L'Union Locale sur le ouèbe


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dimanche 16 mai 2021

Mardi 18 mai : mobilisation pour soutenir notre camarade élue chez "Auxi'life"

 

mobilisation pour soutenir notre camarade

 

 

 

Elue au CSE d’Auxilife et membre de la CE de l’UL de Cherbourg, notre camarade CGT, est menacée de « licenciement pour faute grave » pour avoir posé à la direction des questions qui dérangent en séance du CSE.

 

C’est inacceptable !

 

Rassemblement devant les bureaux de la société Auxilife

(4, Avenue louis lumière 50100 cherbourg

Quartier du Maupas)

Le Mardi 18/05/2021 de 9h à 12h

Quand on touche à une camarade, on touche à toute la CGT !

 

Soyons toutes et tous mobilisé·es.

 

 

Mobilisation pour la Palestine - lundi 17 mai


 

lundi 3 mai 2021

Violences inacceptables contre le monde du travail !

 


Samedi 1er mai, alors que les 25 000 manifestants commençaient à quitter la place de la Nation, au terme d’une manifestation massive, porteuse des revendications des travailleurs et de l’aspiration à une société plus juste, elles et ils ont été victimes d’une violence inacceptable.

Pour un monde juste, solidaire et durable

C’est avec ce slogan que plus de  170 000  salarié·e·s,  privé·e.s d’emploi, retraité·e·s, étudiant·e·s, jeunes et citoyen·ne·s ont défilé ce 1er mai, dans l’une des presque 300 manifestations organisées en proximité sur le territoire pour porter avec détermination leurs revendications pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés, la paix dans le monde et la préservation de la planète.

Le progrès des droits sociaux et des garanties collectives est conditionné à ce que tous les peuples puissent vivre en paix et disposent des libertés individuelles et collectives indispensables à leur développement.

 


 

e contexte de crise de ce 1er-Mai met en évidence, si besoin était, le lien qui unit aux quatre coins du monde les travailleuses et travailleurs.

Toutes et tous ont exprimé le besoin de casser les barrières sociales imposées par ce gouvernement toujours plus protecteur avec les plus riches et imposant au plus grand nombre modération salariale, perte de droits, restriction des libertés.

Ce 1er-Mai nous renforce sur la nécessité que les travailleur-euse.s doivent investir largement le débat sur le monde d’après. Pour opposer et imposer une rupture aux politiques liberticides, d'austérité, de casses économique et écologique du gouvernement, complice du patronat.

Les différentes luttes du « printemps des luttes » initié par la CGT doivent continuer à créer les conditions des convergences, à partir des vécus et réalités des salariés dans les entreprises et administrations, en s’étendant à l’ensemble des secteurs.

Notre organisation, la CGT, était particulièrement ciblée

Si, sur le parcours, une fois encore, le cortège a dû faire face à plusieurs interventions des forces de l’ordre totalement injustifiées, la manifestation a pu, tout de même, arriver à son terme.

C’est à ce moment qu’un important groupe d’individus dont certains se revendiquant gilets jaunes, ont fait usage d’une extrême violence à l’encontre des manifestants. Insultes homophobes, sexistes, racistes, ont précédé des actes de vandalisations des véhicules des organisations, et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchainement de coups et de jets de projectiles.

21 blessés, dont 4 graves auxquels nous apportons tous notre soutien et notre solidarité !

Le monde du travail ne reculera pas plus devant ce type d’agressions que face aux politiques libérales menées par le gouvernement actuel, dont les lois veulent nous priver de notre liberté.

Nous appelons l’ensemble du monde du travail à se mobiliser, à rejeter toutes formes de haine qui divise les femmes et les hommes de notre pays et à renforcer avec les organisations syndicales, les luttes face aux politiques libérales au service du capitalisme.

Masqué mais pas bâillonné, un 1er-Mai dynamique !

 

« Pour un monde juste, solidaire et durable », c’est avec ce slogan que plus de 170 000 salarié·e·s, privé·e.s d’emploi, retraité·e·s, étudiant·e·s, jeunes et citoyen·ne·s ont défilé ce 1er mai, dans l’une des presque 300 manifestations organisées en proximité sur le territoire pour porter avec détermination leurs revendications pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés, la paix dans le monde et la préservation de la planète.

Le progrès des droits sociaux et des garanties collectives est conditionné à ce que tous les peuples puissent vivre en paix et disposent des libertés individuelles et collectives indispensables à leur développement. Le contexte de crise de ce 1er-Mai met en évidence, si besoin était, le lien qui unit aux quatre coins du monde les travailleuses et travailleurs.
Les manifestations et rassemblements se sont déroulés dans le respect des préconisations sanitaires, dans l’unité parfois la plus large, à l'image des syndicats de La Poste (CGT FAPT, CFDT, SUD PTT, FO, Unsa, CFTC) qui avaient appelé ensemble – fait rare – les postiers à se mobiliser le 1er-Mai,
Les cortèges ont, souvent, été ouverts par les salarié-e.s des entreprises en luttes pour sauver leur emploi, qu’ils ou elles soient de l’industrie, des services, des services publics ou de la culture. S’y trouvaient également tou-te-s celles et ceux qui, en première ou deuxième ligne, ont assuré, sans moyens, le maintien des liens sociaux et de solidarité de notre pays, pendant que le gouvernement préférait sauver les rentes du CAC40 au détriment de la santé.
Toutes et tous ont exprimé le besoin de casser les barrières sociales imposées par ce gouvernement toujours plus protecteur avec les plus riches et imposant au plus grand nombre modération salariale, perte de droits, restriction des libertés.
Ce 1er-Mai nous renforce sur la nécessité que les travailleur-euse.s doivent investir largement le débat sur le monde d’après. Pour opposer et imposer une rupture aux politiques liberticides, d'austérité, de casses économique et écologique du gouvernement, complice du patronat.
Les différentes luttes du « printemps des luttes » initié par la CGT doivent continuer à créer les conditions des convergences, à partir des vécus et réalités des salariés dans les entreprises et administrations, en s’étendant à l’ensemble des secteurs.
 
