Ce mardi 6 décembre, en présence de la ministre de l’Education
nationale, le « thermomètre » 2015 du Programme international pour le
suivi des acquis des élèves (PISA) de l’OCDE a été présenté.
La CGT reste sceptique sur ces évaluations du système qui, bien souvent, servent à justifier des contre-réformes.
Sur le fond, d’ailleurs, il est contestable de s’appuyer sur des sondages sur les compétences basiques en lecture, mathématiques et sciences de certains élèves pour, ensuite, faire des préconisations se présentant comme « scientifiques » donc incontestables.
Que ce soit pour les travaux de PISA ou, encore, ceux du Conseil national de l’évaluation du système scolaire (CNESCO), ils ne « montrent » rien d’autre que ce que ces institutions veulent leur faire dire.
Dans ce contexte, PISA met en avant, cette année, les inégalités sociales et apporte son soutien explicite à la politique gouvernementale sur l’Education prioritaire. Ceci alors que le gouvernement impose une réforme de l’Education prioritaire en la limitant à la scolarité obligatoire, excluant donc les lycées et creusant les inégalités dans les écoles et collèges.
PISA note, d’ailleurs, que les écarts dans les lycées professionnels, en France, seraient le double de l’écart moyen dans l’OCDE. Plutôt que de préconiser plus de moyens pour l’Education prioritaire, comme l’exigent les personnels qui se sont mobilisés ces dernières semaines et se mobiliseront en janvier 2017, l’OCDE préconise une diminution des enseignements généraux dans les lycées professionnels. Voilà une drôle de conception de l’émancipation et de l’éducation pour tous !
Autre soutien explicite à la politique gouvernementale : l’OCDE préconise un renforcement de la politique du socle commun, ce formidable outil du… tri social.
Pour la CGT, PISA reste donc ce qu’il a toujours été : un outil de l’OCDE pour défendre et imposer une vision de l’école qui sert des politiques gouvernementales austéritaires et impose une culture de la concurrence et du tri social dès le plus jeune âge.
Montreuil le, 6 décembre 2016
La CGT reste sceptique sur ces évaluations du système qui, bien souvent, servent à justifier des contre-réformes.
Sur le fond, d’ailleurs, il est contestable de s’appuyer sur des sondages sur les compétences basiques en lecture, mathématiques et sciences de certains élèves pour, ensuite, faire des préconisations se présentant comme « scientifiques » donc incontestables.
Que ce soit pour les travaux de PISA ou, encore, ceux du Conseil national de l’évaluation du système scolaire (CNESCO), ils ne « montrent » rien d’autre que ce que ces institutions veulent leur faire dire.
Dans ce contexte, PISA met en avant, cette année, les inégalités sociales et apporte son soutien explicite à la politique gouvernementale sur l’Education prioritaire. Ceci alors que le gouvernement impose une réforme de l’Education prioritaire en la limitant à la scolarité obligatoire, excluant donc les lycées et creusant les inégalités dans les écoles et collèges.
PISA note, d’ailleurs, que les écarts dans les lycées professionnels, en France, seraient le double de l’écart moyen dans l’OCDE. Plutôt que de préconiser plus de moyens pour l’Education prioritaire, comme l’exigent les personnels qui se sont mobilisés ces dernières semaines et se mobiliseront en janvier 2017, l’OCDE préconise une diminution des enseignements généraux dans les lycées professionnels. Voilà une drôle de conception de l’émancipation et de l’éducation pour tous !
Autre soutien explicite à la politique gouvernementale : l’OCDE préconise un renforcement de la politique du socle commun, ce formidable outil du… tri social.
Pour la CGT, PISA reste donc ce qu’il a toujours été : un outil de l’OCDE pour défendre et imposer une vision de l’école qui sert des politiques gouvernementales austéritaires et impose une culture de la concurrence et du tri social dès le plus jeune âge.
Montreuil le, 6 décembre 2016
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