Communiqué commun de la Confédération CGT, de la Fédération CGT Transports et du Syndicat CGT Air France
Le jugement concernant les salariés d’Air France vient de tomber. 3 camarades viennent d’être condamnés à des peines allant de 3 à 4 mois de prison avec sursis et des amendes concernant les accusations de violence.
Un camarade a été partiellement relaxé, l’autre totalement. Des amendes ont également été infligées à 11 autres camarades concernant des accusations de dégradations.
Dans le même dossier et alors même que l’inspection du travail avait invalidé le licenciement de Vincent Martinez, représentant du personnel, c’est la Ministre du travail elle-même qui a entériné son licenciement démontrant le caractère politique du dossier.
Le seul objectif est de faire baisser la tête aux salariés, pour les empêcher de défendre leur travail, en résistant aux mauvais coups des directions d’entreprise.
Le message envoyé est clair : liberté d’action pour les actionnaires pour détruire l’emploi et nourrir la finance ! La violence est bien dans ce camp-là.
Nul doute que les salariés ne se laisseront pas intimider.
La CGT continuera de porter ses propositions pour préserver l’emploi et en créer de nouveaux. Nous revendiquons notamment des droits nouveaux pour les salariés, afin qu’ils puissent intervenir directement sur les stratégies des entreprises.
La CGT sera toujours au cœur de la lutte pour les droits et libertés de tous les salariés. Dans cet objectif, la CGT se réserve tous droits d’attaquer cette décision de justice inique et politique.
Montreuil, le 30 novembre 2016
Le jugement concernant les salariés d’Air France vient de tomber. 3 camarades viennent d’être condamnés à des peines allant de 3 à 4 mois de prison avec sursis et des amendes concernant les accusations de violence.
Un camarade a été partiellement relaxé, l’autre totalement. Des amendes ont également été infligées à 11 autres camarades concernant des accusations de dégradations.
Dans le même dossier et alors même que l’inspection du travail avait invalidé le licenciement de Vincent Martinez, représentant du personnel, c’est la Ministre du travail elle-même qui a entériné son licenciement démontrant le caractère politique du dossier.
Le seul objectif est de faire baisser la tête aux salariés, pour les empêcher de défendre leur travail, en résistant aux mauvais coups des directions d’entreprise.
Le message envoyé est clair : liberté d’action pour les actionnaires pour détruire l’emploi et nourrir la finance ! La violence est bien dans ce camp-là.
Nul doute que les salariés ne se laisseront pas intimider.
La CGT continuera de porter ses propositions pour préserver l’emploi et en créer de nouveaux. Nous revendiquons notamment des droits nouveaux pour les salariés, afin qu’ils puissent intervenir directement sur les stratégies des entreprises.
La CGT sera toujours au cœur de la lutte pour les droits et libertés de tous les salariés. Dans cet objectif, la CGT se réserve tous droits d’attaquer cette décision de justice inique et politique.
Montreuil, le 30 novembre 2016
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