beaucoup de femmes), statuts non-salariés imposés, etc.
Le gouvernement et le patronat veulent disposer d’une armée de travailleurs précaires, comme en Allemagne avec ses mini-jobs ou son Smic plus bas qu’en France ; comme au Royaume-Uni avec ses contrats « zéro heure ».
Les chiffres du chômage montrent pourtant, trimestre après trimestre, l’échec de cette politique d’austérité, de précarisation et de destruction des droits sociaux !
Pour lutter contre cette addiction, la CGT propose une sur-cotisation pour tous les contrats précaires et des nouvelles recettes.
Aussi, il n’y aurait pas de déficit de l’assurance chômage depuis des années si l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes était respectée.
Nous appelons l’ensemble des femmes et hommes vivant de leur travail ou qui en sont privés à la vigilance pour contrer cette politique et empêcher le patronat de faire le sale boulot du gouvernement, en baissant nos droits à toutes et tous.
Montreuil, le 25 octobre 2018
• la catégorie A est en augmentation de 0.5% sur 3 mois pour atteindre 3 456 800 personnes privées d’emploi (+ 17 000 personnes) ;
• les catégories B et C qui représentent les catégories de travailleurs précaires sont en hausse de 0.2%, si la catégorie C (personnes ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois) est en légère baisse (-0.8%, ce qui représente 10 800 demandeurs d’emploi de moins) c’est parce que nous assistons à un transfert sur la catégorie B (personnes ayant travaillé moins de 78 heures par mois), laquelle augmente de 2.1%, soit +16 100 demandeurs d’emploi dans la catégorie des contrats très courts.
Nous pouvons constater, par ailleurs, une hausse permanente des chômeurs âgés de plus de 50 ans : leur nombre atteint 1 428 100, soit une augmentation de 0.7% sur 3 mois et de 3.1 % sur 1 an. Pour mémoire, ils étaient moitié moins en octobre 2013, soit 721 700.
La négociation sur l’assurance chômage s’ouvre dans ce contexte. Les travailleurs précaires sont donc de plus en plus nombreux.
La précarité prend de multiples visages à mesure que les gouvernements successifs autorisent le patronat à en abuser sous toutes les formes : intérim, CDD, CDI à temps partiels subis (notamment par beaucoup de femmes), statuts non-salariés imposés, etc.
Le gouvernement et le patronat veulent disposer d’une armée de travailleurs précaires, comme en Allemagne avec ses mini-jobs ou son Smic plus bas qu’en France ; comme au Royaume-Uni avec ses contrats « zéro heure ».
Les chiffres du chômage montrent pourtant, trimestre après trimestre, l’échec de cette politique d’austérité, de précarisation et de destruction des droits sociaux !
Pour lutter contre cette addiction, la CGT propose une sur-cotisation pour tous les contrats précaires et des nouvelles recettes.
Aussi, il n’y aurait pas de déficit de l’assurance chômage depuis des années si l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes était respectée.
Nous appelons l’ensemble des femmes et hommes vivant de leur travail ou qui en sont privés à la vigilance pour contrer cette politique et empêcher le patronat de faire le sale boulot du gouvernement, en baissant nos droits à toutes et tous.
Montreuil, le 25 octobre 2018
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