L'Union Locale sur le ouèbe
Désormais, pour suivre l'Union Locale CGT de Cherbourg, il faut se rendre sur :
vendredi 29 avril 2016
Négociation assurance chômage - Le MEDEF refuse les propositions intersyndicales
A l’occasion de la 5ème séance de négociation de l’assurance chômage,
la CFE-CGC, la CGT et FO ont présenté des propositions unitaires de
recettes nouvelles.
Une Majoration des cotisations, notamment par une surtaxation de l’ensemble des contrats courts pour inciter à la conclusion de contrats longs et dégager plusieurs centaines de millions d’euros de recettes supplémentaires pour l’UNEDIC,
le déplafonnement des cotisations et allocations jusqu’à 8 fois le plafond de la sécurité sociale, de façon à aligner l’UNEDIC sur l’assiette AGIRC - ARRCO, recettes estimées : 700 à 800 millions d’euros. Seraient concernés les 130 000 personnes, gagnant plus de 12 000 euros bruts mensuels et les plus grandes entreprises.
La taxation des ruptures conventionnelles des seniors de plus de 50 ans.
Recettes estimées : 300 millions d’euros,
La réalisation de l’égalité professionnelle F/H avec la mise en place de sanctions dissuasives pour toutes les entreprises dans lesquelles l’égalité n’est pas réalisée.
Recettes estimées 3 à 5 milliards.
Le Medef a maintenu son attitude de blocage et de chantage en refusant par principe toute nouvelle recette pour l’assurance chômage. Par contre, le MEDEF a beaucoup d’imagination pour baisser les droits des privés d’emploi et précaires.
Pour le Medef, s’il n’est pas possible d’accepter une cotisation sur les salaires de plus de 12 000 euros, il est "équitable" de faire basculer sous le seuil de pauvreté des milliers de précaires !
L’accord professionnel sur les annexes 8 et 10 a montré la voie. Avec des règles de négociation loyales (lieu neutre et présidence tournante) et une large mobilisation, on aboutit à un accord ambitieux : des recettes nouvelles (1% d’augmentation de la cotisation) et des droits nouveaux (507 heures calculées sur 12 mois au lieu de 10, meilleure indemnisation après un congé maternité...). Si les 1% d’augmentation de cotisation s’appliquaient sur le régime général, 5 milliards de recettes supplémentaires seraient dégagées !
La CGT exige que cet accord, signé à ce jour par la CGT, FO, la CFTC et la CFE CGC et la FESAC soit repris dans la convention Unedic.
Le blocage et le chantage du patronat sont inacceptables. La CGT appelle les salariés à amplifier leur mobilisation pour obtenir le retrait de la Loi Travail et exiger de nouveaux droit pour les précaires et privé-es d’emploi. Rendez-vous le 1er Mai !
Montreuil, le 28 avril 2016
Une Majoration des cotisations, notamment par une surtaxation de l’ensemble des contrats courts pour inciter à la conclusion de contrats longs et dégager plusieurs centaines de millions d’euros de recettes supplémentaires pour l’UNEDIC,
le déplafonnement des cotisations et allocations jusqu’à 8 fois le plafond de la sécurité sociale, de façon à aligner l’UNEDIC sur l’assiette AGIRC - ARRCO, recettes estimées : 700 à 800 millions d’euros. Seraient concernés les 130 000 personnes, gagnant plus de 12 000 euros bruts mensuels et les plus grandes entreprises.
La taxation des ruptures conventionnelles des seniors de plus de 50 ans.
Recettes estimées : 300 millions d’euros,
La réalisation de l’égalité professionnelle F/H avec la mise en place de sanctions dissuasives pour toutes les entreprises dans lesquelles l’égalité n’est pas réalisée.
Recettes estimées 3 à 5 milliards.
Le Medef a maintenu son attitude de blocage et de chantage en refusant par principe toute nouvelle recette pour l’assurance chômage. Par contre, le MEDEF a beaucoup d’imagination pour baisser les droits des privés d’emploi et précaires.
Pour le Medef, s’il n’est pas possible d’accepter une cotisation sur les salaires de plus de 12 000 euros, il est "équitable" de faire basculer sous le seuil de pauvreté des milliers de précaires !
L’accord professionnel sur les annexes 8 et 10 a montré la voie. Avec des règles de négociation loyales (lieu neutre et présidence tournante) et une large mobilisation, on aboutit à un accord ambitieux : des recettes nouvelles (1% d’augmentation de la cotisation) et des droits nouveaux (507 heures calculées sur 12 mois au lieu de 10, meilleure indemnisation après un congé maternité...). Si les 1% d’augmentation de cotisation s’appliquaient sur le régime général, 5 milliards de recettes supplémentaires seraient dégagées !
