A l’heure où le groupe AREVA est à la recherche
de financement pour redresser une situation issue des erreurs
stratégiques des anciens dirigeants et du précédent gouvernement, alors
que les salariés se battent pour préserver leur emploi et l’activité
industrielle et où la nouvelle direction du Groupe s’apprête à leur
faire payer l’addition, les révélations sur les dessous du dossier
URAMIN s’accumulent dans la presse.
3 milliards d’euros d’argent public disparus en fumée ! C’est à peu près le montant prévu par l’Etat pour recapitaliser le Groupe AREVA, sur les 7 milliards nécessaires, et quelques dizaines de millions éparpillés au gré des courants financiers des paradis fiscaux.
Comment ne pas comprendre l’écœurement et la colère des salariés dont les représentants, la CGT en tête, ont alerté à l’époque la Direction, notamment en Comité Central d’Entreprise, sur la pauvreté des gisements qu’elle comptait acheter ?
Mais comme à leur habitude, les dirigeants ont préféré écouter leurs conseillers économiques plutôt que les représentants du personnel compétents et mieux placés pour juger de la réalité industrielle d’une entreprise dans laquelle ils travaillent.
Ces révélations démontrent que la Direction du Groupe et le gouvernement seraient bien inspirés d’écouter et de prendre en compte les propositions des syndicats pour redonner des perspectives positives au Groupe AREVA et relancer la filière industrielle du nucléaire.
Le gouvernement de l’époque a fait preuve d’une incroyable légèreté ; l’Etat, présent en effet au conseil de surveillance, ayant entériné l’achat sur la base de documents fournis par le seul vendeur. Il appartient maintenant au gouvernement actuel de ne pas faire preuve de la même légèreté en revoyant sa copie afin de pérenniser une filière industrielle stratégique pour le pays.
Quant à l’affaire URAMIN, la CGT se réserve le droit de donner des suites, y compris juridiques, à ce dossier.
3 milliards d’euros d’argent public disparus en fumée ! C’est à peu près le montant prévu par l’Etat pour recapitaliser le Groupe AREVA, sur les 7 milliards nécessaires, et quelques dizaines de millions éparpillés au gré des courants financiers des paradis fiscaux.
Comment ne pas comprendre l’écœurement et la colère des salariés dont les représentants, la CGT en tête, ont alerté à l’époque la Direction, notamment en Comité Central d’Entreprise, sur la pauvreté des gisements qu’elle comptait acheter ?
Mais comme à leur habitude, les dirigeants ont préféré écouter leurs conseillers économiques plutôt que les représentants du personnel compétents et mieux placés pour juger de la réalité industrielle d’une entreprise dans laquelle ils travaillent.
Ces révélations démontrent que la Direction du Groupe et le gouvernement seraient bien inspirés d’écouter et de prendre en compte les propositions des syndicats pour redonner des perspectives positives au Groupe AREVA et relancer la filière industrielle du nucléaire.
Le gouvernement de l’époque a fait preuve d’une incroyable légèreté ; l’Etat, présent en effet au conseil de surveillance, ayant entériné l’achat sur la base de documents fournis par le seul vendeur. Il appartient maintenant au gouvernement actuel de ne pas faire preuve de la même légèreté en revoyant sa copie afin de pérenniser une filière industrielle stratégique pour le pays.
Quant à l’affaire URAMIN, la CGT se réserve le droit de donner des suites, y compris juridiques, à ce dossier.
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