Elue au CSE d’Auxilife et membre de la CE de l’UL de Cherbourg, notre camarade CGT, est menacée de « licenciement pour faute grave » pour avoir posé à la direction des questions qui dérangent en séance du CSE.
C’est inacceptable !
Rassemblement devant les bureaux de la société Auxilife
(4, Avenue louis lumière 50100 cherbourg
Quartier du Maupas)
Le Mardi 18/05/2021 de 9h à 12h
Quand on touche à une camarade, on touche à toute la CGT !
Samedi 1er mai, alors que les 25 000 manifestants commençaient à
quitter la place de la Nation, au terme d’une manifestation massive,
porteuse des revendications des travailleurs et de l’aspiration à une
société plus juste, elles et ils ont été victimes d’une violence
inacceptable.
Pour un monde juste, solidaire et durable
C’est avec ce slogan que plus de 170 000 salarié·e·s, privé·e.s
d’emploi, retraité·e·s, étudiant·e·s, jeunes et citoyen·ne·s ont défilé
ce 1er mai, dans l’une des presque 300 manifestations organisées en
proximité sur le territoire pour porter avec détermination leurs
revendications pour l’emploi, les salaires, les services publics, la
protection sociale, les libertés, la paix dans le monde et la
préservation de la planète.
Le progrès des droits sociaux et des garanties collectives est
conditionné à ce que tous les peuples puissent vivre en paix et
disposent des libertés individuelles et collectives indispensables à
leur développement.
e contexte de crise de ce 1er-Mai met en évidence, si besoin était,
le lien qui unit aux quatre coins du monde les travailleuses et
travailleurs.
Toutes et tous ont exprimé le besoin de casser les barrières sociales
imposées par ce gouvernement toujours plus protecteur avec les plus
riches et imposant au plus grand nombre modération salariale, perte de
droits, restriction des libertés.
Ce 1er-Mai nous renforce sur la nécessité que les travailleur-euse.s
doivent investir largement le débat sur le monde d’après. Pour opposer
et imposer une rupture aux politiques liberticides, d'austérité, de
casses économique et écologique du gouvernement, complice du patronat.
Les différentes luttes du « printemps des luttes » initié par la CGT
doivent continuer à créer les conditions des convergences, à partir des
vécus et réalités des salariés dans les entreprises et administrations,
en s’étendant à l’ensemble des secteurs.
Notre organisation, la CGT, était particulièrement ciblée
Si, sur le parcours, une fois encore, le cortège a dû faire face à
plusieurs interventions des forces de l’ordre totalement injustifiées,
la manifestation a pu, tout de même, arriver à son terme.
C’est à ce moment qu’un important groupe d’individus dont certains
se revendiquant gilets jaunes, ont fait usage d’une extrême violence à
l’encontre des manifestants. Insultes homophobes, sexistes, racistes,
ont précédé des actes de vandalisations des véhicules des organisations,
et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchainement de
coups et de jets de projectiles.
21 blessés, dont 4 graves auxquels nous apportons tous notre soutien et notre solidarité !
Le monde du travail ne reculera pas plus devant ce type d’agressions
que face aux politiques libérales menées par le gouvernement actuel,
dont les lois veulent nous priver de notre liberté.
Nous appelons l’ensemble du monde du travail à se mobiliser, à
rejeter toutes formes de haine qui divise les femmes et les hommes de
notre pays et à renforcer avec les organisations syndicales, les luttes
face aux politiques libérales au service du capitalisme.
« Pour un monde juste, solidaire et durable », c’est avec ce
slogan que plus de 170 000 salarié·e·s, privé·e.s d’emploi,
retraité·e·s, étudiant·e·s, jeunes et citoyen·ne·s ont défilé ce 1er
mai, dans l’une des presque 300 manifestations organisées en proximité
sur le territoire pour porter avec détermination leurs revendications
pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection
sociale, les libertés, la paix dans le monde et la préservation de la
planète.
Le
progrès des droits sociaux et des garanties collectives est conditionné à
ce que tous les peuples puissent vivre en paix et disposent des
libertés individuelles et collectives indispensables à leur
développement. Le contexte de crise de ce 1er-Mai met en évidence, si besoin était, le lien qui unit aux quatre coins du monde les travailleuses et travailleurs.
Les manifestations et rassemblements se sont déroulés dans le respect
des préconisations sanitaires, dans l’unité parfois la plus large, à
l'image des syndicats de La Poste (CGT FAPT, CFDT, SUD PTT, FO, Unsa,
CFTC) qui avaient appelé ensemble – fait rare – les postiers à se
mobiliser le 1er-Mai,
Les cortèges ont, souvent, été ouverts par les salarié-e.s des
entreprises en luttes pour sauver leur emploi, qu’ils ou elles soient de
l’industrie, des services, des services publics ou de la culture. S’y
trouvaient également tou-te-s celles et ceux qui, en première ou
deuxième ligne, ont assuré, sans moyens, le maintien des liens sociaux
et de solidarité de notre pays, pendant que le gouvernement préférait
sauver les rentes du CAC40 au détriment de la santé.
