La Prévention Spécialisée regroupe les éducateurs
de rue qui interviennent dans les quartiers en difficulté. Contrairement
aux autres dépenses de la protection l’enfance, ce n’est pas une
dépense obligatoire pour les collectivités territoriales qui « en
profitent » pour pratiquer des coupes budgétaires qui entrainent son
démantèlement.
Cette dynamique débutée en Seine-Maritime en 2012, se poursuit dans les départements ou municipalités qui ont gelé, diminué - voire supprimé - d’une façon visiblement orchestrée, les budgets alloués à la Prévention Spécialisée, notamment : Bas-Rhin, Eure-et-Loir, Alpes-Maritimes, Mayenne, Yonne, Manche, Orne, Calvados, Loiret, Seine-Saint-Denis, Finistère, Ille-et-Vilaine, Saône-et-Loire, Pyrénées-Atlantiques, Paris, Essonne, Yvelines ou Drôme… Depuis 2012, ce sont des centaines de salarié-e-s (éducatifs, administratifs et d’encadrement) qui ont trop souvent disparu dans la plus totale indifférence.
Cette réalité se heurte à un discours ministériel qui dit vouloir défendre la Prévention Spécialisée sans pour autant lui donner le statut de dépense obligatoire qui imposerait sa prise en compte par les collectivités territoriales.
La CGT a soutenu toutes les luttes des salarié-e-s, en mobilisant les élu-e-s et les habitant-e-s des quartiers concernés.
La politique de prévention - et donc la prévention spécialisée - est devenue un enjeu sociétal depuis les attentats de janvier 2015. Elle souligne en effet le manque de moyens, l’incohérence des politiques de la ville et l’absence d’une politique globale en direction de la jeunesse face à l’irruption de la question sociale et à la dérive sécuritaire que connait notre pays.
L’autonomie de la Prévention est inacceptable pour des élu-e-s dont la logique est celle du contrôle des populations, notamment les plus déshéritées. Pourtant ce sont les services de Prévention Spécialisée qui avec les centres-sociaux sont les derniers à être dans la rue au contact de ces publics.
Pour la CGT, il est temps de :
Faire de la Prévention Spécialisée une compétence rattachée à la protection de l’enfance et donc, une dépense obligatoire des collectivités territoriales pour reconstruire les services démantelés ces dernières années ;
Redonner à la Prévention Spécialisée une gouvernance démocratique et nationale dédiée qui la protège d’injonctions politiques, incohérentes des pouvoirs locaux.
Renforcer la professionnalisation des travailleurs sociaux et en conséquence, s’opposer au démantèlement des Conventions Collectives qui organisent ces métiers.
Montreuil, le 25 février 2016
Cette dynamique débutée en Seine-Maritime en 2012, se poursuit dans les départements ou municipalités qui ont gelé, diminué - voire supprimé - d’une façon visiblement orchestrée, les budgets alloués à la Prévention Spécialisée, notamment : Bas-Rhin, Eure-et-Loir, Alpes-Maritimes, Mayenne, Yonne, Manche, Orne, Calvados, Loiret, Seine-Saint-Denis, Finistère, Ille-et-Vilaine, Saône-et-Loire, Pyrénées-Atlantiques, Paris, Essonne, Yvelines ou Drôme… Depuis 2012, ce sont des centaines de salarié-e-s (éducatifs, administratifs et d’encadrement) qui ont trop souvent disparu dans la plus totale indifférence.
Cette réalité se heurte à un discours ministériel qui dit vouloir défendre la Prévention Spécialisée sans pour autant lui donner le statut de dépense obligatoire qui imposerait sa prise en compte par les collectivités territoriales.
La CGT a soutenu toutes les luttes des salarié-e-s, en mobilisant les élu-e-s et les habitant-e-s des quartiers concernés.
La politique de prévention - et donc la prévention spécialisée - est devenue un enjeu sociétal depuis les attentats de janvier 2015. Elle souligne en effet le manque de moyens, l’incohérence des politiques de la ville et l’absence d’une politique globale en direction de la jeunesse face à l’irruption de la question sociale et à la dérive sécuritaire que connait notre pays.
L’autonomie de la Prévention est inacceptable pour des élu-e-s dont la logique est celle du contrôle des populations, notamment les plus déshéritées. Pourtant ce sont les services de Prévention Spécialisée qui avec les centres-sociaux sont les derniers à être dans la rue au contact de ces publics.
Pour la CGT, il est temps de :
Faire de la Prévention Spécialisée une compétence rattachée à la protection de l’enfance et donc, une dépense obligatoire des collectivités territoriales pour reconstruire les services démantelés ces dernières années ;
Redonner à la Prévention Spécialisée une gouvernance démocratique et nationale dédiée qui la protège d’injonctions politiques, incohérentes des pouvoirs locaux.
Renforcer la professionnalisation des travailleurs sociaux et en conséquence, s’opposer au démantèlement des Conventions Collectives qui organisent ces métiers.
Montreuil, le 25 février 2016
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