Ce mercredi 24 octobre, s’est tenue une réunion du
« groupe paritaire politique », prélude à la négociation : les
organisations syndicales et patronales négociant la convention
d’assurance chômage ont fixé un calendrier. Huit réunions auront lieu
entre le 9 novembre et le 15 janvier. Il s’agit d’une négociation
imposée par le gouvernement qui entend obtenir 3,9 milliards d’euros
d’économies sur le dos des chômeurs en trois ans.
La CGT s’oppose à ces baisses de droits. Le patronat (Medef, CPME et U2P) entend, au contraire, appliquer les économies aux seuls chômeurs. Il a annoncé vouloir s’attaquer aux droits des travailleurs précaires (comme le veut la lettre de cadrage du gouvernement) ainsi qu’au régime des intermittents du spectacle. Sont ainsi dans le collimateur les travailleurs qui alternent des périodes de chômage plus ou moins indemnisées. Les chiffres du chômage montrent l’augmentation constante de cette précarité.
Le patronat refuse d’envisager toute contribution des employeurs, en particulier la sur-cotisation sur les contrats précaires, les contrats courts, moins encore sur les autres CDD ou les CDI à temps partiels subis.
La CGT n’acceptera pas les baisses de droits et appelle l’ensemble des organisations syndicales à les refuser. La CGT propose de construire de nouveaux droits pour les jeunes, les seniors, l’égalité femmes/hommes et parvenir à un revenu de remplacement pour toutes celles et tous ceux qui en sont privés.
Les mobilisations seront nécessaires, en particulier la manifestation contre le chômage et la précarité le 1er décembre prochain !
Montreuil, le 25 octobre 2018
La CGT s’oppose à ces baisses de droits. Le patronat (Medef, CPME et U2P) entend, au contraire, appliquer les économies aux seuls chômeurs. Il a annoncé vouloir s’attaquer aux droits des travailleurs précaires (comme le veut la lettre de cadrage du gouvernement) ainsi qu’au régime des intermittents du spectacle. Sont ainsi dans le collimateur les travailleurs qui alternent des périodes de chômage plus ou moins indemnisées. Les chiffres du chômage montrent l’augmentation constante de cette précarité.
Le patronat refuse d’envisager toute contribution des employeurs, en particulier la sur-cotisation sur les contrats précaires, les contrats courts, moins encore sur les autres CDD ou les CDI à temps partiels subis.
La CGT n’acceptera pas les baisses de droits et appelle l’ensemble des organisations syndicales à les refuser. La CGT propose de construire de nouveaux droits pour les jeunes, les seniors, l’égalité femmes/hommes et parvenir à un revenu de remplacement pour toutes celles et tous ceux qui en sont privés.
Les mobilisations seront nécessaires, en particulier la manifestation contre le chômage et la précarité le 1er décembre prochain !
Montreuil, le 25 octobre 2018
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