La CGT
se réjouit que certaines de ses propositions aient été retenues :
création d’un dispositif rapide, financement par la branche ATMP, prise
en charge des frais de soins, d’invalidité et des indemnités
journalières.
Pour autant, nous regrettons la différence de traitement entre les
travailleur.euse.s soignants et non-soignants. Ceux-ci souffrent de la
même maladie, contractée du fait de leur travail. Cette différence de
parcours est une injustice.
Nous regrettons également un dispositif limité à la période de
confinement, alors que l’urgence sanitaire court toujours. Ce sont des
millions de travailleur.euse.s qui sont encore exposé.e.s, chaque jour,
dans leur activité professionnelle.
En attendant les décrets d’application, nombre de questions demeurent en suspens.
Si la reconnaissance pour les soignants est systématique et automatique,
la procédure pour les non-soignants, certes simplifiée, n’est pas
précisée pour l’heure, notamment sur le risque de contestation des
employeurs.
La plus grande transparence devra être de mise sur les recommandations
adressées au comité national dédié pour traiter les dossiers des
victimes. Une nouvelle instance dans laquelle notre syndicat est prêt à
prendre toute sa place.
La CGT sera particulièrement vigilante quant à la rédaction des décrets
qui mettront en place ce dispositif. Ils devront permettre la
reconnaissance pour tou.te.s les travailleur.euse.s qui, par conviction
ou par contrainte, ont continué leur activité professionnelle, au péril
de leur santé.
Ces femmes et ces hommes doivent accéder facilement et rapidement à une juste réparation.
Montreuil, le 1er juillet 2020
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