La CGT exige que cet accord, signé à ce jour par la CGT, FO, la CFTC et la CFE CGC et la FESAC soit repris dans la convention Unedic.
Le blocage et le chantage du patronat sont inacceptables. La CGT appelle les salariés à amplifier leur mobilisation pour obtenir le retrait de la Loi Travail et exiger de nouveaux droit pour les précaires et privé-es d’emploi. Rendez-vous le 1er Mai !
Montreuil, le 28 avril 2016
Projet de loi Travail : La lutte continue !
Depuis près de deux mois maintenant, salariés,
jeunes, privés d’emploi, retraités répondent à l’appel des organisations
syndicales et de jeunesse pour exiger le retrait du projet de loi
travail, préalable à l’ouverture d’une toute autre politique pour le
progrès social. Il faut un code du travail du 21eme siècle sécurisant
l’ensemble du monde du travail, offrant aux jeunes de ce pays un avenir
autre que la précarité généralisée.
Les manifestations et les grèves se poursuivent malgré la période de vacances ; la mobilisation est désormais ancrée dans le pays.
Elle s’étend à l’ensemble des secteurs professionnels qui tous partagent bien aujourd’hui l’universalité des régressions sociales en préparation particulièrement à travers le projet de loi portée par la ministre du travail.
La mobilisation unitaire des cheminots porte le refus d’une convention collective du ferroviaire, porteuse de nivellement par le bas des garanties collectives de tous les salariés du secteur. Cela illustre ce qui attend toutes les professions si le projet de loi Travail allait à son terme.
Les 500 000 manifestants partout en France réaffirment qu’ils sont bien convaincus que le gouvernement doit entendre la rue et retirer son projet de loi.
D’ores est déjà de nouvelles manifestations massives sont prévues le dimanche 1er mai, jour international de lutte des travailleu-euses et de nouvelles initiatives, mobilisations, prise de parole publiques, interpellations des députés auront lieu le mardi 3 mai, jour d’ouverture du débat à l’Assemblée nationale.
Des assemblées générales s’organisent dans de très nombreuses entreprises et services, nous invitons tous les salariés à y participer pour décider des suites de la mobilisation. Nous pouvons gagner.
La lutte paie !
Les intermittents en sont exemple avec les premières victoires engrangées avec l’accord sur les règles d’assurance chômage négocié cette nuit, le Medef doit maintenant le signer, le gouvernement l’accepter.
Montreuil, le 28 avril 2016.
Les manifestations et les grèves se poursuivent malgré la période de vacances ; la mobilisation est désormais ancrée dans le pays.
Elle s’étend à l’ensemble des secteurs professionnels qui tous partagent bien aujourd’hui l’universalité des régressions sociales en préparation particulièrement à travers le projet de loi portée par la ministre du travail.
La mobilisation unitaire des cheminots porte le refus d’une convention collective du ferroviaire, porteuse de nivellement par le bas des garanties collectives de tous les salariés du secteur. Cela illustre ce qui attend toutes les professions si le projet de loi Travail allait à son terme.
Les 500 000 manifestants partout en France réaffirment qu’ils sont bien convaincus que le gouvernement doit entendre la rue et retirer son projet de loi.
D’ores est déjà de nouvelles manifestations massives sont prévues le dimanche 1er mai, jour international de lutte des travailleu-euses et de nouvelles initiatives, mobilisations, prise de parole publiques, interpellations des députés auront lieu le mardi 3 mai, jour d’ouverture du débat à l’Assemblée nationale.
Des assemblées générales s’organisent dans de très nombreuses entreprises et services, nous invitons tous les salariés à y participer pour décider des suites de la mobilisation. Nous pouvons gagner.
La lutte paie !
Les intermittents en sont exemple avec les premières victoires engrangées avec l’accord sur les règles d’assurance chômage négocié cette nuit, le Medef doit maintenant le signer, le gouvernement l’accepter.
Montreuil, le 28 avril 2016.
Faire chuter la précarité, un enjeu de la loi travail et dans la négociation assurance chômage
Si les chiffres du chômage peuvent apparaître très bons pour le mois de mars 2016, une analyse plus fine montre la dégradation de la qualité de l‘emploi.
En effet, si on observe une baisse du nombre de demandeurs d’emploi de 60 000 en catégorie A, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie B et C (+51 000) ne cesse de croître. Ceci marque une nouvelle évolution négative de la précarité dont souffrent nombre de salariés et qui coûte très chère à l’assurance chômage et à la société.
Les seniors, comme les chômeurs de très longue durée, sont toujours les dindons de la farce avec une nouvelle hausse du chômage dans cette catégorie.
