La persistance des discriminations continue
d’alimenter chaque jour la fracture sociale. En ces temps troublés, il y
a urgence à prendre des mesures de nature à assurer l’égalité des
citoyens, particulièrement en matière d’emploi.
Le groupe de dialogue sur la lutte contre les discriminations installé, depuis octobre 2014, par le ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et le ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, a réuni, jusqu’en avril 2015, diverses institutions, organisations et associations impliquées contre les discriminations. Un rapport, en date du 13 mai 2015, fait la synthèse des travaux et des propositions de ce groupe de travail.
Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC et UNSA, pleinement conscientes de cet enjeu ont su faire des propositions communes de lutte contre les discriminations.
Parmi les propositions retenues par le rapport plusieurs émanent des six organisations syndicales de salariés et ont été approuvées unanimement par les associations de luttes contre les discriminations. Elles ont pour objectif de lutter contre la discrimination à l’embauche et la discrimination sur l’évolution de carrière. Ce sont notamment la création, dans les entreprises de plus de 300 salariés, d’un référent à l’égalité des chances. Celui-ci aurait pour mission de veiller à la non-discrimination lors des processus de recrutement. Une autre proposition (page 33 du rapport) vise à montrer l’évolution de carrière en ajoutant, dans les informations mises à disposition des organisations syndicales, des nouveaux indicateurs.
Ces derniers montreraient, par tranche d’âge, la rémunération et la qualification des salariés.
Présentée sous forme de graphiques, pour respecter l’anonymat, l’évolution de carrière et de rémunération, de tous les salariés de l’entreprise serait visible. Ces données, en montrant, de manière non accusatoire, le positionnement des salariés, sont des indicateurs universels de lutte contre tous les critères discriminants (origine, nationalité, handicap, religion, sexe...). Ils sont simples, efficaces, faciles à mettre en œuvre et n’engagent aucun coût pour les entreprises. Rendre visible les différences de traitement est nécessaire pour combattre tous risques de discriminations. Ces indicateurs permettraient d’observer en vue d’anticiper et de corriger les situations par trop inégalitaires et d’engager le dialogue entre partenaires sociaux sur les situations atypiques. Ces outils indicateurs partagés tendraient à rétablir l’égalité de moyens entre les représentants de l’entreprise et des salariés.
Les ministres ont prévu de reprendre, ce mois-ci, les réunions du groupe de travail. Nous demandons qu’à l’ordre du jour des prochaines séances soit inscrite la mise en œuvre rapide des propositions qui relèvent de la responsabilité de l’Etat.
Pour les organisations syndicales, il y a maintenant urgence pour le Gouvernement à montrer sa détermination à faire respecter l’égalité.
Le groupe de dialogue sur la lutte contre les discriminations installé, depuis octobre 2014, par le ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et le ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, a réuni, jusqu’en avril 2015, diverses institutions, organisations et associations impliquées contre les discriminations. Un rapport, en date du 13 mai 2015, fait la synthèse des travaux et des propositions de ce groupe de travail.
Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC et UNSA, pleinement conscientes de cet enjeu ont su faire des propositions communes de lutte contre les discriminations.
Parmi les propositions retenues par le rapport plusieurs émanent des six organisations syndicales de salariés et ont été approuvées unanimement par les associations de luttes contre les discriminations. Elles ont pour objectif de lutter contre la discrimination à l’embauche et la discrimination sur l’évolution de carrière. Ce sont notamment la création, dans les entreprises de plus de 300 salariés, d’un référent à l’égalité des chances. Celui-ci aurait pour mission de veiller à la non-discrimination lors des processus de recrutement. Une autre proposition (page 33 du rapport) vise à montrer l’évolution de carrière en ajoutant, dans les informations mises à disposition des organisations syndicales, des nouveaux indicateurs.
Ces derniers montreraient, par tranche d’âge, la rémunération et la qualification des salariés.
Présentée sous forme de graphiques, pour respecter l’anonymat, l’évolution de carrière et de rémunération, de tous les salariés de l’entreprise serait visible. Ces données, en montrant, de manière non accusatoire, le positionnement des salariés, sont des indicateurs universels de lutte contre tous les critères discriminants (origine, nationalité, handicap, religion, sexe...). Ils sont simples, efficaces, faciles à mettre en œuvre et n’engagent aucun coût pour les entreprises. Rendre visible les différences de traitement est nécessaire pour combattre tous risques de discriminations. Ces indicateurs permettraient d’observer en vue d’anticiper et de corriger les situations par trop inégalitaires et d’engager le dialogue entre partenaires sociaux sur les situations atypiques. Ces outils indicateurs partagés tendraient à rétablir l’égalité de moyens entre les représentants de l’entreprise et des salariés.
Les ministres ont prévu de reprendre, ce mois-ci, les réunions du groupe de travail. Nous demandons qu’à l’ordre du jour des prochaines séances soit inscrite la mise en œuvre rapide des propositions qui relèvent de la responsabilité de l’Etat.
Pour les organisations syndicales, il y a maintenant urgence pour le Gouvernement à montrer sa détermination à faire respecter l’égalité.
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