Toutes et tous ont exprimé le besoin de casser les barrières sociales
imposées par ce gouvernement toujours plus protecteur avec les plus
riches et imposant au plus grand nombre modération salariale, perte de
droits, restriction des libertés.
Ce 1er-Mai nous renforce sur la nécessité que les
travailleur-euse.s doivent investir largement le débat sur le monde
d’après. Pour opposer et imposer une rupture aux politiques
liberticides, d'austérité, de casses économique et écologique du
gouvernement, complice du patronat.
Les différentes luttes du « printemps des luttes » initié par la CGT
doivent continuer à créer les conditions des convergences, à partir des
vécus et réalités des salariés dans les entreprises et administrations,
en s’étendant à l’ensemble des secteurs.
La loi « Sécurité globale » est devenue loi « pour une sécurité
globale préservant les libertés ». Pourtant, loin de préserver nos
libertés, ce texte va dans le sens d'un grave renforcement sécuritaire.
Un nouvel article voté par le Sénat
stipule que, en cas d'occupation de locaux industriels ou agricoles,
les occupants pourront être interpellés par la police municipale. Cette
mesure concerne aussi des occupations d'usines ou d'entreprises, et donc
des militants CGT.
C'est l'un des nouveaux pouvoirs donnés à la police municipale et par conséquent aux maires.
Si Nicolas Sarkozy avait supprimé la police nationale de proximité,
le gouvernement entend faire remplir ce rôle à la police municipale.
Celle-ci dépendant de la municipalité, des dérives arbitraires sont à
craindre.
Les pouvoirs des agents de sécurité seront eux aussi étendus. Ils
pourront par exemple assurer des missions de surveillance sur la voie
publique contre des actes terroristes.
Ces mesures constituent une privatisation de missions de service public.
Des caméras de vidéosurveillance pourront être posées dans les
cellules de garde à vue et de centres de rétention administrative.
La surveillance par drones est légalisée.
Policiers nationaux et municipaux, gendarmes et gardes champêtres seront équipés de caméras-piétons.
Elles transmettront leurs images en temps réel en vue d'une analyse
automatisée des visages, notamment des manifestants et des passants. La
défenseure des droits dénonce « une atteinte disproportionnée à la vie
privée ».
L'article visant à réprimer la diffusion d'images de policiers dans
le but de leur nuire a été réécrit, grâce à la mobilisation massive
contre cette disposition. Pourtant le délit reste dans la loi et la
vigilance reste de mise, au vu des nombreuses violences policières.
Défenseure des droits, Commission européenne, Nations Unies,
syndicats de journalistes, principales rédactions de presse,
organisations de défense des droits de l'homme : tous ont dénoncé ce
projet de loi liberticide.
Le décret du 30 mars 2021 précise plusieurs mesures relatives au
régime d'assurance chômage, baissant encore les indemnités que
percevront les privés d'emploi.
A partir du premier juillet, les allocations chômage baisseront de façon très importante
Congés maladies, maternités et périodes de chômage partiel seront
considérés comme des périodes non-travaillées, ce qui fera baisser
d'autant le montant des allocations chômage. Les travailleurs les plus
touchés seront les plus précaires : contrats courts, temps partiels,
intérimaires...
Le salaire journalier de référence (SJR) diminuerait ainsi jusqu'à 43 %.
En novembre 2020, le Conseil d'Etat avait déclaré deux dispositions
illégales, suite au recours des syndicats. Il a notamment annulé un
précédent mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR) qui
introduisait une rupture d'égalité entre les chômeurs en emploi continu
et ceux en emploi discontinu.
Pourtant, le nouveau mode de calcul va lui aussi créer des
disparités, par exemple entre une femme qui aura eu un congé maternité
au milieu de la période de calcul et une autre qui n'en aura pas eu.
Pour les plus hauts salaires, les indemnités seront réduites au bout de 7 mois.
Pour les plus bas, un « plancher » minimum est mis en place, de 659
euros par mois après avoir perdu un salaire au Smic. Mais ce montant
semble bien insuffisant pour assurer un niveau de vie décent.
Vendredi 23 avril, artistes et salariés privés d'emploi se sont
mobilisés dans toute la France, rejoints par des salariés inquiets de la
multiplication des plans de licenciements et de la remise en cause des
acquis sociaux.
Répondant à l'appel de la CGT, et en lien avec les occupations de
lieux culturels sur tout le territoire, ils demandaient le retrait de la
réforme de l'assurance chômage.
Pour la CGT, les allocations chômage doivent constituer un revenu de
remplacement, qui permette à la personne qui perd son emploi d'en
trouver un autre.
« Diminuer les allocations de tous les chômeurs obligera les gens à
accepter n'importe quel emploi pour survivre. Ces mesures changent la
nature même d'une allocation chômage, qui doit donner aux chômeurs le
temps de retrouver un emploi en adéquation avec leur emploi précédent et
leurs qualifications » analyse Catherine Perret, secrétaire
confédérale.