A qui profite la précarité ? Revendiquons une politique de l’emploi stable contre le chantage patronal et gouvernemental !
Les chiffres du chômage publiés par Pôle Emploi
montrent une petite baisse de chômage en catégorie A (chômeurs n’ayant
pas du tout travaillé dans le mois précédent) moins 1100 chômeurs en un
mois, qui reste cependant à un très haut niveau soit 3 421 800
demandeurs d’emploi inscrits.
Pour autant le nombre de travailleurs précaires ne cesse d’augmenter, même avec une progression ralentie de +0.1 % en un mois, nous avons une hausse de 9.3 % en un an soit 2 200 600 demandeurs d’emploi inscrits dans les catégories B et C.
Le chômage des jeunes augmente légèrement de 0.4% en un mois, celui des jeunes les moins qualifiés continue de poser la question des inégalités sociales, que la sélection à l’entrée de l’université va encore aggraver. Aujourd’hui, 739 100 jeunes de moins de 25 ans peuplent les listes de Pôle Emploi.
Le chômage de longue durée ne baisse pas et continue de représenter un facteur de relégation sociale majeur, notamment pour les plus de 50 ans qui sont 1 410 900 inscrits, soit une hausse de 0.3 % en un mois, 0.8 % en trois mois ou 3.8% en un an.
Deux jours avant la présentation en conseil des ministres du projet de loi réformant l’accès à la formation professionnelle et à l’assurance chômage, la CGT dénonce la collusion entre le patronat et le gouvernement : pour l’un, le recours massif aux contrats précaires et le refus de faire reculer cette utilisation, pour l’autre, les ordonnances pour fragiliser les contrats et un nouveau projet de loi qui prévoit d’alourdir les sanctions contre les chômeurs.
L’Unedic et Pôle Emploi ont pour objet de permettre l’indemnisation et le retour à l’emploi des travailleurs qui en sont privés : il faut des agents formés et en nombre suffisant pour les accompagner, plutôt que des offres illégales, des trop-perçus, une réglementation mal appliquée ou des amalgames avec l’infime part de la fraude.
Le chantage à l’emploi précaire ne cesse pas : il vise celles et ceux qui cherchent du travail autant que celles et ceux qui en occupent un. La CGT appelle toutes et tous à se mobiliser pour faire valoir de nouveaux droits, à commencer par le droit au travail.
Montreuil, le 25 avril 2018
Pour autant le nombre de travailleurs précaires ne cesse d’augmenter, même avec une progression ralentie de +0.1 % en un mois, nous avons une hausse de 9.3 % en un an soit 2 200 600 demandeurs d’emploi inscrits dans les catégories B et C.
Le chômage des jeunes augmente légèrement de 0.4% en un mois, celui des jeunes les moins qualifiés continue de poser la question des inégalités sociales, que la sélection à l’entrée de l’université va encore aggraver. Aujourd’hui, 739 100 jeunes de moins de 25 ans peuplent les listes de Pôle Emploi.
Le chômage de longue durée ne baisse pas et continue de représenter un facteur de relégation sociale majeur, notamment pour les plus de 50 ans qui sont 1 410 900 inscrits, soit une hausse de 0.3 % en un mois, 0.8 % en trois mois ou 3.8% en un an.
Deux jours avant la présentation en conseil des ministres du projet de loi réformant l’accès à la formation professionnelle et à l’assurance chômage, la CGT dénonce la collusion entre le patronat et le gouvernement : pour l’un, le recours massif aux contrats précaires et le refus de faire reculer cette utilisation, pour l’autre, les ordonnances pour fragiliser les contrats et un nouveau projet de loi qui prévoit d’alourdir les sanctions contre les chômeurs.
L’Unedic et Pôle Emploi ont pour objet de permettre l’indemnisation et le retour à l’emploi des travailleurs qui en sont privés : il faut des agents formés et en nombre suffisant pour les accompagner, plutôt que des offres illégales, des trop-perçus, une réglementation mal appliquée ou des amalgames avec l’infime part de la fraude.
Le chantage à l’emploi précaire ne cesse pas : il vise celles et ceux qui cherchent du travail autant que celles et ceux qui en occupent un. La CGT appelle toutes et tous à se mobiliser pour faire valoir de nouveaux droits, à commencer par le droit au travail.
Montreuil, le 25 avril 2018
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