Les propositions du MEDEF dans les négociations chômage tournent autour de nouvelles règles de calcul de l’indemnité, plus de sanctions pour les demandeurs d’emploi, moins d’allocation avec une dégressivité, passer l’âge à partir duquel on peut bénéficier en tant que sénior d’une durée d’allocation de 36 mois, de 50 ans aujourd’hui à 59 ans. Les seniors sont doublement victimes, du chômage et de la négociation. Mais rien n’est joué, il nous faut imposer des recettes nouvelles !
C’est bien de la qualité de l’emploi dont il faut parler, de la protection des salariés et d’un nouveau code du travail du 21ème siècle qu’il nous faut construire.
Pour ce faire, la mobilisation est une nécessité, d’abord le 28 avril prochain à l’appel de 7 organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens puis le 1er mai.
Oui c’est un éternel recommencement parce que le rapport de force est la seule condition pour que les générations qui vont se succéder aient une meilleure vie que les précédentes.
Loi travail, assurance chômage, même combat.
Montreuil, le 27 avril 2016
jeudi 21 avril 2016
Conseil National de l’Industrie : Il faut libérer l’industrie du carcan financier !
C’est par un communiqué que le ministre de
l’Economie, de l’Industrie et du numérique annonce que Frédéric
Saint-Geours, représentant du Medef et ancien président de l’UIMM,
devient désormais Vice-Président du Conseil national de l’industrie
(CNI).
Mis en place à l’issu des états généraux de l’industrie, le CNI a pour mission d’empêcher la désindustrialisation et contribuer à la reconquête de l’industrie par le développement des filières industrielles et de l’emploi.
Convaincue que la reconquête de l’industrie est indispensable pour renforcer le système productif et dynamiser l’économie, la Cgt s’est impliquée dans les travaux du CNI depuis six ans, mettant en avant que la logique dominante de la financiarisation, de la rentabilité surtout à court terme sont les premières causes de la désindustrialisation et des suppressions massives d’emplois industriels.
Au cours des 25 dernières années, plus d’un million d’emplois industriels ont été supprimés dans notre pays. La chute de l’emploi industriel continue à cause des fermetures des sites et des délocalisations avec comme seul objectif l’amélioration des profits et de la rentabilité financière des actionnaires. Les conséquences économiques et sociales en sont graves. La disparition des bassins d’emplois, la hausse du chômage, de la précarité et de la pauvreté dans les territoires sont un terreau favorable pour l’extrême droite et menacent notre démocratie.
La CGT réaffirme que pour reconquérir l’industrie, il est indispensable de combattre la financiarisation et de mettre en place une véritable politique industrielle fondée sur la valorisation du travail et de la promotion des droits sociaux.
La CGT continue de porter cette exigence partout, y compris au sein du Conseil National de l’Industrie.
Montreuil, le 21 avril 2016.
Mis en place à l’issu des états généraux de l’industrie, le CNI a pour mission d’empêcher la désindustrialisation et contribuer à la reconquête de l’industrie par le développement des filières industrielles et de l’emploi.
Convaincue que la reconquête de l’industrie est indispensable pour renforcer le système productif et dynamiser l’économie, la Cgt s’est impliquée dans les travaux du CNI depuis six ans, mettant en avant que la logique dominante de la financiarisation, de la rentabilité surtout à court terme sont les premières causes de la désindustrialisation et des suppressions massives d’emplois industriels.
Au cours des 25 dernières années, plus d’un million d’emplois industriels ont été supprimés dans notre pays. La chute de l’emploi industriel continue à cause des fermetures des sites et des délocalisations avec comme seul objectif l’amélioration des profits et de la rentabilité financière des actionnaires. Les conséquences économiques et sociales en sont graves. La disparition des bassins d’emplois, la hausse du chômage, de la précarité et de la pauvreté dans les territoires sont un terreau favorable pour l’extrême droite et menacent notre démocratie.
La CGT réaffirme que pour reconquérir l’industrie, il est indispensable de combattre la financiarisation et de mettre en place une véritable politique industrielle fondée sur la valorisation du travail et de la promotion des droits sociaux.
La CGT continue de porter cette exigence partout, y compris au sein du Conseil National de l’Industrie.
Montreuil, le 21 avril 2016.
mercredi 20 avril 2016
Appel du 51eme congrès
Les 1 000 délégués réunis en congrès à Marseille
du 18 au 22 avril 2016 ont analysé la situation économique et sociale,
le contexte des mobilisations désormais ancrées dans le pays depuis plus
d’un mois et demi.
La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.
Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.
Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.
Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.
D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.
Pour un code du travail du 21ème siècle,
Pour la mise en œuvre d’une réelle sécurité sociale professionnelle,
Pour la réduction du temps de travail à 32 heures.
Le 28 avril, comme le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses sont autant d’étapes vers la victoire.
