Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les
droits des femmes ce dimanche 8 mars, la CGT se mobilise et met en avant
ses propositions pour lutter contre les discriminations au travail et
les violences faîtes aux femmes dans la société et pour l'égalité
salariale.
Malgré une mobilisation record en
2019, les annonces gouvernementales une nouvelle fois décevantes et sont
bien en deçà des attentes des acteurs de terrain.
L’enveloppe de 361,5 millions d’euros n’est qu’une simple reconduction de la somme déjà allouée l’an dernier, dénonce Sophie Binet, dirigeante confédérale de la CGT. Quant aux mesures annoncées, c’est pour beaucoup du recyclage.
Ainsi de la formation des enseignants à l’égalité hommes-femmes. Un dispositif qui existe déjà au moins depuis 2013 et a été limité lors de la remise en cause de « l’ABCD » de l’égalité.
1 000 nouvelles places d’hébergement seront également créés, le secret médical sera levé pour les médecins en cas d’urgence et les auteurs de violences seront équipés de 1 000 bracelets anti-rapprochement. Ils devraient également être pris en charge dans deux centres d’hébergement – par département – dédiés à leur suivi, qui ne seront pas cependant opérationnels avant la fin du quinquennat.
Une grille d’évaluation des risques sera également disponible dans les commissariats et 80 postes supplémentaires de travailleurs sociaux (271 actuellement) devraient être créés d’ici 2021 pour intervenir dans les commissariats…
Surtout, rien n’est proposé pour assurer l’indépendance économique et le travail des femmes, afin de leur permettre d’échapper au phénomène d’emprise.
Une aberration pour la CGT, qui appelle depuis longtemps à la formation des policiers, gendarmes et magistrats (80 % des plaintes transmises au parquet sont classées sans suite) et à l’obtention de mesures concrètes au travail pour protéger les femmes.
À l’image de ces accords déjà signés par la CGT sur les lieux de travail pour protéger les victimes :
La CGT appelle à continuer la mobilisation notamment pour défendre l’égalité salariale et professionnelle, indispensable pour garantir l’indépendance économique des femmes, dont 40 % touchent des pensions nette de moins de 900 euros. Une situation qui ne fera que s’aggraver avec le projet de réforme du gouvernement.
Après une mobilisation record : la colère
C’est le temps de la colère pour les associations et la CGT qui luttent contre les violences sexistes et sexuelles en France. Après la marche historique du 23 novembre 2019, qui a rassemblé 150 000 personnes en France, notamment au cri de « on veut un milliard, pas un million », les arbitrages du gouvernement à l’issue de Grenelle des violences conjugales, ont sérieusement déçu.L’enveloppe de 361,5 millions d’euros n’est qu’une simple reconduction de la somme déjà allouée l’an dernier, dénonce Sophie Binet, dirigeante confédérale de la CGT. Quant aux mesures annoncées, c’est pour beaucoup du recyclage.
Ainsi de la formation des enseignants à l’égalité hommes-femmes. Un dispositif qui existe déjà au moins depuis 2013 et a été limité lors de la remise en cause de « l’ABCD » de l’égalité.
1 000 nouvelles places d’hébergement seront également créés, le secret médical sera levé pour les médecins en cas d’urgence et les auteurs de violences seront équipés de 1 000 bracelets anti-rapprochement. Ils devraient également être pris en charge dans deux centres d’hébergement – par département – dédiés à leur suivi, qui ne seront pas cependant opérationnels avant la fin du quinquennat.
Une grille d’évaluation des risques sera également disponible dans les commissariats et 80 postes supplémentaires de travailleurs sociaux (271 actuellement) devraient être créés d’ici 2021 pour intervenir dans les commissariats…
Des mesures sans chiffrage précis et sans moyens humains supplémentaires pour former les professionnels, accueillir et accompagner les victimes.
Comment dès lors prévenir la récidive, se demande notre organisation ?Surtout, rien n’est proposé pour assurer l’indépendance économique et le travail des femmes, afin de leur permettre d’échapper au phénomène d’emprise.
Une aberration pour la CGT, qui appelle depuis longtemps à la formation des policiers, gendarmes et magistrats (80 % des plaintes transmises au parquet sont classées sans suite) et à l’obtention de mesures concrètes au travail pour protéger les femmes.
À l’image de ces accords déjà signés par la CGT sur les lieux de travail pour protéger les victimes :
- à la CNAF, une procédure-type et des autorisations d’absences rémunérées ont été mises en place ;
- à la Poste, les victimes ont droit à une mobilité géographique et fonctionnelle ;
- chez Orange Monde, elles bénéficient d’horaires spéciaux, de relogement et d’une aide économique d'urgence.
La CGT appelle à continuer la mobilisation notamment pour défendre l’égalité salariale et professionnelle, indispensable pour garantir l’indépendance économique des femmes, dont 40 % touchent des pensions nette de moins de 900 euros. Une situation qui ne fera que s’aggraver avec le projet de réforme du gouvernement.
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