Cette
décision est une première étape à une revendication portée de longue
date par la CGT : un congé paternité et d’accueil de l’enfant plus long,
obligatoire et rémunéré à 100 %.
Il s’agit donc d’une première avancée mais le chemin reste long avant
que ce congé ne devienne obligatoire sur la durée et rémunéré à 100%
pour l’ensemble des actifs !
Pour la CGT, il faut gagner une réforme plus vaste des modes d’accueil de la petite enfance et des congés parentaux.
La question du financement de ce congé est centrale. Les employeurs
doivent assumer leurs responsabilités, en participant plus massivement
au financement de la politique familiale par le versement de cotisations
sociales. Cela appelle à un renforcement du financement de la Sécurité
sociale. Cette question sera au cœur des débats du prochain PLFSS.
La CGT revendique que ce congé soit rendu obligatoire sur toute sa
durée. En effet, s’il ne l’est pas, la majorité des salariés et,
particulièrement, les plus précaires ne le demanderont pas par peur des
conséquences que cela aurait sur leur emploi.
Permettre une parentalité partagée, assurer une prise en charge des
enfants dès le plus jeune âge, gagner l’égale répartition des tâches
familiales et éducatives constituent des enjeux de société pour réduire
les inégalités sociales et professionnelles, mettre fin aux inégalités
femmes-hommes et améliorer le bien-être de notre société.
La CGT veillera à ce que cette réforme s’inscrive dans une optique de
renforcement du rôle et de la place d’une Sécurité sociale pour toutes
et tous.
Montreuil, le 23 septembre 2020
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