Marseille, le 20 avril 2016
La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.
Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.
Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.
Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.
D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.
Marseille, le 20 avril 2016
lundi 18 avril 2016
vendredi 15 avril 2016
Loi travail : Communiqué de presse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Le gouvernement a présenté le 11 avril dernier,
des mesures importantes en faveur des jeunes (Aide à la Recherche du
Premier Emploi, surcotisation des CDD, amélioration de la rémunération
des apprentis, revalorisation des bourses, prolongation du droit aux
bourses, création de places en BTS….). Pour les organisations CGT, FO,
FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL ces annonces sont le fruit des fortes
mobilisations des jeunes, à l’appel des organisations lycéennes et
étudiantes au côté des salariés. Elles répondent aux revendications
portées de longue date par les organisations de jeunesse. Les
organisations seront particulièrement vigilantes sur la mise en œuvre de
ces mesures pour améliorer la formation et l’insertion à l’emploi des
jeunes.
Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à des milliers de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à la loi Travail.
Les organisations signataires rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.
Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.
A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.
Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.
Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.
Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits.
Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.
Les Lilas 14 avril 2016
Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à des milliers de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à la loi Travail.
Les organisations signataires rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.
Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.
A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.
Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.
Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.
Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits.
Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.
Les Lilas 14 avril 2016
Des avancées pour les jeunes mais une détermination intacte contre la loi travail
La CGT ne peut que se satisfaire que la
mobilisation continue pour le retrait du projet de loi travail et pour
de nouveaux droits.
Elles ont permis aux organisations de jeunesse de pouvoir faire avancer des sujets et revendications que nous partageons.
En effet les annonces faites par Manuel Valls notamment sur :
• la sur taxation des CDD,
• des bourses prolongées de 4 mois après l’obtention du diplôme pour les plus modestes,
• un quota de places en IUT pour les bacheliers des filières technologiques,
• un nombre de place en BTS augmenté,
• et une amélioration de la rémunération des apprentis,
Sont autant de mesures réclamées de longue date par les organisations de jeunesse.
Ces revendications sont aussi partagées par la CGT, comme celles concernant la rémunération des apprentis ou la taxation des CDD à condition qu’elle ne soit pas compensée par de nouveaux cadeaux au patronat qui en annuleraient les effets.
Ces annonces, qui restent à concrétiser, ne modifient en rien la philosophie et le contenu de la loi travail qui demeurent inacceptables.
Elles ne sont pas de nature à éteindre la contestation unitaire et sa dynamique.
L’intersyndicale qui se réunira jeudi soir, analysera le 9 avril et les suites du mouvement pour le retrait du projet de loi travail avec la nouvelle grande prochaine journée nationale de grève et de manifestation du 28 avril 2016.
Gagner le retrait du projet de loi travail, gagner le code du travail du 21ème siècle, c’est aussi permettre à la jeunesse et aux salariés un avenir de progrès social.
Montreuil, le 12 avril 2016
Elles ont permis aux organisations de jeunesse de pouvoir faire avancer des sujets et revendications que nous partageons.
En effet les annonces faites par Manuel Valls notamment sur :
• la sur taxation des CDD,
• des bourses prolongées de 4 mois après l’obtention du diplôme pour les plus modestes,
• un quota de places en IUT pour les bacheliers des filières technologiques,
• un nombre de place en BTS augmenté,
• et une amélioration de la rémunération des apprentis,
Sont autant de mesures réclamées de longue date par les organisations de jeunesse.
Ces revendications sont aussi partagées par la CGT, comme celles concernant la rémunération des apprentis ou la taxation des CDD à condition qu’elle ne soit pas compensée par de nouveaux cadeaux au patronat qui en annuleraient les effets.
Ces annonces, qui restent à concrétiser, ne modifient en rien la philosophie et le contenu de la loi travail qui demeurent inacceptables.
Elles ne sont pas de nature à éteindre la contestation unitaire et sa dynamique.
L’intersyndicale qui se réunira jeudi soir, analysera le 9 avril et les suites du mouvement pour le retrait du projet de loi travail avec la nouvelle grande prochaine journée nationale de grève et de manifestation du 28 avril 2016.
Gagner le retrait du projet de loi travail, gagner le code du travail du 21ème siècle, c’est aussi permettre à la jeunesse et aux salariés un avenir de progrès social.
Montreuil, le 12 avril 2016
jeudi 14 avril 2016
dimanche 10 avril 2016
Photos CGT 9 avril (cortège)
Ensemble de photos spécialement dédicacées à Rance 3 et ses 400 manifestants !
et pour les 1800 (Presse de la Manche)...
Pour agrandir les photos, cliquer sur n'importe laquelle
et pour les 1800 (Presse de la Manche)...
Pour agrandir les photos, cliquer sur n'importe laquelle
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