Montreuil, le 1er mai 2021

 

La surenchère sécuritaire de la loi « Sécurité globale »

 

La loi « Sécurité globale » est devenue loi « pour une sécurité globale préservant les libertés ». Pourtant, loin de préserver nos libertés, ce texte va dans le sens d'un grave renforcement sécuritaire.

Un nouvel article voté par le Sénat stipule que, en cas d'occupation de locaux industriels ou agricoles, les occupants pourront être interpellés par la police municipale. Cette mesure concerne aussi des occupations d'usines ou d'entreprises, et donc des militants CGT.

C'est l'un des nouveaux pouvoirs donnés à la police municipale et par conséquent aux maires.

Si Nicolas Sarkozy avait supprimé la police nationale de proximité, le gouvernement entend faire remplir ce rôle à la police municipale. Celle-ci dépendant de la municipalité, des dérives arbitraires sont à craindre.

Les pouvoirs des agents de sécurité seront eux aussi étendus. Ils pourront par exemple assurer des missions de surveillance sur la voie publique contre des actes terroristes.

Ces mesures constituent une privatisation de missions de service public.

Des caméras de vidéosurveillance pourront être posées dans les cellules de garde à vue et de centres de rétention administrative.
La surveillance par drones est légalisée.
Policiers nationaux et municipaux, gendarmes et gardes champêtres seront équipés de caméras-piétons.

Elles transmettront leurs images en temps réel en vue d'une analyse automatisée des visages, notamment des manifestants et des passants. La défenseure des droits dénonce « une atteinte disproportionnée à la vie privée ».

L'article visant à réprimer la diffusion d'images de policiers dans le but de leur nuire a été réécrit, grâce à la mobilisation massive contre cette disposition. Pourtant le délit reste dans la loi et la vigilance reste de mise, au vu des nombreuses violences policières.

Défenseure des droits, Commission européenne, Nations Unies, syndicats de journalistes, principales rédactions de presse, organisations de défense des droits de l'homme : tous ont dénoncé ce projet de loi liberticide.

Assurance chômage : un décret aggrave encore les conséquences de la réforme

 

Le décret du 30 mars 2021 précise plusieurs mesures relatives au régime d'assurance chômage, baissant encore les indemnités que percevront les privés d'emploi.

A partir du premier juillet, les allocations chômage baisseront de façon très importante

Congés maladies, maternités et périodes de chômage partiel seront considérés comme des périodes non-travaillées, ce qui fera baisser d'autant le montant des allocations chômage. Les travailleurs les plus touchés seront les plus précaires : contrats courts, temps partiels, intérimaires...

Le salaire journalier de référence (SJR) diminuerait ainsi jusqu'à 43 %.

En novembre 2020, le Conseil d'Etat avait déclaré deux dispositions illégales, suite au recours des syndicats. Il a notamment annulé un précédent mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR) qui introduisait une rupture d'égalité entre les chômeurs en emploi continu et ceux en emploi discontinu.

Pourtant, le nouveau mode de calcul va lui aussi créer des disparités, par exemple entre une femme qui aura eu un congé maternité au milieu de la période de calcul et une autre qui n'en aura pas eu.

Pour les plus hauts salaires, les indemnités seront réduites au bout de 7 mois.

Pour les plus bas, un « plancher » minimum est mis en place, de 659 euros par mois après avoir perdu un salaire au Smic. Mais ce montant semble bien insuffisant pour assurer un niveau de vie décent.

Vendredi 23 avril, artistes et salariés privés d'emploi se sont mobilisés dans toute la France, rejoints par des salariés inquiets de la multiplication des plans de licenciements et de la remise en cause des acquis sociaux.

Répondant à l'appel de la CGT, et en lien avec les occupations de lieux culturels sur tout le territoire, ils demandaient le retrait de la réforme de l'assurance chômage.

Pour la CGT, les allocations chômage doivent constituer un revenu de remplacement, qui permette à la personne qui perd son emploi d'en trouver un autre.

« Diminuer les allocations de tous les chômeurs obligera les gens à accepter n'importe quel emploi pour survivre. Ces mesures changent la nature même d'une allocation chômage, qui doit donner aux chômeurs le temps de retrouver un emploi en adéquation avec leur emploi précédent et leurs qualifications » analyse Catherine Perret, secrétaire confédérale.