Le Bourget, 5 décembre. À la fin de la première
semaine de négociation d’un accord de Paris sur le climat, le résultat
intermédiaire adopté officiellement et transmis ce matin à la présidence
française de la COP n’est nullement à la hauteur des engagements qui
avaient été pris en direction du monde du travail.
En effet, malgré un engagement ferme de la présidence française de soutenir une transition juste pour les travailleurs, un travail décent et la création d’emplois de qualité , toutes mentions à ces données pourtant essentielles ont purement et simplement disparu du corps du texte.
Dans la version adoptée ce matin, ces références ont été reléguées au préambule où elles n’ont de fait plus aucun caractère contraignant. De plus, elles sont assortis de la réserve « conformément aux priorités et aux stratégies de développement définies au niveau national » ce qui les affaiblit encore plus.
La CGT réitère son exigence d’intégrer ces engagements – sans réserves – à l’article 2 de l’accord où elles garantiraient aux travailleurs du monde entier de véritables conditions sociales lors de la mise en œuvre de la transition vers un monde qui respecte le climat – comme cela avait été le cas au début de cette semaine dans la base de négociation conclue à Bonn il y a un mois.
La transition vers un modèle de production bas carbone ne pourra aboutir sans les travailleurs du monde entier.
Montreuil, le 5 décembre 2015
En effet, malgré un engagement ferme de la présidence française de soutenir une transition juste pour les travailleurs, un travail décent et la création d’emplois de qualité , toutes mentions à ces données pourtant essentielles ont purement et simplement disparu du corps du texte.
Dans la version adoptée ce matin, ces références ont été reléguées au préambule où elles n’ont de fait plus aucun caractère contraignant. De plus, elles sont assortis de la réserve « conformément aux priorités et aux stratégies de développement définies au niveau national » ce qui les affaiblit encore plus.
La CGT réitère son exigence d’intégrer ces engagements – sans réserves – à l’article 2 de l’accord où elles garantiraient aux travailleurs du monde entier de véritables conditions sociales lors de la mise en œuvre de la transition vers un monde qui respecte le climat – comme cela avait été le cas au début de cette semaine dans la base de négociation conclue à Bonn il y a un mois.
La transition vers un modèle de production bas carbone ne pourra aboutir sans les travailleurs du monde entier.
Montreuil, le 5 décembre 2015
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