Le
progrès des droits sociaux et des garanties collectives est conditionné à
ce que tous les peuples puissent vivre en paix et disposent des
libertés individuelles et collectives indispensables à leur
développement. Le contexte de crise de ce 1er-Mai met en évidence, si besoin était, le lien qui unit aux quatre coins du monde les travailleuses et travailleurs.
Les manifestations et rassemblements se sont déroulés dans le respect
des préconisations sanitaires, dans l’unité parfois la plus large, à
l'image des syndicats de La Poste (CGT FAPT, CFDT, SUD PTT, FO, Unsa,
CFTC) qui avaient appelé ensemble – fait rare – les postiers à se
mobiliser le 1er-Mai,
Les cortèges ont, souvent, été ouverts par les salarié-e.s des
entreprises en luttes pour sauver leur emploi, qu’ils ou elles soient de
l’industrie, des services, des services publics ou de la culture. S’y
trouvaient également tou-te-s celles et ceux qui, en première ou
deuxième ligne, ont assuré, sans moyens, le maintien des liens sociaux
et de solidarité de notre pays, pendant que le gouvernement préférait
sauver les rentes du CAC40 au détriment de la santé.
Toutes et tous ont exprimé le besoin de casser les barrières sociales
imposées par ce gouvernement toujours plus protecteur avec les plus
riches et imposant au plus grand nombre modération salariale, perte de
droits, restriction des libertés.
Ce 1er-Mai nous renforce sur la nécessité que les
travailleur-euse.s doivent investir largement le débat sur le monde
d’après. Pour opposer et imposer une rupture aux politiques
liberticides, d'austérité, de casses économique et écologique du
gouvernement, complice du patronat.
Les différentes luttes du « printemps des luttes » initié par la CGT
doivent continuer à créer les conditions des convergences, à partir des
vécus et réalités des salariés dans les entreprises et administrations,
en s’étendant à l’ensemble des secteurs.
Montreuil, le 1er mai 2021
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire